Vos pires souvenirs de voyage ?

[Marseillais1993]

Alors je sais que sur ce forum on est pas mal à avoir voyager à travers le monde, on à déjà parlé de nos bon moments mais les pires ? De mon coté la douane à l'aéroport de Jerusalem. Passeport français en main, visa de l'Algérie dessus ... plus de 4h d'interrogatoire à base de questions débiles tel que: Où mon arrière grand père est né, où mon grand père est né, où mon père est né (France), pourquoi mon grand père à immigré en France, qu'est ce que je suis aller faire en Algérie, pourquoi je viens en Israël (tourisme) , pourquoi je veux faire du tourisme en Israël , bref je vous avoue sur le coup j'étais en panique, sachant qu'il avait confisqué mon passeport, je menais pas large face à ses soldats de la terre sainte... Je me souviens leur avoir dit de me remettre dans un avion pour Paris et arrêter tout ça. Finalement je suis passé, par contre les checkpoints pour rentrer en Palestine c'était du quasi impossible. J'avais pu aller à Jenine juste avant de rentrer...

Et vous vos pires souvenirs ?

[penz]

J'ai été chanceux jusqu'à présent.

Le pire c'est une engueulade avec le tenancier d'un hôtel en Turquie, qui nous avait ramassés à 5 h du mat à la gare routière de Denizli pour nous amener à son hôtel de Pamukkale alors qu'on devait prendre une navette de la compagnie de bus qui nous avait faire le trajet Göreme-Denizli de nuit, mais, les 2 yeux dans le même trou, on savait pas trop si c'était lui ou pas qui devait nous ramasser. Vu qu'il nous avait presque arraché les sacs sur le dos pour les foutre dans sa minivan, on a suivi. Bref, toujours est-il qu'à Pamukkale, il y a probablement 600 chambres d'hôtel dans un bled merdique gros comme ma main où les touristes ne passent pas la nuit, alors c'est un peu maussade comme ambiance dans le village. Les hôtels se livrent une lutte sans merci pour le moindre touriste. Et cela mène à un premier accrochage entre le gars et un groupe de 4-5 japonais qui avaient fait le voyage Denizli-Pamukkale avec nous. Pas trop sûr d'avoir compris pourquoi, mais il jouait du violon en jouant sur le fait qu'il les avait amené à son hôtel gratuitement et que c'était pas pour qu'ils aillent loger ailleurs... les Japonais sont partis frustrés...

Bref... De notre bord, le mec en question (somme toute bien sympa) avait tout fait pour qu'on reste à son hôtel (limite merdique), mais on avait décidé de pas loger à Pamukkale en fin de compte et de reprendre un bus le soir-même pour aller à Selçuk (Éphèse) sur la côte. Il nous avait offert de garder nos bagages pendant la journée. Poliment, on avait pris le petit déjeuner chez lui avant de partir explorer la principale attraction touristique du coin. Au retour, il avait visiblement pas aimé le fait que j'avais pas pigé qu'il vendait des billets d'autobus à son hôtel et que j'en avais acheté dans une petite agence de voyage pendant la journée. Ça a pété quand j'ai récupéré mon sac pour foutre le camp. Snif, snif, pleure, pleure "je suis allé te chercher à Denizli pour t'amener ici et c'est comme ça que tu me remercies", "t'as pas de manière", etc. Bref... on avait bien hâte de foutre le camp, disons.

Si jamais vous allez en Turquie et voulez aller à Pamukkale, faites-le en excursion d'une journée à partir de Selçuk. Je suis plutôt du genre à encourager les gens à aller se perdre dans les ruelles des villages et à se mêler aux locaux, mais dans ce cas-ci, vaut mieux débarquer devant la porte du site touristique, en faire le tour à son aise, ressortir et remonter dans le bus, croyez-moi.

...

Quoique à bien y penser, la quasi-collision frontale avec un autobus un peu pressé au Guatemala en avril dernier, c'était pas mal aussi ça. Imaginez un autobus scolaire (les gros jaunes, là, oui, oui) mais redécoré à la saveur locale qui dépasse une file de char sur une autoroute en construction où il n' y a qu'une voie dans chaque sens, côte à côte. Et au bout de la file de chars, un petite minivan pleine de touristes qui s'en vient dans le sens opposé avec nulle part où aller, si ce n'est se lancer sur la droite, pour sauter en bas de la dalle de béton de l'autoroute (qui doit bien mesurer 30 cm de haut) et se retrouver dans le gravier dans les voies encore inexistantes de la future autoroute. Finalement, notre chauffeur décide de simplement freiner et se coller à droite le plus possible pour laisser tout juste l'espace au bus (qui, lui, ne freine pas) pour qu'il se rabatte devant la file de chars qu'il dépasse. Par chance, le premier char de la file avait vu la manœuvre et a freiné et collé à droite aussi, laissant tout juste assez de place au mastodonte. C'est passé, selon mes estimations, à 50 cm de part et d'autres. J’étais assis sur la banquette du milieu, en plein centre, sans ceinture. J’ai eu peur d’y rester.

