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Ça brasse pour Boisclair au Cégep Maisonneuve
Publié : 28 septembre 2005 9:33
par ribeiro23
http://mesnouvelles.branchez-vous.com/N ... 2776U.html
C'était assez spécial comme atmosphère... Le gars était en avant et la plupart du temps attendait que la foule ait fini de s'engueuler avec les anarchistes!
Tout un sang froid aussi...À sa place je crois que j'aurais perdu calme bien bien bien avant...
Publié : 28 septembre 2005 11:44
par BoB
drôle l'article, USK vous étiez là?
Publié : 28 septembre 2005 11:50
par M@khno
cest pas l'USK..possiblement des anars de Libertad un groupe du CEGEP Maisonneuve ou ptet de la NEFAC mais pas USK

Publié : 28 septembre 2005 13:18
par ribeiro23
c'était pas des élèves de Maisonneuve
Publié : 28 septembre 2005 15:25
par M@khno
anyway...Les faits sont la c'est un parti de merde, petit bourgeois se prétendant social-démago mais avec des idées de droite sous couvert d'appuyer la souveraineté asymétrique à 3 vitesses associé dans un canada unis mais pas trop nationaliste québécois mais sans être fédéraliste sauf si ca rapporte des $, ouvert à tous les immigrants de souches franco québécoise. Bref, la même merde que le PLQ ...C'était donc une bonne initiative que d'attaquer ce représentant de la jeunesse québécoise autoproclamé par lui même et les médias ...un jeune avec des idées pas claires de vieux.
Course à la direction, piège à con...
Bref,
Boisclair Boisclair who the fuck are you?
clap clap clap clap clap clap
C'était ma montée de lait du jour...
Publié : 28 septembre 2005 16:03
par Pythagore
Tu prendras du Ritalin, ça passera.
Je vais te faire sauter un coup. Quelqu'un m'a demandé, voila quelques semaines, qui je voyais a la place de Landry, je lui ai répondu ceci : Après des premier-ministres comme Lévesque, Parizeau et Bourassa, la marche est haute.
Je suis pas a droite, mais un peu (beaucoup) au centre. J'ai autant horreur de ceux de droite que de gauche. Et oui, je suis pour le Libre-Echange. Et je n'ai rien contre les américains

Publié : 28 septembre 2005 17:07
par M@khno
je ne veux pas entamer un débat sur le néant politique et social québécois...
Je ne suis théoriquement ni de gauche, ni de droite étant anar...Par contre, pour bcp c'est l'extrême gauche...allons y donc pour ce qualificatif.
Pour le Québec, la gauche, le centre, la droite c'est la même bouillie..une copie d'idée des premières vagues de néolibéralisme de cette féminine Tatcher. Pour moi ils sont tous pareils...UFP, PLC, PQ, PLQ, PLC, NPD et les autres obscures: Je les ai tous en horreur. Et pour moi le meilleur vote demeura toujours l'abstention politique plutot que la théorie du moins pire comme font la plupart des gens. La démocratie représentative représente quoi ou plutot qui au fait?
"Je participe. Tu participes. Il participe. Nous participons. Vous participez. Ils profitent." comme disait l'autre...
Pour le libre échange et les autre politichiens du PéCul ou des autres lobbies ..ca sera un débat peut être un de ses jours autour d'une bière.
Sur ce, je réaffirme que je suis content que des gens aient gueulé à l'infopub estudiantine de BoisClair.
Publié : 29 septembre 2005 1:09
par BoB
moi je ne suis pas anarchiste (j'ai quelques amis qui le sont), mais je respecte aussi cette idéologie, mais trop souvent bcp d'anarchiste sont trop idéologique et irréaliste, nuisant à ceux qui le sont vraiment.
Mais bon, tout ca pour dire que respectant cette idée, je suis donc content qu'ils se soient fait entendre et ils ont passé leur message, tant mieux.
Mais je reste pour un Québec indépendant. LE PQ ne représente aucunement mon idéologie à 100% (à 50% non plus d'ailleurs), mais dans la situation actuelle, je souhaite notre pays. Plus petit, il y a plus espoirs qu'on puisse être innovateur et contrairement aux anarchistes, je ressens une certaine fierté à être Québécois. Et.. je suis loin d'être fermé aux autres cultures ou quoique ce soit.
