Vincenzo Paparelli
Publié : 11 juin 2005 20:03
Je m'appelle Vincenzo Paparelli.je suis mort le 28 octobre 1979.peut etre quelqu'un se souvient encore de moi.j'était un homme de 33 ans qui fut tué un jour au stadio Olimpico par une fusée de type nautique lancé par un supporter ultra de la Roma.quand j'ai été touché j'était en train de manger un sandwich.ma femme Wanda a cherché a m'éxtraire ce tube de fer de l'oeil gauche,mais comme la fusée brulait encore,elle fini par se bruler une main.le médecin qui m'a apporté les premiers secours a déclaré que meme en guerre il n'avait pas vu de blessure aussi grave.
Le jour d'après,tous les journaux montraient une photographie prise quelques mois avant,ou on me voit dans un restaurant avec ma femme.seul le quotidien il Tempo a publié mon image,renversé a terre,avec la figure ensanglantée et l'orbite de l'oeil gauche vide.j'ai été la deuxième victime du tifo calcistico en Italie,la première était un supporter de la Salernitana qui en 1963 est mort suite à des incidents arrivés en tribune avec des supporters de Potenza.
Des personnalités du monde sportifs,le premier à acourir à l'hopital Santo Spirito,ou j'était arrivé désormais mort,a été le président du Coni Franco Carraro.Quand mon beau-frère a entendu mon nom à la radio il a pensé à un homonyme.Quand mon frère a su ce qu'il s'était passé,il a culpabilisé parce qu'il m'avait preté son abbonement et ce jour-la,au stade,c'est lui qui devait etre à ma place.ma femme,qui était à coté de moi dans l'ambulance m'a supplié de ne pas mourir en me tenant la main serrée.
Après avoir reglé toutes les formalités au comissariat et avoir retiré les documents et mes objets personnels,elle a eu une crise et a commencé à hurler.sur les photos apparues dans les journaux les jours suivants on la voit avec sa mère qui cherche à la consoler avec son bras sur son épaule.elle a le visage fatigué et laminé et dans ses yeux il y a quelque chose de terrible.mon nom et celui des gens de ma famille sont apparus sur les quotidiens toute la semaine après l'homicide et meme la semaine d'après mais toujours dans un espace restreint.
Moi,j'ai été définit unanimement comme un homme normal et tranquille,avec une unique passion,celle pour la Lazio.beaucoup de quotidiens ont beaucoup souligné que j'avais un petit garage de mécanique en société avec mon frère et que je vivais dans une bourgade romaine moderne appelée Mazzalupo.quelques uns ont écrit que j'avais acheté un téléviseur à couleur,et mon unique luxe était une Bmw de seconde main que je gardais au garage et que je lustrais comme un miroir.
Après ma mort,le capitaine de la Lazio,Pino Wilson a téléphoné à ma femme pour présenter ses condoléances.Le maire de Rome,Petroselli a aussi téléphoné et il s'est offert de payer les frais de mon enterrementset il a mit un assistant social à la disposition de ma famille.le joueur Lionello Manfredonia est allé faire une visite à ma famille,offrant à mon plus jeune fils son maillot avec le numéro 5.
A mon enterrement,il y avait toute l'équipe de la Lazio avec l'entraineur Bob Lovati et le président Lenzini.les joueurs de la Roma par contre n'ont pas participés parce qu'ils étaient engagé avec un déplacement de coupe d'italie a Potenza.a leur place,le club a envoyéles joueurs de la primavera.plusieurs milliers de personnes ont assistés à la cérémonie funèbre et ce jour-la,le deuil a été proclamé par la ville de Rome.la fondation Luciano Re Cecconi a donné un million en bienfaisance à ma famille.le conseil régional a alloué la somme de 5 millions comme signe de solidarité.la société sportive Romaa fait placer une plaque dans la curva nord pour moi.mon frère Angelo a proposé aux deux clubs romains un match Lazio-Roma mixte,c'est à dire avec les joueurs laziali et romanisti mélangés dans les 2 formations,mais rien n'a été fait.
Pendant plusieurs jours j'ai été l'objet d'un grand débat sur la violence dans les stades.le maire de Rome a affirmé qu'il fallait méditer sur cette tragédie et en discuter dans tous les clubs sportifs et dans les écoles.certains ont proposé que des installations de télévision à circuit fermé soient installées dans les stades pour repérer les supporters violents.le chef des arbitres,Giulio Campanati a demandé l'abolition des ralentis à la télévision.Pendant plusieurs mois des mesures répressives drastiques ont été prises:il a été interdits l'entrée au stade des manche des drapeaux,des tambours et des banderoles à slogans offensifs.le public devait encourager son équipe seulement avec la voix et avec les mains.mon nom a été,ca dépend des cas,apogé ou raillé par les supporters de la Lazio et de la Roma.encore aujourd'hui sur les murs de la ville on peut lire "Paparelli tu seras vengé",ou "Paparelli on ne t'oublieras pas",ou aussi "10,100,1000 Paparelli",ou encore "Paparelli tu as raté les beaux temps".
