Les décisions se font attendre
Publié : 04 juin 2006 14:23
Martin Smith
Le Journal de Montréal
04/06/2006 07h03
Des délais dans les prises de décision concernant un futur stade de soccer et un stade de remplacement pour le Mondial junior 2007 constituent la norme plutôt que l'exception à Montréal.
Fin mai était la période prévue pour les annonces du choix de l'emplacement où sera érigé le futur stade Saputo -Parc olympique ou Technoparc?- et du stade désigné pour accueillir les duels de ronde initiale d'un groupe ainsi qu'un match de huitième de finale et de quart de finale du Mondial junior 2007.
Or, au début de juin, on ne sait toujours pas, dans un cas comme dans l'autre, quand ces décisions seront prises et quand on pourra en faire l'annonce.
Aux dernières nouvelles, Joey Saputo croyait être en mesure de faire, lors de la deuxième semaine de juin, une annonce au sujet du futur domicile de l'Impact, dont la construction est financée à moitié par un don privé de 7,5M$ de la famille Saputo.
Or, aucune conférence de presse n'est prévue pour la semaine prochaine. Il faudra donc attendre au milieu du mois (au plus tôt) pour savoir si le stade Saputo atterrira à l'ombre du Stade olympique plutôt qu'à côté des édifices de Téléglobe et de Mel's Studio de cinéma, tout juste au sud du pont Victoria, comme prévu dans le projet initial annoncé en grande pompe le 3 mai 2005.
De nombreux facteurs militent en faveur du site olympique (accès par métro et autobus, stationnements déjà existants, terrains non contaminés, par exemple) mais personne ne peut encore prévoir avec certitude que l'Impact déménagera dans l'est plutôt que dans le sud-ouest.
Percival-Molson ou Claude-Robillard?
Le Journal de Montréal révélait à la mi-mai que tout ne tournait pas rond au comité montréalais d'organisation du Mondial junior 2007.
Le président Pari Arshagouni a même décidé de démissionner pour ne pas placer le comité national dans une position difficile.
Le noeud du problème: le choix à faire entre le stade Percival-Molson, privilégié par la FIFA, et le stade Claude-Robillard, privilégié par une grande majorité des membres du conseil d'administration du comité montréalais, pour accueillir un groupe de la seconde compétition en importance de la fédération internationale.
Arshagouni prétend qu'il n'exerçait pas une préférence personnelle en «poussant» pour la solution du stade de l'université McGill mais suivait une directive de la FIFA qui sommait le comité de mettre tous les efforts en oeuvre pour s'assurer que le lieu de compétition soit le stade Percival-Molson.
Dans l'autre camp, des administrateurs souhaitent que le stade Claude-Robillard soit choisi «afin que l'héritage du Mondial junior 2007 revienne principalement au monde du soccer et non à l'université McGill et aux Alouettes.»
Selon Dominic Maestracci, président de la Fédération québécoise de soccer, la FIFA «n'a jamais émis de directive officielle», a-t-il déjà déclaré. Donc, la solution Claude-Robillard n'est pas rendue sur une voie de garage.
Mise au point de Sieber
Afin de voir plus clair dans ce débat, Le Journal s'est adressé à Walter Sieber, le Québécois qui agit comme secrétaire du comité de la FIFA chargé de la supervision des compétitions jeunesse.
Sa réponse nous est parvenue plus tôt cette semaine d'Allemagne où il sera chef des coordonnateurs généraux des stades de la Coupe du monde 2006.
«La seule personne autorisée à faire des déclarations au sujet de la situation au Canada est Jack Warner, président du comité d'organisation de la FIFA», a écrit Sieber dans un courriel en rappelant qu'à la suite d'une récente visite d'inspection à Montréal, la FIFA a donné son accord pour McGill.
«Cependant, précise Sieber, si jamais les organisateurs veulent nous présenter un autre choix, il doit venir du comité national d'organisation et nous étudierons le dossier plus tard cette année, si nécessaire.»