Voilà c'tait mon opinion, je voulais vous remercier pour votre superbe émission.
Publié : 30 septembre 2005 21:54
par Vicenç
"Y'en a pas un sur cent et pourtant ils existent
La plupart Espagnols allez savoir pourquoi
Faut croire qu'en Espagne on ne les comprend pas
Les anarchistes"
...
Leo Ferre
Publié : 01 octobre 2005 8:04
par M@khno
Vicenç a écrit :"Y'en a pas un sur cent et pourtant ils existent
La plupart Espagnols allez savoir pourquoi
Faut croire qu'en Espagne on ne les comprend pas
Les anarchistes"
...
Leo Ferre
C'est une chanson que j'Aime bien de Ferré...mais il n'y pas qu'en Espagne qu'on ne les comprends pas...
Ils ont tout ramassé
Des beignes et des pavés
Ils ont gueulé si fort
Qu'ils peuv'nt gueuler encore
Ils ont le cœur devant
Et leurs rêves au mitan
Et puis l'âme toute rongée
Par des foutues idées
Publié : 05 octobre 2005 10:44
par M@khno
Pour continuer sur le meme theme...copie-colle d'un communique recu de la NEFAC...
http://www.nefac.net/
Voici le communique:
(texte reçu de communistes libertaires qui s'impliquent dans le mouvement
étudiant)
«Le PQ, c’est pour se torcher»
--Graffiti présent à l’entrée du cégep du Vieux-Montréal vers la fin de la
grèveétudiante
Voici un texte faisant suite à la visite d’André Boisclair au cégep de
Maisonneuve le 27 septembre 2005.
Alors que les médias rapportaient qu’André Boisclair avait été bien reçu
aux cégeps de Ste-Foy et de Lévis-Lauzon, un groupe d’étudiantEs
libertaires, écoeuréEs que la campagne ultra-médiatisée de la course à la
chefferie du PQ dégouline jusque dans les cégeps, décida de confronter la
supercherie qui était rendue à nos portes. Le but était d’une part de
démasquer cette marionnette au service de la classe dominante, et d’autre
part, de montrer notre opposition au PQ, au nationalisme et au cirque
électoral.
Une heure avant que Boisclair arrive, une douzaine d’étudiantEs commença
par passer des tracts (voir annexe); l’attitude réactionnaire des
péquistes ne se fit pas attendre : premièrement, Nicolas Lemieux (ancien
étudiant du Vieux-Montréal, maintenant coordonnateur aux communications de
l'équipe Boisclair pour sa tournée des institutions d’enseignement),
identifia le potentiel perturbateur du groupe. Ensuite, le petit chef de
la cellule souverainiste de Maisonneuve est intervenu en ordonnant au
groupe de cesser de passer les tracts et de s’identifier. Vu le refus
légitime du groupe d’obtempérer, le petit chef en question décida
d’appeler à grands cris la sécurité. Celle-ci menaça de sortir le groupe
s’il ne cessait pas immédiatement la distribution des tracts, sous
prétexte qu’elles/ils
n’étudiaient pas à Maisonneuve. Finalement, après que le groupe ait demandé
l’intervention d’un exécutant de l’association étudiante, la sécurité
finit par tolérer la distribution de tracts.
À l’arrivée d’André Boisclair, des individus du groupe réussirent à
s’introduire dans le lieu de la conférence de presse. Alors que Boisclair
s’affairait à serrer les mains de ses admirateurs étudiants, un des
individus du groupe dénonça les «ostis de crisse de politiciens» au moment
même où le candidat vedette s’apprêtait à lui serrer la main. L’individu
se fait alors aussitôt sortir de la conférence.
