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Maximum des points pour équipe appliquée

Impact Montréal - Joe Public 2-0 – Champions League game played on 17/09/2008

 
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MONTRÉAL : Jordan, Braz, Pizzolitto, Pesoli, Gatti, Grande, Donatelli (62e Biello), Di Lorenzo, Brillant (79e Placentino), Gjertsen (75e Joqueviel), Byers

JOE PUBLIC : Figueroa, Mitchell, Harvey, Thomas, Springer, Saunders (80e Andrews), Baptiste, Dwarika, Wolfe (60e Calderon), Nelson (72e Thornhill), Richardson

ARBITRE : M. Marrufo (É-U)

AVERTISSEMENTS : Saunders, Springer, Byers

LES BUTS : 14e Pesoli (1-0), 47e Donatelli (2-0)


Après avoir éliminé les (très) modestes Nicaraguayens d'Esteli, Montréal faisait son entrée dans le grand bal des champions : fini le tour préliminaire, cette fois c'est la phase de groupes, avec les 16 meilleurs. Premier adversaire, théoriquement le plus abordable dans le groupe C : Joe Public. Équipe la plus connue de son état (Trinité-et-Tobago), elle constituait tout de même un point d'interrogation géant.

Que valait-elle réellement ? Se fier à sa victoire plantureuse au tour précédent contre New England était certainement trop simpliste. Bon, évidemment, il fallait sortir l'équipe de MLS. Mais les chiffres gargantuesques de cette qualification montraient l'adversaire du jour certainement plus fort qu'il n'était. Autre point de repère, certainement plus réaliste et conforme à la réalité : une victoire 1-0 contre les Puerto Rico Islanders en demi-finale de la Coupe des Caraïbes (quelques semaines après que les mêmes Portoricains nous aient sortis en quart de finale de la D1 des USL).

Cette saison, un peu comme ça l'a été à Montréal jusque ces dernières semaines, ce parcours continental est un peu le lot de consolation de Joe Public, qui va plutôt mal en championnat. Équipe dont Byers et Gregory (qui ont joué dans la compétition trinidadienne) disaient qu'elle avait des talents offensifs et des carences défensives, elle végète dans le bas du ventre mou de son championnat, n'encaisse pas trop de buts et a toutes les peines du monde à trouver le chemin des filets. Ses attaquants ne marquent pas et elle doit compter sur le médian droit Baptiste pour alimenter le marquoir.

Quoi qu'il en soit, elle compte plusieurs joueurs aux portes de l'équipe nationale (et l'un ou l'autre retraité), qui était tout de même présente à la dernière Coupe du monde, et est encore dans la course pour se qualifier pour la prochaine. À Montréal, et au Canada, on ne peut pas en dire autant. Quand on résume l'ensemble de ces données, on peut se dire que l'adversaire du jour était assez fort mais largement prenable. Le tout était, évidemment, de bien jouer.

Malheureusement pour ce premier grand rendez-vous continental, dame Nature a été très méchante. Elle a envoyé un nuage noir comme la nuit (on aurait dit qu'elle était déjà tombée alors que le soleil était encore censé bleuter le ciel) rempli de trombes d'eau qui se sont déversées à peu près à l'heure à laquelle les gens se décident à s'en aller au stade. Avec un tel déluge, beaucoup ont préféré rester à l'abri. Et au stade, seule la tribune couverte était bien remplie, en plus du bloc 114 où se regroupent les plus fidèles supporters de l'équipe.

Si elle s'est calmée par la suite, la pluie, associée à un vent rafraîchissant, n'a sans doute pas aidé les visiteurs, dont la moitié des joueurs étaient gantés au moment de rentrer sur la pelouse (et presque tous à l'entame de la deuxième mi-temps). Cependant, selon les propos de leur entraîneur, cela ne les a pas dérangés plus que ça, il fallait juste s'acclimater. Mais le temps d'y parvenir, et Montréal avait déjà frappé. Aussi bien en première qu'en deuxième mi-temps, les joueurs de John Limniatis n'ont pas laissé le temps à leur adversaire de respirer et ont commencé très fort.