[Jean-Rene]

Dans la catégorie J'aimerais mieux être en Irak:

Un match de foot au Brésil (Santos vs Corinthian). Durant la première mi-temps, Corinthinan compte et durant les célebrations je me casse un orteille. Jusque la sa va. Mais à la fin de la partie, les fans de Santos se sont mis à lancer des bombes artisanales en direction des fans de Corinthians. Une émeute éclate et la gentille police Brésilienne qui rentre dans le tas. Pas nécessairement l'ambiance que l'on retrouve au Stade Saputo. J'avais de la misère à marcher et j'ai attendu 3 heures (plus ou moins) avant de prendre mon courage à 2 mains et de faire le trajet vers mon auberge de jeunesse.

Dans la catégorie Je m'ennuie de ma mère:

Encore une fois au Brésil. J'étais sur une ile déserte avec très peu d'argent et évidemment pas de guichet automatique sur l'ile. Donc, vers leur du souper de ma dernière soirée sur cette ile je me mets à compter mon argent. Juste assez pour quelque biere et le prix du traversier. Au milieu de la nuit, indigestion alimentaire intense. Donc, je vomis toute la nuit et le lendemain pas d'argent pour acheter une bouteille d'eau ou quelque chose pour m'hydrater. Il fait 35 à l'ombre et le traversier part en fin de journée. Avant même de prendre le traversier, j'étais tellement deshydrater que j'avais de la misère à marcher. Mais le pire, c'est que une fois rendu sur le bateau, la seul place qui restait était à côté du moteur diesel. Je pense que ce 2 heures a été le pire de toute ma vie.

Sinon, quelques petits incidents mineurs dans d'autre voyage mais rien de très grave.

P.S. Le Brésil reste un pays très interessant.

[symoon]

Rien de comparable mais il y à 3 ans je réserve un hôtel à Bruxelles qui prend les réservations avec carte de crédit mais qui ne donne pas de confirmation de réservation.( vous en faites pas j'ai appris de ca) pour 3 jours dans Bruxelles avec un match du FC Brussels. Finalement une fois sur place, pluie de merde et l'hôtel en question qui...n'existe plus !!! Donc après recherche d'hôtel dans bruxelles mais aucune place de libre. Heureusement Louvresac m'avait offert de l'appeller pour aller prendre un verre et m'avait dit que si j'avais besoin de loger à quelque part il serait ok pour me loger. Donc appelle chez Louvresac qui peut me loger pour une nuit et après une journée passé sous la pluie. Finalement le lendemain il me laisse dans un coin ou il y à un hôtel Ibis. Le lendemain je prends le bus et le métro pour aller voir FC-Brussels contre FC Bruges encore une fois sous une pluie de merde. J'achéte mon billet, j'attend l'ouverture des portes mais je remarque que les spots ne sont toujours pas ouvert. Après 40 min, j'entends le speaker qui annonce que le match est annulé...probablement le seul match annulé dans le monde cette journée là..

[Ubé]

Je pars au Japon en Janvier sans aucune préparation et en étant allergique aux possons et crustacés.
Ca risque dêtre rock and roll.

[Marseillais1993]

Tokyo est une de mes villes préférées , j'y vais souvent maintenant. Si ta besoin d'adresse fait moi signe. Tu y vas en vacances ou visa vacances travail 1 an ?

[kurosawa]

Mon tour,

En vacance j'aime bien faire de la photo, avant l'ère du numérique je faisais sans trop de problème 24 poses (ca peut parraitre peu mais quand tu prends ton temps un peu et que tu fais ca sérieusement ca fait pas mal) en 24 heures, surtout du paysage et de l'architecture. En 2000 je pars en vacance en Espagne pour 4 semaine avec mon sac a dos avec mon bon vieux Canon tout manuel et mes trois objectifs, valeur totale de la chose pas loin de 750$. Premier arrêt Madrid, la première journée je flane a partir de la Plaza Mayor et je me retrouve devant la cathédrale. Architecturalement parlant c'est pas vraiment intéressant alors je décide de faire demi tour. En quittant le petit sqare devant l'édifice j'enjambe une chaine qui est a peu près a la hauteur de mes genoux. J'ai a la main mon appareil photo avec mon zoom 200mm, la lanière de l'appareil pend dans le vide et moi évidement je pile dessus. Résultat appareil kaput et zoom kaput aussi. Il restait 27 jours a mon séjour en Espagne.

