Incident Togo-Mali
Publié : 16 octobre 2007 20:48
Les déplacements de la sélection canadienne en amérique centrale sont souvent pénible, mais heureusement il n'y a jamais eu d'incident aussi grave. J'avais déja vu des commentaires de joueurs africains déclaré que parfois, en déplacement, c'est préférable de lever le pied, quitte à perdre le match parce que tout indique qu'une de défaite de la sélection locale dégénèrera en violence.
Je me demande s'ils attendent (la FIFA) des morts avant de réagir?
http://www.lequipe.fr/Football/breves20 ... 01Dev.html
Foot - MAL - Kanouté : «C'était très grave»
L'international malien du FC Séville, Frédéric Kanouté, a assuré mardi que l'envahissement du terrain par des supporters togolais vendredi à Lomé, après le match Togo - Mali, était ce qu'il avait connu de pire sur un terrain de foot. «Franchement c'est le pire moment que j'ai vécu jusqu'ici», a déclaré le joueur franco-malien du FC Séville. «Jamais je n'avais connu ce genre de problèmes sur un terrain. Après le match, j'étais plus triste qu'autre chose. Je ne pouvais pas être content même avec la victoire (2-0). C'était très, très grave». L'ancien Lyonnais a dû se faire poser des points de suture au dos après avoir reçu un coup de ceinture. «Ce n'est pas une blessure très grave», a souligné l'attaquant.
Le défenseur de l'OGC Nice Cédric Kanté a, lui, affirmé sur les ondes de RMC qu'il y avait «du sang partout dans le vestiaire». «Dans le vestiaire il y a avait du sang partout sur le sol car les supporters maliens aussi ont été blessés et du coup ils sont venus se réfugier dans notre vestiaire. Ils ont aussi cassé les carreaux ! On ne se sentait pas vraiment en sécurité, même à l'intérieur du vestiaire», a raconté Kanté à RMC. Le défenseur central a également évoqué le coup de ceinture à Fred Kanouté, «un coup sur la tête» à Momo Sissoko, et surtout le coup de poing à Mamadi Sidibé : «Il était KO par terre, il avait l'arcade défoncée».
83 blessés légers dont 71 Maliens selon une source togolaise
Le dernier bilan des incidents survenus à Lomé, vendredi, fait état de 83 personnes blessées. «Au total 83 blessés légers dont 71 Maliens ont été dénombrés lors de ces incidents», a déclaré Espoir Sronvi, le secrétaire général du comité de gestion de football. M.Sronvi s'est par ailleurs dit «surpris» des déclarations des joueurs Maliens sur des médias internationaux. «Aucun joueur Malien n'a été poignardé par des supporters togolais. Le gardien de but Malien Mamadi Sidibé a menti», a-t-il souligné. «Très irrité ce jour, ce joueur s'est fait blesser en donnant un coup de poing aux vitres des vestiaires», a précisé M.Sronvi. «Ce sont des évènements déplorables pour un match de football, facteur de rapprochement des peuples», a-t-il ajouté.
Tout en dénonçant les «exactions inqualifiables», le syndicat mondial des joueurs (FIFPro) s'est quant à lui inquiété d'une possible désaffection des internationaux africains jouant en Europe qui «réfléchiront à deux fois» avant de rejoindre leur sélection. «A l'heure où l'on parle beaucoup de la mise à disposition par les clubs des joueurs sélectionnés», écrit Stéphane Burchkalter, secrétaire général de la division Afrique de la FIFPro, mardi dans un communiqué, «ce qui vient de se passer au Togo pèsera dans les débats (...). Cela pourrait également, à terme, émousser la volonté de certains joueurs africains d'aller défendre les couleurs de leur pays». «Si jouer au football, c'est prendre un risque pour sa vie, il est certain que beaucoup y réfléchiront à deux fois. On ne peut sérieusement pas les en blâmer tant que leur intégrité physique ne sera pas réellement protégée», dit encore la FIFPro Afrique, créée en septembre. (avec AFP)
Je me demande s'ils attendent (la FIFA) des morts avant de réagir?
http://www.lequipe.fr/Football/breves20 ... 01Dev.html
Foot - MAL - Kanouté : «C'était très grave»
L'international malien du FC Séville, Frédéric Kanouté, a assuré mardi que l'envahissement du terrain par des supporters togolais vendredi à Lomé, après le match Togo - Mali, était ce qu'il avait connu de pire sur un terrain de foot. «Franchement c'est le pire moment que j'ai vécu jusqu'ici», a déclaré le joueur franco-malien du FC Séville. «Jamais je n'avais connu ce genre de problèmes sur un terrain. Après le match, j'étais plus triste qu'autre chose. Je ne pouvais pas être content même avec la victoire (2-0). C'était très, très grave». L'ancien Lyonnais a dû se faire poser des points de suture au dos après avoir reçu un coup de ceinture. «Ce n'est pas une blessure très grave», a souligné l'attaquant.
Le défenseur de l'OGC Nice Cédric Kanté a, lui, affirmé sur les ondes de RMC qu'il y avait «du sang partout dans le vestiaire». «Dans le vestiaire il y a avait du sang partout sur le sol car les supporters maliens aussi ont été blessés et du coup ils sont venus se réfugier dans notre vestiaire. Ils ont aussi cassé les carreaux ! On ne se sentait pas vraiment en sécurité, même à l'intérieur du vestiaire», a raconté Kanté à RMC. Le défenseur central a également évoqué le coup de ceinture à Fred Kanouté, «un coup sur la tête» à Momo Sissoko, et surtout le coup de poing à Mamadi Sidibé : «Il était KO par terre, il avait l'arcade défoncée».
83 blessés légers dont 71 Maliens selon une source togolaise
Le dernier bilan des incidents survenus à Lomé, vendredi, fait état de 83 personnes blessées. «Au total 83 blessés légers dont 71 Maliens ont été dénombrés lors de ces incidents», a déclaré Espoir Sronvi, le secrétaire général du comité de gestion de football. M.Sronvi s'est par ailleurs dit «surpris» des déclarations des joueurs Maliens sur des médias internationaux. «Aucun joueur Malien n'a été poignardé par des supporters togolais. Le gardien de but Malien Mamadi Sidibé a menti», a-t-il souligné. «Très irrité ce jour, ce joueur s'est fait blesser en donnant un coup de poing aux vitres des vestiaires», a précisé M.Sronvi. «Ce sont des évènements déplorables pour un match de football, facteur de rapprochement des peuples», a-t-il ajouté.
Tout en dénonçant les «exactions inqualifiables», le syndicat mondial des joueurs (FIFPro) s'est quant à lui inquiété d'une possible désaffection des internationaux africains jouant en Europe qui «réfléchiront à deux fois» avant de rejoindre leur sélection. «A l'heure où l'on parle beaucoup de la mise à disposition par les clubs des joueurs sélectionnés», écrit Stéphane Burchkalter, secrétaire général de la division Afrique de la FIFPro, mardi dans un communiqué, «ce qui vient de se passer au Togo pèsera dans les débats (...). Cela pourrait également, à terme, émousser la volonté de certains joueurs africains d'aller défendre les couleurs de leur pays». «Si jouer au football, c'est prendre un risque pour sa vie, il est certain que beaucoup y réfléchiront à deux fois. On ne peut sérieusement pas les en blâmer tant que leur intégrité physique ne sera pas réellement protégée», dit encore la FIFPro Afrique, créée en septembre. (avec AFP)