On jouait depuis à peine plus de 3 minutes que Figueroa se trouait sur un centre de Braz. Il repoussa suffisamment le ballon pour le mettre hors de portée de Byers, mais il arriva à Gjertsen, qui ne put en profiter. Les corners se succédaient et, hormis un tir de Wolfe qu'il regarda passer au dessus de sa cage, Jordan n'eut que très peu d'activité.

Une image m'est rapidement venue à l'esprit en voyant Montréal évoluer en début de rencontre. Et elle est restée pour l'ensemble du match, et n'en décolle pas. C'est celle d'un enfant d'une douzaine d'années, penché sur son cahier, en train de faire un devoir et tellement concentré dessus que rien ne peut le distraire. Il fait preuve de la plus grande application (c'est Le mot-clef à ressortir de tout ça, selon moi), écrit calmement, avec sa plus belle plume, des lettres soigneusement dessinées. Pas de fantaisie, de précipitation, de bâclage, non, vraiment un élève appliqué.

Durant les premières minutes, si Montréal avait pris son adversaire à la gorge, aucune des deux équipes ne se lançait dans des risques inconsidérés. Cela s'observait beaucoup de part et d'autre mais, plus mobile, l'équipe locale s'offrait davantage d'occasions de titiller le gardien visiteur. Il ne fallait pas s'en priver car c'est lui qui eut le plus de peine à entrer dans le match et sa propension à prendre le ballon en deux temps (apparemment typique des écoles d'Amérique du Sud et centrale) ne donnait pas des gages de sûreté.

Autre joueur qui a tardé à trouver ses marques (mais il s'est très bien repris par la suite), l'arrière gauche Springer. Et sur le flanc droit montréalais, Braz et Donatelli s'en donnaient à cœur-joie. Le premier avait retrouvé ses sensations de la Gold Cup 2005 où, sous le maillot de l'équipe nationale, il se permettait des montées à bon escient (ce dont les émissaires de Toronto s'étaient d'ailleurs bien souvenu au moment de l'embrigader). Le second profitait du soutien de son partenaire pour créer des brèches ou s'y engouffrer. En allant dans l'une d'elles, superbement servir par Grande, il obligea Figueroa à sortir du bras à la limite de son rectangle (et même en dehors, où il toucha le ballon involontairement du coude... tous les arbitres n'auraient pas laissé passé ça).

Mais tant mieux, finalement. Le ballon était sorti en touche, le gardien regagnait son domaine et Donatelli joua rapidement, espérer voir Grande tirer avant que Figueroa ne soit revenu. C'était un peu rêver, mais cela offrit un corner à Montréal. Di Lorenzo le botta, Donatelli (de la tête) puis Brillant (du pied) tentèrent de maîtriser le ballon et c'est finalement Pesoli qui y alla d'une reprise spectaculaire, une volée acrobatique qui se logea ni une ni deux au fond des filets. Goaaaaaaaaaaal ! 1-0.

On ne jouait pas depuis un quart d'heure, et cette avance était méritée. Certes, l'adversaire a mis du temps à rentrer dans son match. Mais Montréal jouait extrêmement bien jusque-là : les joueurs se trouvaient facilement, il n'y avait quasiment aucune perte de balle, aucun geste précipité, aucune passe n'importe où, pas de tentatives de dribbles inutiles ou de tirs hasardeux. Non, c'était vraiment très appliqué.

On ne peut en dire autant de Figueroa qui, après un effort personnel de Byers ponctué par un tir qui s'en allait à côté de son but, dévia très maladroitement le ballon en corner. Sur celui-ci, une autre de ses fameuses prises de balle en deux temps causa encore de l'émoi.

Mais à partir de ce moment, on commença à avoir deux équipes sur le terrain, et un match très intéressant (enfin... encore plus qu'il l'était déjà). Car Joe Public vaut beaucoup mieux que ce qu'il a montré durant le premier quart de la rencontre. Et il a développé un jeu pourvu de nombreuses qualités. Dommage pour eux qu'il y avait déjà un but à rattraper mais c'était tout le mérite de Montréal, à qui on peut donner une excellente note pour son entame de match.