À l’extérieur de la conférence, les autres membres du groupe scandent
quelques slogans, puis décident d’assister à la conférence de manière
active, histoire de faire valoir leur point de vue. Ainsi, au fur et à
mesure que Boisclair récitait ses âneries, les membres du groupe
s’affairaient à dénoncer ses propos : par exemple, alors que Boisclair
racontait comment la génération de ses parents devait payer pour
accéder à l’éducation, quelqu’un a crié : «Encore aujourd’hui!»; Aussi,
alors qu’il évoquait les bons rapports de l’État québécois avec les
autochtones, les membres du groupe (dont plusieurs se sont déjà rendus à
Kanehsatake pour mieux comprendre et soutenir la lutte de la communauté
pour son auto-détermination) clamaient que certains autochtones ont une
toute autre version des faits. Lorsqu’il parlait de l’accessibilité aux
services sociaux, le groupe s’est empressé de répondre que le PQ a coupé
des sommes colossales lors de ses deux derniers mandats (notamment en
éducation). Paradoxalement, quelques minutes plus tard,l’ancien ministre
s’est porté à la défense du déficit zéro, mesure de droite ayant
entraîné des coupures astronomiques dans les services sociaux. Aussi,
alors que Boisclair parlait des bonnes politiques d’immigration du Québec,
le groupe a souligné les nombreuses déportations qui se produisent
constamment dans notre cher coin de pays. Aussi, alors que le leader
parlait de souveraineté, le groupe scandait: «Le Québec aux Iroquois!».
Soulignons également que, suite à une intervention particulièrement
bruyante du groupe, Boisclair nous regarda avec dédain en déclarant que ce
moment lui rappelait «le temps où il était étudiant et qu’il combattait
l’ANEEQ». Cette déclaration n’est pas très étonnante, considérant que
l’Association Nationale des Étudiants et Étudiantes du Québec (ANEEQ)
était une organisation prônant le syndicalisme de combat; en d’autres
mots, Boisclair luttait contre les étudiantEs de gauche et il en est fier.
D’autre part, il faut souligner l’intimidation exercée par les péquistes
et leurs alliés contre le groupe lors du discours. En effet, une ligne de
péquistes se tenait juste derrière le groupe, prêts à toute éventualité.
Le journal La Gazette nous a même appris que des policiers en civil se
sont immiscés juste derrière nous, avec les péquistes. D’autre part, ce
même journal nous apprend qu’il y avait également cinq autos de police qui
attendaient dehors, au cas où.
S’ensuivit la fameuse période de questions : la première personne commença
par exprimer son admiration envers le politicien en question, puis invita
avec arrogance le «groupe d’anarchistes» à venir au micro. Or, des membres
du groupe se trouvaient déjà dans la file du micro. La première question
posée par un des membres du groupe fut : Est-ce que la souveraineté va
réellement émanciper la classe ouvrière, c’est-à-dire abolir les classes
sociales et le capitalisme, qui sont basés sur un système pyramidal où une
minorité domine la vaste majorité? La réponse fut «la souveraineté est
pour tout le monde», sans spécifier un quelconque changement social. Bref,
la question fut contournée. Ensuite, un individu visiblement péquiste
s’inquiéta du faible taux de natalité et s’enquérra de ce que Boisclair
comptait faire à ce sujet. Cette question soulève des relents inquiétants,
voire révoltants, de racisme : pourquoi vouloir à tout prix des bébés
blancs, alors que l’on sait bien que le nombre de demandes d’immigration
au Québec dépasse le nombre d’acceptations… Finalement, un membre du
groupe fit un commentaire au micro contre l’attitude d’André Boisclair,
contre les politiciens en général et pour une analyse radicale des
problèmes sociaux.
Visiblement ébranlé par la première intervention du groupe, Boisclair a
ensuite fait un appel au respect et une allusion douteuse à la démocratie.
Or, on peut bien se demander où se trouvait le respect et la démocratie
dans la formule de la conférence : la période de questions fut d’une durée
ridiculement minuscule comparativement au temps accordé au discours.
D’autre part, si on s’attarde quelque peu au concept de base de la
démocratie, les débats font partie prenante de la vie politique; ainsi,
le fait de répliquer aux notions fausses qui sont adressées à une foule ne
constitue pas une atteinte à la démocratie; c’est plutôt un comportement
inhérent à la vie démocratique. Visiblement, il n’y avait aucun rapport
d’égal à égal à ce moment-là : Boisclair était sur un piédestal vis-à-vis
de la foule, et il nous versait son discours dessus, telles des cruches à
remplir. D’autre part, en aucun cas le groupe n’a tenté d’interrompre
définitivement le discours, mais s’efforçait plutôt à dénoncer les
énormités débitées par Boisclair.
