Articles FIFA, UEFA, etc.
Publié : 09 août 2005 1:38
Source : http://fr.uefa.com/magazine/news/Kind=1 ... 23806.html
Une D2 de première classe
Par Michael Harrold
Le Championship a des arguments à faire valoir à la veille de la reprise samedi. En D2 anglaise, l'affluence a augmenté de 10% la saison passée, dépassant celle de la Serie A italienne et grâce à un bon accord avec les chaînes de télévision, des internationaux commencent à affluer.
"Tous à égalité"
"Ce championnat est imprévisible et c'est ça qui le rend attractif", explique à uefa.com Michael Dunford, directeur général du Plymouth Argyle FC. "Lorsque le championnat démarre nous sommes tous à égalité et personne ne peut prédire l'issue de la saison. Ce n'est pas le cas en première division. Certains des meilleurs joueurs anglais évoluent en Championship et c'est une compétition très, très relevée."
Champions en compétition
Les anciens champions de première division que sont le Derby County FC, le Leeds United AFC, le Wolverhampton Wanderers FC et le Sheffield Wednesday FC font tous partie des équipes qui se disputeront la montée en Premiership. Leur affluence moyenne dépasse celle de nombreux clubs de première division et surpasse même celle de nombreux grands clubs européens.
L'audience en chiffres
D'après l'Association des statisticiens du football, le Championship était la quatrième audience du football européen de la saison dernière, attirant davantage de public que la Serie A italienne. Seule la Premiership, la Bundesliga et la Primera División ont fait mieux en termes de places vendues. Les matches de deuxième division anglaise ont été regardés par 9,8 millions de spectateurs, contre 9,77 en Serie A et 8,17 en Ligue 1 française. Les audiences télévisées ont considérablement augmenté. A tel point que la Ligue a signé un nouveau contrat avec ITV et Sky Sports en juin pour un montant estimé à 159M€ sur trois ans à partir de la prochaine saison, soit une augmentation de 40% par rapport au tarif précédent.
Leeds en progrès
Mercredi, les équipes promues cette année avaient déjà vendu 16 000 abonnements et attendent jusqu'à 25 000 spectateurs, tandis que les plus petits clubs subissent une augmentation considérable de l'affluence. "Il y a cinq ans, Plymouth évoluait devant 4 500 supporteurs, l'an passé ils étaient 16 000", explique Dunford. Même son de cloche à Elland Road où Leeds, descendu en 2004, a comblé ses dettes et vise l'une des six premières places.
Nouvelle réalité
Les attentes de cette nouvelle campagne contrastent nettement avec le pessimisme qui avait entouré le lancement de la saison 2002/03. Après la faillite d'ITV Digital, qui avait conclu un accord sur trois ans de 454M€, les clubs ont dû soudainement s'adapter à une nouvelle réalité financière. L'écart entre la première et la seconde division anglaise n'avait jamais paru aussi grand. De grands clubs anglais ne s'en sont d'ailleurs toujours pas remis. Derby, par exemple, continue d'éponger des dettes avoisinant les 58M€. Les anciens champions d'Europe du Nottingham Forest FC, relégués l'an passé, ne parviennent pas à stopper leur chute.
Le coup de Palace
Les dettes de Derby n'ont pas empêché les supporteurs de venir voir les Rams qui ont vendu 17 000 abonnements en vue de la saison qui débute samedi. Alors que les fans affluent, la décision du buteur international anglais Alan Johnson de rester au Crystal Palace FC l'année de la Coupe du Monde de la FIFA montre bien que les joueurs ne fuient plus ce championnat.
L'aubaine de la promotion
La montée reste cependant l'objectif. Quelle meilleure manière pour finir la saison que de disputer l'un des matches les plus excitant de la planète : le match de barrage final et son chèque de 50M€ ? Une somme que même l'UEFA Champions League ne peut pas offrir. Certes la deuxième division semble se situer un cran en dessous de ce qu'offrent les grands championnats européens, mais en matière de suspense et d'émotion, elle sait y faire.
