Pas très populaire, mais quand même quelques trucs qui me sont arrivés ici et là… (En espérant que ça vous rappelle des souvenirs).
Je vais commencer par le truc que je m’explique le moins ou, en fait, que je ne m’explique pas du tout. Durant l’hiver 94, j’ai reçu une lettre des Foxes du Colorado me disant que je ne pouvais pas me présenter à leur camp d’entraînement car ce dernier ne se fera que sur invitations.

Ben coudons! S’ils m’avaient plutôt malencontreusement invité j’y serais allé volontiers et je vous jure que Mark Dodd et Jim St-André auraient été inquiétés.
Côté rencontre de joueurs et autographes: pas très choyé ! Que Zubizaretta et Felipe de l’Espagne et Stéphane Chapuisat de la Suisse. C’était évidemment lors du match Espagne - Suisse au CCR en 1994. Le physique du colosse portier espagnol m’avait énormément impressionné.
Lors d’une rencontre à son bureau, Valerio m’a annoncé (en primeur SVP - rire) la signature de Paul Dougherty quelques jours avant l’annonce officielle. Il n’en revenait pas que je le connaissais (euh…) !
À l’été 89, je suis parti jouer pour une équipe à Ottawa. Mon premier boulot était de ramasser des roches sur une propriété. Nous étions 4-5 gars, et l’un d’eux était nul autre que John Kowal, le gardien recrue d’Ottawa en 88 et membre des sélections canadiennes de jeunes. Ça m’a pris deux jours avant de le reconnaître. Il avait été coupé de l’équipe d’Ottawa et il partait pour un essai en Allemagne. Plus jamais entendu parler de lui.
Toujours à Ottawa durant l’été 89, alors que j’attendais les joueurs du Supra après un match contre l’Intrépide quelques jeunes demandaient des autographes aux joueurs des deux équipes. Comme j’étais tout près et que je bavardais avec Pierre-Richard Thomas ou Jean-Robert Toussaint (?), 3-4 jeunes m’ont demandé mon autographe, que j’ai donné avec joie. Le hic c’est qu’ils ne trouvaient pas mon nom sur le programme des joueurs.
J’ai assisté à un match des séries de la MLS entre LA et Dallas en 99. LA est non seulement la ville la plus folle que j’ai vue, mais aussi la plus étendue. De Venice Beach à Pasadena, ça m’a pris 4 heures en autobus. Et il faisait environ 40C, ce qui fut souffrant. Arrivé au Rose Bowl, qui est à 20-30 minutes de marche de l’arrêt de bus le plus près, on se retrouve au milieu de nulle part en plein désert, avec ce stade énorme. Comme j’étais arrivé 3 heures avant le début du match, j’essayais de me trouver un petit coin tranquille à l’ombre, question de ne pas m’évanouir (je n’avais plus d’eau depuis longtemps déjà). Voilà, il y avait de plus en plus de jeunes Mexicains qui arrivaient au stade et qui courraient et criaient partout alors que j’agonisais (je changeais de place et d’autres venaient m’étourdir, etc.).

J’ai appris durant le match que la température était de 45C à Pasadena. Le stade est vraiment beau et je me rappelais de beaux souvenirs –entre deux séances de coma– de la finale entre le Brésil et l’Italie en 94.
Ah oui, durant le tournoi du 350e à Montréal, j’étais bénévole et ma fonction était de suivre partout l’une des mascottes; j’avais alors reçu une passe d’accès pour le tournoi. Mais voilà, le con dans la mascotte bougeait et se promenait tellement que je ne pouvais pas suivre le match d’ouverture. Je l’ai donc abandonné pour le reste du tournoi…