Après une soirée de découragement je pars faire du magasinage le lendemain, je visite 3 ou 4 boutique de photo et pas moyen de trouver un autre appareil canon en manuel, ni dans le neuf ni dans l'usagé. Je choisi finalement un appareil Minolta. Le problème c'est que mes objectifs restant ne sont pas compatible alors je perd grandement en flexibilité. De plus je voyage cheap, mon budget est très serré et la je viens de flauber 300$. Anyway je continue mon périple et une semaine plus tard je me retrouve a Séville, cet avant midi la il doit bien faire 40deg a l'ombre et je suis pas mal crevé (trop de sangria le soir d'avant), je m'assois sur un banc de parc et dépose mon appareil a coté de moi, je sors ma bouteille d'eau pour prendre une gorgé quand un jeune s'approche. Il ne me parle pas mais me fait comprendre qu'il a soif. Je me penche un peu pour lui tendre ma bouteille et la je sens qque chose qui bouge a coté de moi. Il y a un autre jeune derrière le banc de parc qui tente de partir avec mon appareil photo tout neuf, sauf que comme j'était assis sur la courroie il a jamais réussi. Finalement il se sont sauvé en courant.

[kurosawa]

Le tour de ma blonde.

Son plus mauvais souvenir a elle, C'est a Matera en Italie. Pour faire une histoire courte je l'ai entrainé la a son premier (et seul) voyage avec sac a dos. On devait visiter le nord de l'Italie mais il faisait un froid de canard cet avril la, on avait même eu de la neige a Perugia. Elle a attrappé un méchant rhume et après une semaine on met cap au sud sur un coup de tête question de se réchauffer un peu. On se retrouve a Matera, petite ville perdue et on visite l'endroit, on croise un gars dans la mi vingtaine qui nous dit venir de Tunisie et qui nous offre de nous servir de guide touristique. On décide d'accepter et la ca se gate. On est tombé sur le gars le plus misogyne que j'ai jamais vue. Ca doit bien durer 30 minutes, il a pas un regard pour ma blonde, ne lui parle pas, ne lui répond pas, il l'ignore totalement... Comme si j'étais seul avec lui, a un moment donné ma blonde commence a grincer des dents et a insister et je vois bien que si ca continue on va avoir une possibilité d'éruption volcanique. J'ai finalement coupé court a la visite. Mettons que ca faisait changement du comportement des italiens.

[penz]

je me retrouve a Séville, cet avant midi la il doit bien faire 40deg a l'ombre.

Moi j'ai tapé du 48 degrés à Séville.

[kurosawa]

J'y étais en septembre 2000, mais honnêtement comme c'était plutot sec j'ai trouvé Barcelone bien pire. Je croyais crever a un moment donné dans le métro, il devait bien faire 36de plus une humidité de fou et on était presque en octobre.

[penz]

Moi j'étais à Séville début mai, et il faisait chaud comme en juillet.
Un vrai four.

[Ubé]

Tokyo est une de mes villes préférées , j'y vais souvent maintenant. Si ta besoin d'adresse fait moi signe. Tu y vas en vacances ou visa vacances travail 1 an ?

J'y vais 2 semaines, 680€ l'aller retour, c'est correct.
On sera 4, un ayant déjà habité et travaillé labas.
Si t'as des astuces ou des bons plans je suis prenneur.
J'ai notemment entendu qu'il est trés mal vu de toucher les gens, genre serrer la main ou faire la bise, de cracher par-terre, etc...

[michka]

Sublime voyage en perspective, ub ! J'aimerais aussi de plus en plus aller au Japon mais ça coûte un bras (voire le corps tout entier). Un jour, peut-être...