La défense, qui n'avait guère eut beaucoup de travail jusque-là, allait pouvoir se mettre à l'ouvrage, dirigée par un Pizzolitto qui a fait honneur à son brassard de capitaine. À ses côtés, Pesoli, outre son but, a une fois de plus élevé son niveau comme il en est capable dans les grands rendez-vous. À gauche, Gatti avait une tâche difficile, avec le dangereux Baptiste en face de lui. S'il a souvent eu besoin d'aide pour l'arrêter (mais on a pris l'habitude de voir deux joueurs de l'Impact dans ce coin de terrain quand il faut défendre), il s'est très bien acquitté de sa mission, d'autant que le très mobile Richardson se trouvait aussi souvent dans ses parages. Et que dire de son apport en fin de match quand, replacé au milieu défensif, il faisait preuve d'une disponibilité qui permettait de gagner un temps précieux.

Tout n'était cependant pas parfait, et Joe Public allait tenter d'en profiter. Comme contre Esteli, on a vu qu'à ce niveau, contrairement aux USL, la moindre erreur porte vite à conséquence. Et Matt Jordan, même s'il a peu été sollicité, a dû sortir quelques arrêts de toute grande classe. Le premier suite à un corner repris puissamment de la tête par Harvey (que Donatelli a curieusement abandonné au moment où le corner a été tiré). Sur sa ligne, le gardien américain a eu un réflexe salvateur.

Il a aussi dû effectuer une sortie sans hésitation quand, pressé par Richardson, Pizzolitto lui remettait le ballon de la tête. Malgré tout, le ballon était, comme en début de match, la plupart du temps bien loin du but de Jordan. Sauf que, avec le temps, il était de plus en plus souvent dans les pieds des joueurs de Joe Public. Le match était moins déséquilibré.

Montréal était toujours dangereux, aussi. Un coup franc de la droite de Grande provoqua un cafouillage monstre dans la défense visiteuse et Donatelli, au deuxième poteau, ne put en profiter. Il fallut un excellent retour et un placement de tout premier ordre d'Harvey pour empêcher Byers, qui filait dans le rectangle, d'aller plus loin.

Malgré la défaite de leur équipe, les défenseurs centraux de Joe Public peuvent être crédités d'un très bon match. D'ailleurs, nos attaquants n'ont quasiment jamais été en position dangereuse. Les arrières devront quand même plaider coupable sur le deuxième but (mais le gardien ne fera pas son travail, contrairement à Jordan). En outre, comme l'attaque des Trinidadiens est plutôt anémique, ils se sont souvent portés à l'avant pour lui prêter main forte. Sans succès, c'est vrai, mais leurs nombreuses montées couplées à leur travail défensif de bonne facture sont à souligner.

Après qu'il soit rentré dans son match, Springer n'a pas été mauvais non plus (sauf que le temps qu'il entre dans la deuxième mi-temps, il n'a pas eu le pied assez solide pour contrer le tir de Donatelli sur le deuxième but). Seul l'arrière droit, Mitchell, était bien plus discret. D'ailleurs, il a laissé beaucoup trop de latitude à Brillant sur le centre menant au 2-0.

Nous n'en sommes pas encore là. Il reste un peu plus de 5 minutes en première mi-temps et Baptiste tenta sa chance des 20m, sans problème pour Jordan. On est rapidement de l'autre côté avec Gjertsen, qui cède à Byers à la limite du hors-jeu. Mais le temps qu'il contrôle, plusieurs défenseurs avaient eu le temps de revenir. Il céda alors à Donatelli, sur la droite, mais lui aussi très entouré et qui ne put qu'envoyer un tir écrasé.

À une minute du repos, Wolfe a tenté sa chance de loin. Son envoi, contré, est arrivé dans les pieds de Dwarika qui vit devant lui un espace entouré d'une forêt de jambes. Son envoi alla droit dans les bras de Jordan. Mais une déviation là-dessus aurait pu causer beaucoup de dégâts.

Même si Gjertsen, après une belle combinaison avec Byers, envoya un tir travaillé que Figueroa capta sans problème, c'est bien Joe Public qui était le plus menaçant dans ces dernières minutes. Un gros effort individuel de Richardson sur la gauche aboutit à un centre qui traversa le petit rectangle en passant très dangereusement devant tout le monde. Il toucha la jambe de Pesoli, heureusement pas assez suffisamment pour être dévié dans le cadre du but. Mais cela permit de l'éloigner de Dwarika, qui attendait au deuxième poteau où personne ne le surveillait. Il ne put, heureusement, en profiter. Mais c'était on ne peut plus dangereux et Jordan engueula copieusement toute sa défense, avant de replacer tout le monde pour le corner.

