Napule, il y a rarerement de nuance dans tes propos. C'est blanc ou noir. Il y a une énorme différence entre le réseau scolaire dans les banlieux et à Montréal, je l'accorde. Il y a aussi une grande différence au civil.napule a écrit :C'est vrai qu'il y a beaucoup plus de jeunes enfants qui jouent au foot dans les banlieues, mais après le secondaires ils arrêtent complètement de jouer...Je ne veux pas généraliser mais le foot dans les banlieues(Rosemère, Mirabel, St-Thérèse) devient rarement une passion.Ces jeunes ne s'investissent pas à long terme. J'ai déjà travaillé avec des jeunes de la polyvalente de St-Jérôme et ceux de l'académie de Roberval à Montréal et il y a une méchante différence entre ce que signifie le foot pour eux. Pourtant ce sont tous des jeunes du secondaires. Ceux de St-Jérome affirment que c'est les parents qui les ont poussé à jouer au soccer. Tandis que les ados de Montréal jouent parce qu'ils veulent vraiment jouer par passion et continue d'investir dans le soccer même plus vieux. C'est intéressant je trouve. C'est encore une fois une question de valeurs et d'intérêt. Montréal est vraiment en train de devenir un "soccertown". La MLS à Montréal va simplement amplifier le désir des jeunes de jouer.
À Montréal, le soccer est le sport scolaire le plus populaire même avant le basket, et autres. Le coût est peu élevé, se passe après l'école dans les gymnases et le transport en commun est disponible et adapté. Le jeune peut pour moins de 100$ joué pour son école, avec ses amis, va au match de façon autonome, et revient à la maison pour souper. Le foot en Club l'hiver lorsque disponible coûte de 150$ à 600$ selon le niveau, se passe après souper et les matchs pour la plupart sont à Claude Robillard ou en banlieu(AAA).
En banlieu, c'est le contraire, le soccer scolaire est peu développé. Le territoire est énorme et requiert du transport scolaire qui augmente les coûts. Pour les matchs et pratiques et le retour à la maison, le transport régulier n'est plus disponible. La présence et collaboration des parents est alors nécessaire. Le scolaire y perd les avantages sur le civil que l'on retrouve à Montréal. C'est pourquoi les véritables passionnés joue en Club. Les infrastructures et services y sont généralement plus disponible.
Saint-Jérôme pour le foot est très particulier. La ville offre 2 structures autonomes pour ses 1300 joueurs. L'Association qui n'est que récréative avec environ 850 joueurs non-fédérés et le Mistral avec 435 joueurs intercités A et 15 AA. Plus loin des infrastructures de Rosemère que Montréal, maraudé par le FC Challenger, les passionnés n'y jouent pas à la Polyvalente.