La petite histoire de Saint-Trond
Publié : 11 juillet 2003 13:05
Pour ceux qui ne la connaissent pas, Saint-Trond est une petite équipe belge que j'aime beaucoup.
Pourquoi ? Pour de nombreuses raisons ! D'abord, parce que c'est un petit club dans une région où, à part des vergers pleins de pommiers et des fermes, il n'y a pas grand-chose. Son budget, pour vous donner une idée, tourne autour des 5.5M CAD$. Ensuite, parce que c'est un club "historique" du championnat de Belgique, en ce sens qu'il y a passé de nombreuses années en D1 depuis la fin des années 50 (avec plusieurs aller-retour aux échelons inférieurs).
Son stade, le Staaienveld, est hyper célèbre en Belgique car c'est là que les supporters sont les plus près du terrain et sa configuration en a fait un enfer pour les équipes adverses (faut dire que les partisans sont en plus particulièrement en voix).
C'est d'ailleurs de cette équipe dont Daniel parlait dans un message assez ancien en montrant son nouveau stade (elle va refaire les tribunes une par une) à un prix qui le laissait sans voix.
Mais surtout, parce que, à l'image de l'Athletico Bilbao, il n'engage que des joueurs originaires de la région, à savoir le Limbourg (province) et la Hesbaye (d'où est originaire Marc Wilmots, c'est d'ailleurs là qu'il a fait ses premières armes, tout comme Danny Boffin).
Et, depuis quelques années, le club mise aussi beaucoup sur les jeunes. C'est là qu'on retrouve le plus d'internationaux espoirs et comme ils s'y sentent bien, ils restent. L'équipe ne bouge pas, a un bon entraîneur (aussi de la région) et a progressé au fil des ans. Récompense la saison dernière : la finale de la coupe de Belgique et un bon classement, synonyme de coupe Intertoto.
C'est là que ça devient drôle. Le tirage au sort leur a désigné Tobol Kostanay. Pour ceux qui l'ignorent (c'est-à-dire sûrement tout le monde, à moins qu'un agent de voyage que je ne nommerai pas organise des voyages dans cette contrée...), c'est au Kazakhstan.
Et le Kazakhstan, c'est loin. Et surtout, très reculé. Un voyage de l'Impact à El Paso est une promenade de santé comparé à ça.
Déjà, seulement 13 joueurs vont faire le voyage (ils doivent avoir peur d'en perdre en route). Mais surtout, ils ne savent pas comment ils vont rentrer ni... où ils vont dormir !
C'est que le match commence à 19h00 et que le dernier avion part à 21h15. Le suivant n'est que trois jours plus tard... Evidemment, impossible de prendre le premier à temps. Et il n'y a aucun hôtel digne de ce nom dans cette bourgade. Ce qui fait que les pauvres joueurs n'ont nulle part où loger !
Le directeur sportif Guy Mangelschots explique que <i>"Il va falloir négocier dur pour garder l'avion au sol jusqu'à ce que nous puissions le prendre. Entre temps, j'ai déjà vieilli de dix ans !"</i>
Et on dit que comparés aux clubs d'Amérique du Nord, les clubs européens ont la vie facile... Ce n'est pas toujours le cas !
Pourquoi ? Pour de nombreuses raisons ! D'abord, parce que c'est un petit club dans une région où, à part des vergers pleins de pommiers et des fermes, il n'y a pas grand-chose. Son budget, pour vous donner une idée, tourne autour des 5.5M CAD$. Ensuite, parce que c'est un club "historique" du championnat de Belgique, en ce sens qu'il y a passé de nombreuses années en D1 depuis la fin des années 50 (avec plusieurs aller-retour aux échelons inférieurs).
Son stade, le Staaienveld, est hyper célèbre en Belgique car c'est là que les supporters sont les plus près du terrain et sa configuration en a fait un enfer pour les équipes adverses (faut dire que les partisans sont en plus particulièrement en voix).
C'est d'ailleurs de cette équipe dont Daniel parlait dans un message assez ancien en montrant son nouveau stade (elle va refaire les tribunes une par une) à un prix qui le laissait sans voix.
Mais surtout, parce que, à l'image de l'Athletico Bilbao, il n'engage que des joueurs originaires de la région, à savoir le Limbourg (province) et la Hesbaye (d'où est originaire Marc Wilmots, c'est d'ailleurs là qu'il a fait ses premières armes, tout comme Danny Boffin).
Et, depuis quelques années, le club mise aussi beaucoup sur les jeunes. C'est là qu'on retrouve le plus d'internationaux espoirs et comme ils s'y sentent bien, ils restent. L'équipe ne bouge pas, a un bon entraîneur (aussi de la région) et a progressé au fil des ans. Récompense la saison dernière : la finale de la coupe de Belgique et un bon classement, synonyme de coupe Intertoto.
C'est là que ça devient drôle. Le tirage au sort leur a désigné Tobol Kostanay. Pour ceux qui l'ignorent (c'est-à-dire sûrement tout le monde, à moins qu'un agent de voyage que je ne nommerai pas organise des voyages dans cette contrée...), c'est au Kazakhstan.
Et le Kazakhstan, c'est loin. Et surtout, très reculé. Un voyage de l'Impact à El Paso est une promenade de santé comparé à ça.
Déjà, seulement 13 joueurs vont faire le voyage (ils doivent avoir peur d'en perdre en route). Mais surtout, ils ne savent pas comment ils vont rentrer ni... où ils vont dormir !
C'est que le match commence à 19h00 et que le dernier avion part à 21h15. Le suivant n'est que trois jours plus tard... Evidemment, impossible de prendre le premier à temps. Et il n'y a aucun hôtel digne de ce nom dans cette bourgade. Ce qui fait que les pauvres joueurs n'ont nulle part où loger !
Le directeur sportif Guy Mangelschots explique que <i>"Il va falloir négocier dur pour garder l'avion au sol jusqu'à ce que nous puissions le prendre. Entre temps, j'ai déjà vieilli de dix ans !"</i>
Et on dit que comparés aux clubs d'Amérique du Nord, les clubs européens ont la vie facile... Ce n'est pas toujours le cas !