Bref, pour répondre à la question du topic, mon pire souvenir de voyage est sans nul doute le moment où je suis passé à un cheveu de me noyer en Afrique du Sud en octobre 2000 (à Cintsa, côte est). J'étais, avec ma blonde, à l'auberge de jeunesse des "Buccaneers" (une pure merveille comme tout ce coin sauvage, Louvres connaît peut-être). Je descends au petit matin vers la plage, elle est déserte, il fait un temps splendide, toute l'immensité de l'océan s'offre à moi. Je décide d'aller piquer une tête (sans avoir pris de petit-déjeuner, grosse erreur), l'eau est glaciale (on est début octobre, c'est le printemps austral), ça me surprend car elle n'était pas aussi froide la veille mais je continue à nager, je pars un peu vers large avec vigueur pour me réchauffer puis, soudainement, je me sens comme emporté vers le large alors que je veux revenir vers le rivage car ça caille toujours autant. Je lutte et je n'arrive pas à progresser, j'ai même un début de crampe due à la froidure de l'eau. Je commence à m'inquiéter fortement, c'est la première fois que ça m'arrive. Bref, je ne vais pas en faire des tonnes mais j'ai vraiment cru que j'allais y passer, j'étais en panique mais j'ai trouvé la force pour lutter contre ce courant mortel. Je me suis battu comme un malade pour sauver ma peau et je suis revenu en rampant vers ma serviette comme une pauvre merde apeurée, la plage était toujours déserte (le coin est vraiment sauvage, comme souvent en Af-Sud, avec la forêt qui borde le littoral). La peur de ma vie. Depuis, je ne regarde plus les mers exotiques de la même façon. Un an plus tard, dans le sud de l'Inde, alors que j'étais seul encore dans un coin ultra sauvage (du côté du détroit de Palk, entre Inde et Sri lanka), j'ai vu le même phénomène (plus tourbillons étranges) à quelques encablures du rivage et je peux vous dire que je suis resté proche du bord...

[Citlec]

J'étais, avec ma blonde

Première fois que j'entends un Français dire ça

[fafane]

J'étais, avec ma blonde

Première fois que j'entends un Français dire ça

tu sais michka il est un peu canadien et puis à la force de vous cotoyer on se sent un peu canadien

[michka]

5 ans de vie commune (dont la grande majorité à Québec) avec une Québécoise pure laine (du lac St-jean) au fleurdelysé tatoué sur le coeur, ça marque !

Pour l'anecdote, mon père (qui n'est plus tout jeune) disait ma "blonde" dans son bled alpin durant sa jeunesse pour parler de sa copine. Beaucoup d'expressions utilisées toujours aujourd'hui au Québec était encore assez courantes dans les campagnes françaises il y a 50 ans et plus.

[Ubé]

une Québécoise pure laine (du lac St-jean) au fleurdelysé tatoué sur le coeur, ça marque !

Toi c'est les chamzélisé?

[Vicenç]

Mon tour,
Anyway je continue mon périple et une semaine plus tard je me retrouve a Séville, cet avant midi la il doit bien faire 40deg a l'ombre et je suis pas mal crevé (trop de sangria le soir d'avant), je m'assois sur un banc de parc et dépose mon appareil a coté de moi, je sors ma bouteille d'eau pour prendre une gorgé quand un jeune s'approche. Il ne me parle pas mais me fait comprendre qu'il a soif. Je me penche un peu pour lui tendre ma bouteille et la je sens qque chose qui bouge a coté de moi. Il y a un autre jeune derrière le banc de parc qui tente de partir avec mon appareil photo tout neuf, sauf que comme j'était assis sur la courroie il a jamais réussi. Finalement il se sont sauvé en courant.

Moi c'est en sortant de la Mezquita a Cordoba que j'ai bêtement laissé traîner la caméra, j'étais encore en état de choc, et puis oups pu de caméra... donc pas de photos pour les 25 jours qui me restaient à faire Pour moi Séville a été le point chaleur de mon voyage en Espagne avec un incroyable pic de... 21-22C, une vrai canicule quoi! Et c'est le seul moment ou j'ai vu des québécois, ils étaient facile à reconnaître parce que s'étaient les seuls en bermuda dans la ville.
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Un histoire qui est arrivé à un ami d'amis.
Le type est musicien professionnel et il vivait au Japon depuis quelques mois. Il rentre chez lui à tokyo après un contrat en Thailande. Le problème c'est que les douaniers trouvent sur lui un médicament interdit au Japon, un truc comme de l'Immodium. Ils font tout de suite la relation: gaijin+thaillande+musicien+immodium= passeur de drogue qui a avalé son stock pour passer les douanes... Ils l'ont abondamment interrogé, fouillé, scanné, "fait chier" pendant plusieurs heures avant que la nature puisse prouver qu'il était blanc comme neige.

[Veva]

Je ne suis sorie du Canada que 3 fois. Mon voyage à Paris a été fantastique, celui à Queretaro au Mexique un peu moins et celui à Salisbury Beach au Massacusetts encore moins!

Premièremement, mon voyage au Mexique était en fait un échange. Je fréquentais le Collège Sainte-Marcelline à Montréal et les religieuses avaient aussi un collège à Queretaro alors à chaque année ils organisaient un échange avec cette école. On arrive à Queretaro au Colegio Santa-Marcelina après avoir visité Mexico DF, tout va super bien. Les familles mexicaines arrivent pour venir chercher leurs "Canadiennes". Ma famille n'arrivait pas. En fait ils "n'étaient pas au courant" que j'allais venir. Les religieuses ont dû les appeler pour qu'ils viennent me chercher. C'est ce qu'on appelle arriver comme un cheveu sur la soupe. Je me suis sentie de trop pendant 10 jours. En revenant, dans l'avion, j'écoutais de la musique avec mon lecteur Creative Zen micro d'une valeur de 250$ que j'avais gagné dans un concours. En arrivant à la maison, je me rends compte qu'il ne se trouve plus dans mon sac. Jai appelé la compagnie aérienne et ils ne l'ont pas retrouvé.