En ces dernières années ,les journaux ont parlé de moi seulement aux lendemains de nouveaux délits commis dans les stades.lors du 5ème anniversaire d ema mort,les supporters se sont souvenus de moi avant un match contre la Cremonese.sur le tartan,à la hauteur de la tribune Tevere ils ont déployé une banderole avec écrit "Vincenzo vive" alors que la curva entonait "28 octobre deuil national".lors du 10ème anniversaire a été inauguré le Lazio Club Nuovo Monte Spaccato Vincenzo Paparelli.l'anniversaire de ma mort a été commémoré par les upporters Laziali de la curva nord pendant plus de 15 ans,puis,depuis quelques temps le silence s'installe.le tournoi de football Vincenzo Paparelli esty seulement arrivé jusqu'à sa troisième édition,puis il s'est arretés par manque de financement.
Les travaux pour la restructuration de l'Olimpico pour "Italia 90" ont éffacés pour toujours les curve d'un temps,et avec eux la plaque de marbre qui me commémorait.sur le moteur de recherche Yahoo,écrivant mon nom et mon prénom,le résultat dit toujours "ignored".dans les archives du quotidien il Messaggero,il apparait que la dernière fois que j'ai été nomé c'était le 5 février 1995,à l'occasion d'un bref article sur mon assassin.
Mon assassin s'appelait Giovanni Fiorillo,il avait 18 ans,il était peintre en batiment au chomage.tout de suite après l'homicide,il a fait disparaitre ses traces et a disparu.quelqu'un disait l'avoir vu à Pescara,quelqu'un d'autre à Brescia,encore quelqu 'un d'autre à Frosinone demandant des informations pour acheter des cigarettes.après 14 mois de clandestinité,il s'est rendu.En 1987,il a été condamné en cassation pour homicide préintentionnel:6 ans et 10 mois pour lui qui avait lancé la fusée,4 ans et 6 mois aux 2 autres complices qui l'avaient aidé à introduire l'engin dans le stade et à l'utiliser.durant ce tour en Italie et en Suisse,il a téléphoné presque tous les jours a mon frère Angelo,s'excusant et jurant qu'il ne voulait pas tuer,ce jour-la,au stade.c'était un gars comme beaucoup,il habitait a Piazza Vittorio,il était fanatique de la Roma.sa mère travaillait au marché,son père ajustateur mécanique.il était une personne du peuple,comme moi.l'articke sur le journal disait que Giovanni Fiorillo est mort le 24 mars 1993:sans doute par overdose ou consumé par une sale maladie.
Mon frère Angelo lui a pardonné,comme lui ont pardonné ma femme et aussi mes enfants.une chose est sure,ce garcon a été malchanceux,comme je l'ait été moi.je m'appelais Vincenzo Paparelli.je suis mort le 28 octobre 1979.peut etre quelqu'un se souvient encore de moi"
Massimiliano Governi per la Gazzetta dello Sport.
Le jour d'après,tous les journaux montraient une photographie prise quelques mois avant,ou on me voit dans un restaurant avec ma femme.seul le quotidien il Tempo a publié mon image,renversé a terre,avec la figure ensanglantée et l'orbite de l'oeil gauche vide.j'ai été la deuxième victime du tifo calcistico en Italie,la première était un supporter de la Salernitana qui en 1963 est mort suite à des incidents arrivés en tribune avec des supporters de Potenza.
Des personnalités du monde sportifs,le premier à acourir à l'hopital Santo Spirito,ou j'était arrivé désormais mort,a été le président du Coni Franco Carraro.Quand mon beau-frère a entendu mon nom à la radio il a pensé à un homonyme.Quand mon frère a su ce qu'il s'était passé,il a culpabilisé parce qu'il m'avait preté son abbonement et ce jour-la,au stade,c'est lui qui devait etre à ma place.ma femme,qui était à coté de moi dans l'ambulance m'a supplié de ne pas mourir en me tenant la main serrée.
Après avoir reglé toutes les formalités au comissariat et avoir retiré les documents et mes objets personnels,elle a eu une crise et a commencé à hurler.sur les photos apparues dans les journaux les jours suivants on la voit avec sa mère qui cherche à la consoler avec son bras sur son épaule.elle a le visage fatigué et laminé et dans ses yeux il y a quelque chose de terrible.mon nom et celui des gens de ma famille sont apparus sur les quotidiens toute la semaine après l'homicide et meme la semaine d'après mais toujours dans un espace restreint.
Moi,j'ai été définit unanimement comme un homme normal et tranquille,avec une unique passion,celle pour la Lazio.beaucoup de quotidiens ont beaucoup souligné que j'avais un petit garage de mécanique en société avec mon frère et que je vivais dans une bourgade romaine moderne appelée Mazzalupo.quelques uns ont écrit que j'avais acheté un téléviseur à couleur,et mon unique luxe était une Bmw de seconde main que je gardais au garage et que je lustrais comme un miroir.