Pas de mal finalement, mais la mi-temps était la bienvenue. Le match était digne d'une compétition internationale entre un club canadien et un autre de Trinité-et-Tobago. Malgré une entrée en mode mineur de Joe Public, les deux équipes ont montré qu'elles savaient jouer au football et l'avance montréalaise était, bien entendu, on ne peut plus réjouissante. L'idéal étant bien entendu de l'accroître rapidement pour se mettre à l'abri de toute mauvaise surprise.

En attendant, c'était à l'abri de la pluie que se trouvaient les 22 acteurs. Et du froid, presque polaire, pour les joueurs des Caraïbes. Après s'y être acclimatés, leur retour sur le terrain en début de deuxième mi-temps ressemblait à un retour dans le congélateur. Voyant qu'ils n'aimaient pas ça, les Montréalais ont aussitôt fait des les enfermer, avant de s'asseoir sur la porte !

On ne rejouait même pas depuis deux minutes que Brillant - qui a connu les rigueurs climatiques du championnat de Norvège - s'échappa sur le côté gauche, se joua de Mitchell et centra pour la tête de Gjertsen. La reprise appuyée de celle-ci fut contrée par les pieds de Donatelli qui, bravo à lui, réussit à conserver le ballon, puis à envoyer un tir, que Springer contra bien mollement. Ce qui fit que le ballon continua sa course en direction du but mais prit une trajectoire trompant Figueroa qui, on ne sait trop pourquoi, avait décidé de se baisser. Mais l'essentiel était bien le but : 2-0, le départ idéal pour cette deuxième mi-temps !

Une minute plus tard, Donatelli lança Gjertsen dans le trou mais l'attaquant tira sur le gardien visiteur. Par la suite, Montréal a surtout défendu. Ne rechignant déjà pas à travailler en perte de balle avant que leur équipe ait pris deux buts d'avance, Di Lorenzo, Brillant, Gjertsen et Byers ont encore davantage contribué défensivement. Donatelli un peu moins, mais il n'en eut pas autant l'occasion puisque, peu après l'heure de jeu, il était remplacé par Biello, revenu juste à temps pour disputer ce qui est, pour le moment, la rencontre la plus prestigieuse de l'histoire du club. Il méritait bien d'être sur le terrain et cela relève encore un peu le goût de cette soirée de l'y voir en état de jouer.

Mis à part un coup franc bondissant de Grande (et saisi par Figueroa, en deux temps cela va presque de soi), la suite de la rencontre allait voir Joe Public courir après son retard, et Montréal faire bloc derrière pour l'empêcher (avec succès) de le rattraper. Les visiteurs prenaient quelques risques, notamment avec les montées fréquentes de Thomas, mais il faut dire que ce surnombre était d'un apport considérable pour son équipe.

D'autant plus que son entente avec Richardson semble excellente. On a d'ailleurs vu beaucoup de combinaisons offensives entre les deux après la pause. À commencer par celles qui, après plusieurs échanges entre le défenseur et l'attaquant, a vu Richardson envoyer un tir croisé que Jordan dut détourner du pied : un autre très grand arrêt du numéro un montréalais. Il permettait à ses couleurs de conserver leur confortable avance et c'était on ne peut plus précieux.

Baptiste a été bien plus discret en deuxième mi-temps, sa seule menace étant un tir hors-cadre à 20 minutes du terme. Il était très bien tenu, et il fallait l'avoir à l'œil. Pendant les 45 premières minutes, il a étalé ses qualités techniques, sa vitesse, son sens du jeu. Il a aussi celui du but mais le bon travail de la défense de Montréal ne lui a pas laissé le montrer !

