Allemagne - Tchéquie
Publié : 23 juin 2004 0:12
L'histoire, parfois, bégaie. Elle tend à reproduire, à quatre ans d'intervalle, certains mêmes constats affligeants. Ces balbutiements navrants inquiètent les Allemands.
La Bundesliga ne générerait-elle plus de grands attaquants, elle qui, dans l'histoire encore récente, a offert à la légende du football der Bomber Gerd Müller, son homonyme Dieter, Klaus Allofs, Jürgen Klinsmann, Rudi Vller ou encore Oliver Bierhoff?
Bierhoff, justement.
Parrain du futur mondial allemand de 2006, Oliver Bierhoff détient une particularité de plus en plus convoitée... dont il se départirait avec le plus grand soulagement: il s'érige toujours en dernier attaquant de pointe allemand auteur d'un goal dans la phase finale d'un Euro.
Et quel but!
Un but en or, celui qui, à la 95e minute de la fin de l'édition, anglaise, de 1996 accorda dans les prolongations la victoire à l'Allemagne contre... la Tchèquie. La Mannschaft lauréate avait également, tout au long de son parcours ascensionnel vers la finale, pu compter sur la verve de Klinsmann, auteur de trois goals.
Bierhoff demeure ainsi, pour l'éternité, le premier buteur en or de la fabuleuse histoire du football.
Il n'a pas suscité d'émule dans son pays.
Battue deux fois, par l'Angleterre et le Portugal, lors de notre Euro 2000, l'Allemagne n'avait inscrit qu'un but, par Scholl contre la Roumanie.
Seul avant de pointe allemand qui aura entamé les trois rencontres du premier tour, Kevin Kuranyi brisera-t-il enfin le maléfice? «Je ne me sens pas dans la peau d'un bouc émissaire », assure le jeune buteur de Stuttgart. «D'abord parce que j'estime que je n'ai rien à me reprocher et certainement pas mon implication dans le jeu. Le coach m'a d'ailleurs réconforté en expliquant publiquement que si on voulait exploiter vraiment mon potentiel, il convenait de mieux m' alimenter. Mais je cultive un agréable pressentiment: je pense que je vais marquer ce soir! D'abord parce que les Tchèques vont nous ménager une réplique bien plus ouverte que les Lettons. Ensuite, parce que l'ensemble de notre formation se révélera bien plus inspirée dans ses aspirations offensives.»
Dans un tournoi, il importe que les attaquants... marquent. Au Mondial asiatique, les Allemands finalistes avaient inscrit quatorze goals. Dont neuf par leurs avants de pointe.
La Bundesliga ne générerait-elle plus de grands attaquants, elle qui, dans l'histoire encore récente, a offert à la légende du football der Bomber Gerd Müller, son homonyme Dieter, Klaus Allofs, Jürgen Klinsmann, Rudi Vller ou encore Oliver Bierhoff?
Bierhoff, justement.
Parrain du futur mondial allemand de 2006, Oliver Bierhoff détient une particularité de plus en plus convoitée... dont il se départirait avec le plus grand soulagement: il s'érige toujours en dernier attaquant de pointe allemand auteur d'un goal dans la phase finale d'un Euro.
Et quel but!
Un but en or, celui qui, à la 95e minute de la fin de l'édition, anglaise, de 1996 accorda dans les prolongations la victoire à l'Allemagne contre... la Tchèquie. La Mannschaft lauréate avait également, tout au long de son parcours ascensionnel vers la finale, pu compter sur la verve de Klinsmann, auteur de trois goals.
Bierhoff demeure ainsi, pour l'éternité, le premier buteur en or de la fabuleuse histoire du football.
Il n'a pas suscité d'émule dans son pays.
Battue deux fois, par l'Angleterre et le Portugal, lors de notre Euro 2000, l'Allemagne n'avait inscrit qu'un but, par Scholl contre la Roumanie.
Seul avant de pointe allemand qui aura entamé les trois rencontres du premier tour, Kevin Kuranyi brisera-t-il enfin le maléfice? «Je ne me sens pas dans la peau d'un bouc émissaire », assure le jeune buteur de Stuttgart. «D'abord parce que j'estime que je n'ai rien à me reprocher et certainement pas mon implication dans le jeu. Le coach m'a d'ailleurs réconforté en expliquant publiquement que si on voulait exploiter vraiment mon potentiel, il convenait de mieux m' alimenter. Mais je cultive un agréable pressentiment: je pense que je vais marquer ce soir! D'abord parce que les Tchèques vont nous ménager une réplique bien plus ouverte que les Lettons. Ensuite, parce que l'ensemble de notre formation se révélera bien plus inspirée dans ses aspirations offensives.»
Dans un tournoi, il importe que les attaquants... marquent. Au Mondial asiatique, les Allemands finalistes avaient inscrit quatorze goals. Dont neuf par leurs avants de pointe.