# Le comité montréalais d'organisation du Mondial junior 2007 s'est trouvé un nouveau président en la personne de Francis Milien.
http://www.canoe.com/sports/nouvelles/a ... 70300.html
Le Journal de Montréal
04/06/2006 07h03
Des délais dans les prises de décision concernant un futur stade de soccer et un stade de remplacement pour le Mondial junior 2007 constituent la norme plutôt que l'exception à Montréal.
Fin mai était la période prévue pour les annonces du choix de l'emplacement où sera érigé le futur stade Saputo -Parc olympique ou Technoparc?- et du stade désigné pour accueillir les duels de ronde initiale d'un groupe ainsi qu'un match de huitième de finale et de quart de finale du Mondial junior 2007.
Or, au début de juin, on ne sait toujours pas, dans un cas comme dans l'autre, quand ces décisions seront prises et quand on pourra en faire l'annonce.
Aux dernières nouvelles, Joey Saputo croyait être en mesure de faire, lors de la deuxième semaine de juin, une annonce au sujet du futur domicile de l'Impact, dont la construction est financée à moitié par un don privé de 7,5M$ de la famille Saputo.
Or, aucune conférence de presse n'est prévue pour la semaine prochaine. Il faudra donc attendre au milieu du mois (au plus tôt) pour savoir si le stade Saputo atterrira à l'ombre du Stade olympique plutôt qu'à côté des édifices de Téléglobe et de Mel's Studio de cinéma, tout juste au sud du pont Victoria, comme prévu dans le projet initial annoncé en grande pompe le 3 mai 2005.
De nombreux facteurs militent en faveur du site olympique (accès par métro et autobus, stationnements déjà existants, terrains non contaminés, par exemple) mais personne ne peut encore prévoir avec certitude que l'Impact déménagera dans l'est plutôt que dans le sud-ouest.
Percival-Molson ou Claude-Robillard?
Le Journal de Montréal révélait à la mi-mai que tout ne tournait pas rond au comité montréalais d'organisation du Mondial junior 2007.
Le président Pari Arshagouni a même décidé de démissionner pour ne pas placer le comité national dans une position difficile.
Le noeud du problème: le choix à faire entre le stade Percival-Molson, privilégié par la FIFA, et le stade Claude-Robillard, privilégié par une grande majorité des membres du conseil d'administration du comité montréalais, pour accueillir un groupe de la seconde compétition en importance de la fédération internationale.
Arshagouni prétend qu'il n'exerçait pas une préférence personnelle en «poussant» pour la solution du stade de l'université McGill mais suivait une directive de la FIFA qui sommait le comité de mettre tous les efforts en oeuvre pour s'assurer que le lieu de compétition soit le stade Percival-Molson.
Dans l'autre camp, des administrateurs souhaitent que le stade Claude-Robillard soit choisi «afin que l'héritage du Mondial junior 2007 revienne principalement au monde du soccer et non à l'université McGill et aux Alouettes.»
Selon Dominic Maestracci, président de la Fédération québécoise de soccer, la FIFA «n'a jamais émis de directive officielle», a-t-il déjà déclaré. Donc, la solution Claude-Robillard n'est pas rendue sur une voie de garage.
Mise au point de Sieber
Afin de voir plus clair dans ce débat, Le Journal s'est adressé à Walter Sieber, le Québécois qui agit comme secrétaire du comité de la FIFA chargé de la supervision des compétitions jeunesse.
Sa réponse nous est parvenue plus tôt cette semaine d'Allemagne où il sera chef des coordonnateurs généraux des stades de la Coupe du monde 2006.
«La seule personne autorisée à faire des déclarations au sujet de la situation au Canada est Jack Warner, président du comité d'organisation de la FIFA», a écrit Sieber dans un courriel en rappelant qu'à la suite d'une récente visite d'inspection à Montréal, la FIFA a donné son accord pour McGill.
«Cependant, précise Sieber, si jamais les organisateurs veulent nous présenter un autre choix, il doit venir du comité national d'organisation et nous étudierons le dossier plus tard cette année, si nécessaire.»
# Le comité montréalais d'organisation du Mondial junior 2007 s'est trouvé un nouveau président en la personne de Francis Milien.
http://www.canoe.com/sports/nouvelles/a ... 70300.html