Ensuite, ma famille et moi faisons du camping à chaque année et une année, on a décidé de sortir du Canada et d'aller en faire au Massachusetts. On arrive après 6h de route (si mes souvenirs sont bons), coincés à 7 personnes et un chien dans une mini van de 7 places, ma mère enceinte de son 6eme enfant, tout le monde épuisés. Pendant que mon père commence à monter la tente-roulotte, mes soeurs et moi allons tremper nos pieds dans l'océan. C'était magnifique, on se croyait au Paradis. Puis ma mère vient nous chercher en nous disant que la roulotte était brisée et qu'il était impossible de l'ouvrir. Tous nos bagages étaient à l'intérieur. C'était un samedi après-midi. Il y avait aucun gagrage d'ouvert. Il nous était aussi impossible d'aller à l'hotel à cause de notre chien. Nous sommes donc revenus chez nous la même journée sous l'oeil soupçonneux du douanier et avons passé 6 heures de route dans le silence le plus total de peur de fâcher encore plus mon père

[gbagrami]

Je partais de Toulouse à Preston pour une session d'université d'été (juin - juillet). A Toulouse, il faisait +35°, j'étais en t-shirt. A l'enregistrement, on me fait chier avec mon bagage à main, qu'ils ont trouvé trop gros pour la cabine, pourtant, ça faisait des années que je voyageais avec. Rien à faire, ils ne me laissent pas le prendre avec moi. Je sors donc mon laptop et laisse aller mon sac (avec tout le nécessaire et du linge de rechange) en soute, en plus de ma valise. Le vol Toulouse-Amsterdam se passe bien, Amsterdam-Manchester aussi. Et c'est la que ça se gâte. Arrivé à Manchester, on va chercher les bagages, et là, surprise... il n'y a rien qui arrive. Au bout de 1 heure, une employée apeurée de KLM arrive et nous annonce que personne ne recevra son bagage, car on nous a chargés ceux à destination de Buenos Aires, et que les nôtres... ben ils sont partis là-bas. Je vous raconte pas le bodel quand 200 personnes se ruent vers deux guichets de réclamation de bagages perdus...

Bref trois heures après, je sors de l'aéroport avec mon seul ordi sous le bras, et en T-shirt... et il fait +14°. Arrivé à Preston en train, je me jette tout de suite dans un taxi pour qu'il m'amène à l'Université avant que je gèle. C'est un dimanche, tout est fermé, donc j'ai dû me faire prêter une veste et attendre le lendemain pour m'acheter des affaires de toilette, des vêtements de rechange et un pull, lol. Plus tard, j'ai dû en acheter encore, car je n'ai fini par récupérer ma valise que deux semaines plus tard, après moult discussions avec la compagnie qui n'arrivait pas à la retrouver puis me trouver moi. Et quant à mon bagage à main, je n'ai pu le récupérer... qu'une semaine avant de repartir...

[louvressac]