Après ma mort,le capitaine de la Lazio,Pino Wilson a téléphoné à ma femme pour présenter ses condoléances.Le maire de Rome,Petroselli a aussi téléphoné et il s'est offert de payer les frais de mon enterrementset il a mit un assistant social à la disposition de ma famille.le joueur Lionello Manfredonia est allé faire une visite à ma famille,offrant à mon plus jeune fils son maillot avec le numéro 5.
A mon enterrement,il y avait toute l'équipe de la Lazio avec l'entraineur Bob Lovati et le président Lenzini.les joueurs de la Roma par contre n'ont pas participés parce qu'ils étaient engagé avec un déplacement de coupe d'italie a Potenza.a leur place,le club a envoyéles joueurs de la primavera.plusieurs milliers de personnes ont assistés à la cérémonie funèbre et ce jour-la,le deuil a été proclamé par la ville de Rome.la fondation Luciano Re Cecconi a donné un million en bienfaisance à ma famille.le conseil régional a alloué la somme de 5 millions comme signe de solidarité.la société sportive Romaa fait placer une plaque dans la curva nord pour moi.mon frère Angelo a proposé aux deux clubs romains un match Lazio-Roma mixte,c'est à dire avec les joueurs laziali et romanisti mélangés dans les 2 formations,mais rien n'a été fait.
Pendant plusieurs jours j'ai été l'objet d'un grand débat sur la violence dans les stades.le maire de Rome a affirmé qu'il fallait méditer sur cette tragédie et en discuter dans tous les clubs sportifs et dans les écoles.certains ont proposé que des installations de télévision à circuit fermé soient installées dans les stades pour repérer les supporters violents.le chef des arbitres,Giulio Campanati a demandé l'abolition des ralentis à la télévision.Pendant plusieurs mois des mesures répressives drastiques ont été prises:il a été interdits l'entrée au stade des manche des drapeaux,des tambours et des banderoles à slogans offensifs.le public devait encourager son équipe seulement avec la voix et avec les mains.mon nom a été,ca dépend des cas,apogé ou raillé par les supporters de la Lazio et de la Roma.encore aujourd'hui sur les murs de la ville on peut lire "Paparelli tu seras vengé",ou "Paparelli on ne t'oublieras pas",ou aussi "10,100,1000 Paparelli",ou encore "Paparelli tu as raté les beaux temps".
En ces dernières années ,les journaux ont parlé de moi seulement aux lendemains de nouveaux délits commis dans les stades.lors du 5ème anniversaire d ema mort,les supporters se sont souvenus de moi avant un match contre la Cremonese.sur le tartan,à la hauteur de la tribune Tevere ils ont déployé une banderole avec écrit "Vincenzo vive" alors que la curva entonait "28 octobre deuil national".lors du 10ème anniversaire a été inauguré le Lazio Club Nuovo Monte Spaccato Vincenzo Paparelli.l'anniversaire de ma mort a été commémoré par les upporters Laziali de la curva nord pendant plus de 15 ans,puis,depuis quelques temps le silence s'installe.le tournoi de football Vincenzo Paparelli esty seulement arrivé jusqu'à sa troisième édition,puis il s'est arretés par manque de financement.
Les travaux pour la restructuration de l'Olimpico pour "Italia 90" ont éffacés pour toujours les curve d'un temps,et avec eux la plaque de marbre qui me commémorait.sur le moteur de recherche Yahoo,écrivant mon nom et mon prénom,le résultat dit toujours "ignored".dans les archives du quotidien il Messaggero,il apparait que la dernière fois que j'ai été nomé c'était le 5 février 1995,à l'occasion d'un bref article sur mon assassin.
Mon assassin s'appelait Giovanni Fiorillo,il avait 18 ans,il était peintre en batiment au chomage.tout de suite après l'homicide,il a fait disparaitre ses traces et a disparu.quelqu'un disait l'avoir vu à Pescara,quelqu'un d'autre à Brescia,encore quelqu 'un d'autre à Frosinone demandant des informations pour acheter des cigarettes.après 14 mois de clandestinité,il s'est rendu.En 1987,il a été condamné en cassation pour homicide préintentionnel:6 ans et 10 mois pour lui qui avait lancé la fusée,4 ans et 6 mois aux 2 autres complices qui l'avaient aidé à introduire l'engin dans le stade et à l'utiliser.durant ce tour en Italie et en Suisse,il a téléphoné presque tous les jours a mon frère Angelo,s'excusant et jurant qu'il ne voulait pas tuer,ce jour-la,au stade.c'était un gars comme beaucoup,il habitait a Piazza Vittorio,il était fanatique de la Roma.sa mère travaillait au marché,son père ajustateur mécanique.il était une personne du peuple,comme moi.l'articke sur le journal disait que Giovanni Fiorillo est mort le 24 mars 1993:sans doute par overdose ou consumé par une sale maladie.
Mon frère Angelo lui a pardonné,comme lui ont pardonné ma femme et aussi mes enfants.une chose est sure,ce garcon a été malchanceux,comme je l'ait été moi.je m'appelais Vincenzo Paparelli.je suis mort le 28 octobre 1979.peut etre quelqu'un se souvient encore de moi"
Massimiliano Governi per la Gazzetta dello Sport.