Toutefois, on ne peut pas le créditer d'un match décevant. Il faisait partie des 4 joueurs de Joe Public que j'avais entourés sur la feuille de match avant le coup d'envoi. Thomas était un des autres : on en a déjà parlé, c'est du solide. L'autre homme fort des visiteurs (un des meilleurs joueurs sur le terrain d'ailleurs) était Dwarika. Ancien de l'équipe nationale qui a sillonné le globe (il a même joué en Chine), il a une présence incroyable sur le terrain. Presque tous les ballons passent par lui. Et même s'il a eu du mal à ajuster quelques-unes de ses passes, le meneur de jeu de Joe Public justifiait ses 70 sélections (la dernière remontait à 2004) en équipe nationale.

Le quatrième n'était pas Richardson. Oui, bon, il en avait planté quelques-uns contre New England mais avec deux buts en championnat cette année, il connaît quelques pannes de moteur. Et puis, il avait beaucoup bénéficié du laxisme de l'adversaire. Cependant, il m'a impressionné positivement. Très mobile, il est assez déroutant pour une défense. Son tir obligeant la parade du pied de Jordan a fait pencher la balance dans le bon sens car malgré tout, sa mission première était de marquer, et il s'est quand même procuré peu d'occasions (tout comme son compère Nelson, mais la remarque positive sur la défense de Joe Public écrite plus haut vaut tout autant pour le duo Pesoli - Pizzolitto).

Non, le quatrième était le médian défensif (et capitaine) Saunders. Et lui, il m'a franchement déçu. Alors qu'il bénéficiait de beaucoup de latitude au milieu (Di Lorenzo a beaucoup reculé pour aider au travail défensif), il n'a non seulement pas su en profiter pour apporter un soutien créatif à son équipe (se reposant beaucoup trop sur Dwarika) mais en plus, il n'a pas bien joué le rôle de bouchon devant les défenseurs, et a largement perdu sa bataille à distance contre Grande. Avec Wolfe, Mitchell et Nelson, il est un des quatre visiteurs qui n'ont pas eu l'impact nécessaire sur le match. D'ailleurs, trois d'entre eux ont été remplacés (ça aussi ça change des USL où parfois un entraîneur sort ses meilleurs joueurs...)

Du côté de Montréal, chacun a très bien rempli son rôle. Et quand il y a eu des erreurs, c'est Jordan qui s'acquittait parfaitement de sa tâche. Les onze joueurs ont apporté leur pierre à l'édifice, et c'est probablement une des raisons qui ont fait la différence entre les deux équipes. Et si Byers a été critiqué - c'est vrai qu'il était plus fébrile qu'à l'habitude - il ne faut pas oublier que ses adversaires le connaissaient bien et lui avait réservé un traitement particulier. Il a quand même été meilleur buteur de leur championnat l'an dernier...

Malgré les montées de Thomas, qui se procura une belle occasion quand, au cœur du rectangle, il reçut un ballon de la tête de Richardson qu'il envoya dans les nuages, Joe Public dut attendre les dernières minutes pour se montrer dangereux à nouveau. Et c'est encore la paire Richardson - Thomas qui allait faire des ravages.

Une nouvelle fois, un ballon de l'attaquant pour le défenseur mit celui-ci en position de tir. Mais au lieu d'envoyer le ballon en direction du marquoir, cette fois, il décocha un tir qui prenait la direction du plafond du but. Et Jordan dut sortir son troisième arrêt de grande classe de la soirée pour garder sa cage inviolée. Il n'a toujours pas encaissé en trois matches de Ligue des champions...

Il dut encore se montrer attentif sur un tir de loin de Thornhill mais c'est Byers qui allait hériter de la dernière occasion de la rencontre, après un dernier gros effort sur la gauche (il avait encore de bonnes jambes après 90 minutes sous la pluie sur un tel terrain) qui lui permit d'arriver à l'entrée du rectangle, mais il envoya une frappe écrasée. Ses équipiers jouaient intelligemment la montre mais lui, en fin de match, a voulu trop en faire et s'est distingué par une carte jaune stupide. Dommage.

La victoire était de toute façon acquise et quand l'arbitre américain siffla les trois coups qui signifiaient la fin du match, tout le monde pouvait laisser éclater sa joie ! Joueurs, supporters (qui avaient créé une excellente ambiance) et autres pouvaient savourer ce succès, qui venait couronner un excellent match de football. Qu'importe la météo, cette soirée était sans nul doute la plus belle au stade Saputo. Et Montréal, grâce à son application, a mérité sa note parfaite : les trois points de la rencontre.

 
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