Juste un truc, parce que ça me fait grincer des dents chaque fois : c'est quand la dernière fois que vous avez vu un entraîneur DERRIÈRE le banc au foot?
Ceci étant dit, on vient de passer à autre chose, là. Ouf. Rarement vu Saputo aussi déterminé.
Juste un truc, parce que ça me fait grincer des dents chaque fois : c'est quand la dernière fois que vous avez vu un entraîneur DERRIÈRE le banc au foot?
Désolé, terme hockeyiste! C'est plus dans le sens qu'il n'est pas sur le banc, mais derrière ses joueurs... Faudrait-il utiliser "sur la ligne de touche"?
Ce serait plus juste. Ou plus simplement, parler d'entraîneur. La surabondance de figures de style, c'est aussi propre au hockey.
Le choix de sa configuration type sur le terrain, non? Personne à ma connaissance n'a été capable de justifier le 3-5-2 imposé compte tenu des effectifs disponibles pour le faire fonctionner.
Je suis plutôt d'accord avec toi. Je peux comprendre que certains journalistes reprochent à Saputo d'avoir mis tout l'échec de 2017 seulement sur le dos de Biello mais là où je ne suis pas d'accord avec eux, c'est quand ils disent que Biello méritait une autre chance. Une autre chance pour quoi? Pour voir s'il serait capable de mettre enfin en place une identité de jeu claire l'an prochain? Il n'a pas réussi à le faire en deux ans et demi à la barre de l'équipe.loupdogg a écrit : ↑25 octobre 2017 9:03 J'ai l'impression que la grande majorité des partisans de l'Impact qui se sont prononcés sur la question étaient venus à la conclusion que Biello ne devait pas revenir l’an prochain.
Or, dans les médias qui couvrent l’Impact, le discours est quand même passablement différent et je me l’explique assez mal. Que ce soit du côté du JdM (Dave Lévesque), du site « The Athletic » (Lloyd Baker), et d’autres (avec des points de vue parfois plus nuancés, mais qui souvent disaient que Biello avait été sacrifié un peu injustement), je lis et j’entends qu’on aurait dû laisser une autre chance à Biello, sensiblement pour la raison suivante, évoquée par Dave Lévesque :
* « La plus grosse erreur n’a probablement pas été commise par Biello et c’est pourquoi il méritait une autre chance. »
Je veux bien, que l’erreur ait été partagée, mais à ce compte, on pourrait dire la même chose de l’attaque de l’Impact : est-ce que Dominic Oduro a été l’élément central qui a fait en sorte que tout a merdé? Probablement pas. Il a été un mauvais élément parmi d’autres. Pourtant, personne ne demande qu’on lui donne une autre chance. (J’ai entendu Romain Schué dire que « ses capacités techniques, balle au pied » avaient été mal utilisées, parce que mises dans un schéma qui ne lui convenait pas, ce qui m’a bien fait rire, mais sinon rien.)
Est-ce que la proximité des journalistes avec l’entraîneur nous donne toujours une couverture honnête, ou c’est vraiment une analyse complètement différente de ce qu’on a vu sur le terrain? Parce que les raisons évoquées par Saputo pour ne pas reconduire Biello étaient quand même sans équivoque. Pas d’identité d’équipe, problèmes récurrents non corrigés (jeux arrêtés), écrasements en fin de match. Dur de contredire le proprio sur ces 3 éléments. Dur aussi, il me semble, de prétendre que le coach n’est pas à blâmer pour ça. Sans compter que, selon les propos officiels, l’équipe avait été (au moins en partie) bâtie selon les volontés de Biello.
En tout cas, je suis bien content de pouvoir lire les intervenants de ce forum, qui souvent m'offrent des sons de cloche plus éclairants.