ouf,j'en ai beaucoup ! voila le premier
en aout 1993 je quitte bxl pour un périple de 18 mois qui doit me conduire jusqu'au milford sound (tout au sud de la nouvelle zélande) en passant par le sous continent indien,l'asie du sud est et l'australie.en faisant mon roadbook,je m'arrange pour être a melbourne pour le 1er octobre de l'année suivante,car j'en suis sur l'équipe que je supporte en foot australien (les north melbourne kangaroos)vont jouer leur première finale de championnat depuis 1977.durant mon voyage je questionne systématiquement les australiens de rencontre pour m'enquerir des succès (hélas fort peu nombreux ) de mes favoris et quand je débarque enfin en australie début aout (a darwin, grace a un vol depuis dili,capitale du timor oriental encore sous le joug des indonesiens du sinistre général suharto) je suis tout surpris d'apprendre que grace a un surprenant retour en forme north melbourne est revenu dans la course pour les play-offs.
hélas,l'ausie rules football étant un sport traditionnel de l'état de victoria et de l'australie méridionale il n'y a pas lemoindre match a moins de 3000 bornes....qu'importe je suis les résultats dans les médias et après une improbable qualification,voila que les kangaroos éliminent les colingwood magpies et les hawthorn hawks et se retrouvent a deux heures de la grand final en 1/2 finale contre les geelong cats.....me voila donc le samedi 24 septembre quelque part dans le bush entre coober pedy (une ville qui est construite sous terre et qui est accessoirement la capitale mondiale de l'opale) en attendant un hypothétique lift pour me conduire a port augusta.je suis pris en stop par un dépaneur du nom de homer simpsons ! qui me dépose 150 bornes plus loin dans une station service paumée au millieux du désert ,et ou, o miracle , toute une bande de "crow eaters" étaient occupés a écluser des bières en regardant le match....ici je me permet une petite digression pour vous expliquer les points en foot australien...il y a 2 grand poteaux centraux et 2 plus petits a l'exterieur.shooter la balle entre les 2 grands vaut 6 points et entre les grands et les petits ça vaut 1 point.
bref,je déboule comme un fou dans le bistrot en demandant le score..réponse du barman c'est fini,geelong mêne 101 a 84 et il ne reste plus que 5 minutes,c'est cuit !la dessus je me dit merde ça peut pas finir comme ça...je vais devant la téloche et je me mets a gueuler pour motiver mes troupes.....et ça marche ! north melbourne marque,remarque,reremarque et a maintenant 1 points d'avance..il reste 30 secondes...on a la balle wayne carrey tente un shoot....sur le piquet (ca vaut un point) 101-103 pour nous.l'arbitre relance la balle au centre,un mec de geelong s'en empare balance n'importe ou et la sirene retentit c'est la fin du match ! on est en finale !!!!!!je gueule comme un putois,tout le monde se fout de ma gueule,mais je m'en fous...sauf que quand une balle est en l'air au moment de la sirène de fin,le joueur qui récupere la balle a droit a un dernier shoot.....le mec en question s'appelle garry ablett...c'est un chrétien dévot et malheureusement il a un bon pied gauche.....il est a 50m et il la plante entre les 2 poteaux.....107-103 c'est geelong qui passe.pour l'histoire j'étais a melbourne pour la finale gagnée par les west coast eagles que j'ai vu dans un pub avec des locaux avant d'aller me bourrer la gueule a st kilda lors d'un concert de buffalo tom et dans des boites interlopes et comme melbourne ne me plaisait pas trop je suis reparti vers adelaide pour bosser un peu (un copain m'ayant convaincu d'aller voir une éclipse totale a arica dans le nord du chili 3 mois plus tard,il me fallait un peu de blé)ce qui m'a permis 1 mois plus tard d'assister de visu (ça s'est passé a moins de 50m de moi) a une autre grande désilusion sportive de 94, michael schumacher balançant scandaleusement damon hill dans les barrières pour gagner son premier titre mondial de formule 1.

[PiX]

Bon, ben je vais vous faire part de mon dernier voyage foireux dans lequel je suis encore et vous aurez même droit à la version longue.

Alors voila, je viens de rentrer en France pour les vacances et ça démarre sur les chapeaux de roues.

Ma copine française était avec moi à Montréal durant ces deux dernières semaines pour des vacances et j'envisageais de rentrer pour les vacances de Noël mais les billets étaient assez dissuasifs. J'ai finalement pu m'arranger avec ma boîte pour finir mon stage plus tôt et partir à des dates moins demandées et donc à un coût bien plus abordable. En plus, j'ai pu trouver un billet dans le même avion retour que celui de ma copine, la fête quoi.

Elle s'occupe de nous enregistrer sur internet, nous prends 2 sièges côte à côte et on est bon.

Nous sommes donc dimanche dernier, jour du départ, Montréal est sous la neige et le ciel nous en redonne encore, histoire de me dire au revoir, je suis content, j'aime ça. Sauf que quand il neige, les bus roulent avec le frein à main et on prend un peu de retard sur notre itinéraire vers l'aéroport. Ma femme stresse de peur d'arriver trop tard, moi j'étais plutôt tranquille et je la rassure car Bibi, il connait ça les retards (et plusieurs peuvent en témoigner ici), je peux même dire que j'ai réussi à rater mon avion la dernière fois (...).

On change de bus, l'autre arrive rapidement, 5 minutes plus tard on est à l'aéroport, c'est bon, il nous reste 1h15 avant le décollage donc on va être KORREK.

On arrive dans la file, on va vers les bornes d'impression de billets, ma copine imprime le sien et moi nada, que ce soit mon passeport ou mon numéro fidélité, j'ai comme le droit à un gros f*ck de la machine. C'est pas grave, le gars du dépose bagages s'en occupera au moment de les récupérer. On demande à quelqu'un où s'est et en fait, y en a pas... faut faire la queue avec tout le monde alors que t'es déjà enregistré !! (en même temps, la plupart des gens étaient dans le même cas) vive l'organisation.