Une D2 de première classe
Par Michael Harrold
Le Championship a des arguments à faire valoir à la veille de la reprise samedi. En D2 anglaise, l'affluence a augmenté de 10% la saison passée, dépassant celle de la Serie A italienne et grâce à un bon accord avec les chaînes de télévision, des internationaux commencent à affluer.
"Tous à égalité"
"Ce championnat est imprévisible et c'est ça qui le rend attractif", explique à uefa.com Michael Dunford, directeur général du Plymouth Argyle FC. "Lorsque le championnat démarre nous sommes tous à égalité et personne ne peut prédire l'issue de la saison. Ce n'est pas le cas en première division. Certains des meilleurs joueurs anglais évoluent en Championship et c'est une compétition très, très relevée."
Champions en compétition
Les anciens champions de première division que sont le Derby County FC, le Leeds United AFC, le Wolverhampton Wanderers FC et le Sheffield Wednesday FC font tous partie des équipes qui se disputeront la montée en Premiership. Leur affluence moyenne dépasse celle de nombreux clubs de première division et surpasse même celle de nombreux grands clubs européens.
L'audience en chiffres
D'après l'Association des statisticiens du football, le Championship était la quatrième audience du football européen de la saison dernière, attirant davantage de public que la Serie A italienne. Seule la Premiership, la Bundesliga et la Primera División ont fait mieux en termes de places vendues. Les matches de deuxième division anglaise ont été regardés par 9,8 millions de spectateurs, contre 9,77 en Serie A et 8,17 en Ligue 1 française. Les audiences télévisées ont considérablement augmenté. A tel point que la Ligue a signé un nouveau contrat avec ITV et Sky Sports en juin pour un montant estimé à 159M€ sur trois ans à partir de la prochaine saison, soit une augmentation de 40% par rapport au tarif précédent.
Leeds en progrès
Mercredi, les équipes promues cette année avaient déjà vendu 16 000 abonnements et attendent jusqu'à 25 000 spectateurs, tandis que les plus petits clubs subissent une augmentation considérable de l'affluence. "Il y a cinq ans, Plymouth évoluait devant 4 500 supporteurs, l'an passé ils étaient 16 000", explique Dunford. Même son de cloche à Elland Road où Leeds, descendu en 2004, a comblé ses dettes et vise l'une des six premières places.
Nouvelle réalité
Les attentes de cette nouvelle campagne contrastent nettement avec le pessimisme qui avait entouré le lancement de la saison 2002/03. Après la faillite d'ITV Digital, qui avait conclu un accord sur trois ans de 454M€, les clubs ont dû soudainement s'adapter à une nouvelle réalité financière. L'écart entre la première et la seconde division anglaise n'avait jamais paru aussi grand. De grands clubs anglais ne s'en sont d'ailleurs toujours pas remis. Derby, par exemple, continue d'éponger des dettes avoisinant les 58M€. Les anciens champions d'Europe du Nottingham Forest FC, relégués l'an passé, ne parviennent pas à stopper leur chute.
Le coup de Palace
Les dettes de Derby n'ont pas empêché les supporteurs de venir voir les Rams qui ont vendu 17 000 abonnements en vue de la saison qui débute samedi. Alors que les fans affluent, la décision du buteur international anglais Alan Johnson de rester au Crystal Palace FC l'année de la Coupe du Monde de la FIFA montre bien que les joueurs ne fuient plus ce championnat.
L'aubaine de la promotion
La montée reste cependant l'objectif. Quelle meilleure manière pour finir la saison que de disputer l'un des matches les plus excitant de la planète : le match de barrage final et son chèque de 50M€ ? Une somme que même l'UEFA Champions League ne peut pas offrir. Certes la deuxième division semble se situer un cran en dessous de ce qu'offrent les grands championnats européens, mais en matière de suspense et d'émotion, elle sait y faire.