On arrive à une heure du départ, j'ai toujours pas mon billet, nos bagages ne sont pas partis et on est coincé dans une file qui ne semble pas finir... mais nous n'étions pas seuls. Au bout de 20 minutes de queue, on sort tous les gens de mon vol de la file pour les mettre dans une autre et hop, on repart pour un autre 1/4 d'heure de queue.

Finalement, on arrive au comptoir, l'avion est censé partir dans moins de 30 minutes.

On explique à la femme qu'on a pas pu sortir mon billet car la machine ne voulait pas de moi, elle nous dit que c'est pas un problème, elle prend mon passeport, mets mon nom dans la machine et me demande si je suis déjà passé au comptoir car j'ai déjà un bagage d'enregistré (là, comme un con, t'as une furieuse envie de lui répondre : "Ben oui conna**e, ça fait 4x que je refais la queue, c'est tellement bien") elle appelle un supérieur pour savoir comment virer le bagage déjà enregistré du système, il arrive 3 minutes plus tard pour le supprimer en 3 clics. Elle imprime mon billet et m'indique que je suis placé 18J alors qu'on avait réservé 15K&L et là ma copine comprend qu'on ne sera pas à côté, le temps de chauffer, d'avoir la tête rouge et la fumée qui sort des oreilles, elle commence à gueuler pour savoir comment se fait-ce que nous ne soyons pas ensemble alors qu'on a tout fait pour l'être. La femme ne sait pas trop quoi répondre, ne comprend pas et nous dit que de toute façon, y a plus le temps de changer, y a plus de place et l'avion part dans 20 minutes. Ça ne sert à rien, ma copine ne veut pas lâcher et veut absolument régler ce problème mais la femme ne peut pas, nous prends nos bagages, nous donne nos billets et nous dit de nous adresser au supérieur qui est derrière pour régler ça.

Ma femme, furieuse, prends les billets et va voir le supérieur pour lui expliquer que c'est pas normal etc... Le mec cède assez rapidement et retourne à un comptoir pour vérifier sur son système, il prend nos billets et regarde ce qui pourrait ne pas aller et me dit : "Oui, ben Olivier, tu es bien placé au 18J !", le seul souci, c'est que je m'appelle pas Olivier . Il cherche de nouveau avec mon vrai prénom et ne me trouve pas et là on se demande si c'est pas un sketch du coup.

Au bout de 2-3 minutes, on lui demande de chercher à ma place initiale 15K et il me trouve ! et il se rend compte que mon nom et prénom étaient inversées dans leur système et que la réservation était faite sur mon prénom du coup. Et comme j'ai vachement de cul, y a évidemment un autre gars dans l'avion qui a le même nom que moi et pourtant, je m'appelle pas Tremblay, Dion ou autre nom super répandu quoi... Alors la femme précédente a vu un gars avec mon nom sans vérifier la concordance des prénoms et m'a donné le billet d'un autre, d'où le bagage déjà enregistré...

Le mec m'édite le bon billet à mon nom mais le problème c'est que ma valise est partie avec le billet d'un autre et le gars stresse à mort, appelle les mecs qui s'occupent des bagages pour leur dire d'arrêter mon bagage car c'est pas bon. Il nous dit qu'il va régler ça et nous ordonne de partir au plus vite, notre avion part dans 5 minutes et on est toujours au comptoir.

Ni une, ni deux, on part, on court, on passe direct la douane en doublant tout le monde sur le côté et en disant qu'on part dans 5 minutes, on passe le contrôle, le mec veut évidemment fouiller mon sac alors qu'on lui dit qu'on est vraiment mais vraiment pressés mais il s'en fout pas mal, il finit sa petite affaire et on repart en courant. Inutile de vous préciser que, bien entendu, notre porte est au bout de l'aéroport, on court, on court comme des cons à travers le hangar et on voit notre porte au loin et on distingue encore 4-5 passagers qui ne sont pas encore rentrés. On est rassuré, on sait que c'est bon.

On passe la porte et on s'aperçoit dans les couloirs menant à l'avion que bien que l'avion devrait déjà être parti, c'est le bouchon dans le tunnel. Au bout de 10 nouvelles minutes d'attente on est enfin sur nos sièges.

La neige paralysant l'aéroport, on va rester 1h30 dans l'avion qui, rappelons le, devrait déjà être parti, on attend que les bagages soient mis en soute, que les chasse-neiges déblaient la route car le tracteur qui tire l'avion n'y arrive pas pour enfin arriver à une station de dégivrage de l'appareil.

Alors, ça c'est super, c'est comme les stations de lavage pour les voitures mais c'est un poil plus gros. T'as tous les avions en parallèle et ce sont des dizaines de camions qui ont des nacelles avec des lances au bout qui font le boulot.

Après tout ça, on est prêt à décoller plus de 2h après l'heure initialement prévue.

Le voyage se déroule plutôt bien si l'on ne tient pas compte de notre charmante voisine qui , bourrée, avait dû faire une soirée vin et fromage dans ses bottes. Une fois enlevées on a pu apprécier toute la richesse olfactive du menu si bien qu'on a failli faire un menu fajitas de notre côté.

On arrive 2h en retard, l'avion a toujours ses 2 ailes, tous ses moteurs mais nous l'odorat en moins.

Enfin, on sort rapidement de l'avion, ma copine est pressée puisqu'elle devrait déjà être à son boulot, on passe la douane sans encombre, on se cale à une place stratégique pour avoir nos bagages dans les premiers, l'attente est longue mais le tapis démarre enfin et on se rend compte qu'on est à l'autre bout. On se replace selon notre stratégie d'attaque prêt à bondir sur nos bagages. Ça tourne, ça tourne et toujours rien, les gens partent petit à petit, on sent que le tapis veut nous jouer des tours. Le bagage de ma copine arrive enfin, on peut encore le faire, on serait dans le peloton et on pourrait quand même espérer une échappée. Le mien se fait désirer et annihile tous nos espoirs de compétition.

A un moment, on se rend compte qu'on est les derniers et que le tapis tourne à vide et malgré notre odorat plus qu'altéré, ça sent la me*de ! C'est sans espoir qu'on continue de regarder ce tapis vivre sa vie de chiotte et puis direction le service bagages pour expliquer le souci, on fait le dossier de bagage perdu, on signe la paperasse et on sort finalement de cet aéroport avec une valise en moins.

Quasiment deux jours de passés et toujours aucune nouvelle de ma valise, j'ai retourné slip et chaussettes en attendant mais demain c'est une autre histoire...

Je vous tiens au courant de la fin de mon aventure, je sens que je vais bien me marrer ce mois-ci

EDIT : Je viens de faire un roman, je raconte ma life comme un con mais au moins ça libère, c'est un travail que je fais sur moi

[penz]

Les horreurs des aéroports.

Faut jamais prendre le bus pour aller à Dorval quand il neige.
Je l'ai appris l'année passée en allant en Belgique en décembre (via Philadelphie)...
Ça m'a pris pas loin de 2 h 15 au lieu d'1 h 30. Le bus avance pas, c'est coincé partout, et arrive juste juste pour le bus qui fait la navette entre la Gare Dorval et l'aéroport, mais le temps de descendre, le chauffeur de l'autre bus, évidemment, croit pas nécessaire d'attendre les passagers d el'autre et fout le camp et je me retrouve à attendre 30 minutes par un froid sibérien. Résultat, j'arrive dernière minute pour l'embarquement, stressé... par chance, y a pas de file, je fonce tout droit et faisant valser les poteaux et je refile mon passeport au type... il regarde dans son système, encore, encore... il me dit de patienter (même si l'enregistrement se termine normalement dans la minute qui suit)... il s'en va discuter avec un mec plus loin, probablement son superviseur. Les deux semblent réfléchir à fond à un problème qu'on m'explique pas, ça sent pas bon.

Il revient pour me dire que mon vol est annulé en raison de la tempête de neige. Là, évidemment, je vois en flash des images d'horreur, refaire le chemin en sens inverse en bus dans la tempête, pour rentrer chez moi, et refaire la même merde le lendemain, à un point tel que je songe me prendre un hôtel sur place et tout, mais le mec termine sa phrase : "mais on va vous mettre sur le vol de KLM, et vous irez à Bruxelles via Amsterdam". Soulagement. Et comme ça, en un quart de seconde, je passe de hyper-pressé pour pas rater l'avion à stressé par le fait de ne pas avoir de vol à 2 h 30 de glandage avant l'embarquement...

En plus, KLM avait dû changer d'avion au départ d'Amsterdam et n'avait qu'un 747 disponible pour remplacer son MD11, ce qui fait que l'appareil était à moitié vide car la capacité est supérieure dans le 747... donc, la grande classe, assis dans la première rangée avec tout l'espace possible pour les jambes et personne autour...

[Igor]

Puisqu'on parle de l'aéroport de Montréal, comment se fait-il qu'aucune ligne de métro ne le relie au centre-ville ?

[kurosawa]

Parce que l'aéroport ca devait être Mirabel et il devait être relié au centre ville par monorail.

Aaaaahhh les rêves de grandeurs de nos politiciens des années 70!!!!