Les interventions du groupe n’étaient pas un affront au respect et à la
démocratie, mais plutôt une attaque envers la pacification des rapports
sociaux, qui amène l’absence de débats, et, par conséquent, l’absence
d’évolution intellectuelle. Cette pacification des rapports s’illustrait
parfaitement lorsqu’une partie de la salle nous criait de «quitter la
salle si vous êtes pas d’accord». La réelle censure se trouve en fait dans
la volonté de mettre fin aux débats, de ne pas vouloir entendre des idées
allant à l’encontre de la pensée dominante, celle du capitalisme—et du
nationalisme. Aussi, cette situation démontre à quel point la culture (par
exemple,l’école) nous conditionne à être une foule bien passive, à écouter
tranquillement les discours de l’autorité sans la remettre en question et
à garder nos critiques pour nous-mêmes.
Notons aussi le populisme d’André Boisclair : en effet, il a adapté son
discours à la foule qui se trouvait devant lui à ce moment. André
Boisclair, celui qui prône un énième virage à droite du PQ, était en train
de parler de l’importance des programmes sociaux!
Aussi, on a pu remarquer l’ampleur de l’effet de l’image médiatique de ce
personnage, de même que ses techniques de communication typiquement
politiciennes, visant à mettre en valeur la forme du discours plutôt que
son contenu. Cette scène nous rappelle «les deux minutes de la haine» dans
le livre 1984 écrit par Georges Orwell, où la foule se retrouvait, suite à
une technique de manipulation, à applaudir à tue-tête sans savoir
réellement pourquoi et sans être d’accordréellement, bref, de se perdre
dans un effet d’entraînement.
Dès que se termina la période de questions, les membres du groupe furent
littéralement entourés par des gens, soit enragés, soit curieux, qui
voulaient confronter à leur tour le groupe. Après une courte période
d’engueulade avec quelques individus frustrés, le tout vira à de nombreux
débats qui s’avérèrent très positifs, c’est-à-dire qu’il y eût des
échanges d’idées, d’égal à égal, dans une atmosphère plutôt détendue,
pendant environ une heure. En conclusion, notre confrontation a amené un
résultat positif : des convictions ont été ébranlées, une réflexion a été
provoquée, et des débats intéressants ont pu avoir lieu.
Les débats de fond concernant la politique sont trop souvent éclipsés et
si peu fréquents que ceux-ci doivent être amenés, voire provoqués pour
aider au
développement d’un esprit critique.
Agir au lieu d’élire
Le changement social ne surviendra pas par la voie électorale, mais bien par
l’organisation de groupes sociaux autonomes de l’État culminant en un
mouvement de masse conscient de ses intérêts de classes. C’est dès
maintenant qu’il faut s’organiser, dans nos milieux de vie, afin de
reprendre le pouvoir sur nos propres vies.
À bas le cirque électoral!
Vive la démocratie directe!
Pour le communisme libertaire!
La résistance est fertile!
________________________
Pauvre Boisclair...va-t-il rechuter dans l'enfer de la drogue?

Publié : 05 octobre 2005 16:17
par Pythagore
J'ai pas lu jusqu'a la fin, parce que c'était un peu lourd. Je me suis arrêté a l'ANEEQ. A mon epoque, il y avait les spécialistes des bancs d'écoles qui cumulaient Pret sur Pret. Et pour avoir de meilleur pret, ils allaient se marrier (J'ai meme connu un Gai qui s'était marrié). Ensuite, apres X annees, ils déclaraient faillite. Ce qui n'est plus possible maintenant... Hahaha !!! Pauvres Jeunes d'aujourd'hui...
Publié : 05 octobre 2005 16:44
par M@khno
Pythagore a écrit :J'ai pas lu jusqu'a la fin, parce que c'était un peu lourd. Je me suis arrêté a l'ANEEQ. A mon epoque, il y avait les spécialistes des bancs d'écoles qui cumulaient Pret sur Pret. Et pour avoir de meilleur pret, ils allaient se marrier (J'ai meme connu un Gai qui s'était marrié). Ensuite, apres X annees, ils déclaraient faillite. Ce qui n'est plus possible maintenant... Hahaha !!! Pauvres Jeunes d'aujourd'hui...
Et le lien entre l'ANEEQ, les prêts et la précarité des étudiants actuels? Je ne comprends pas où tu veux en venir?
Bon changement d'époques ..changements de spécialistes..Maintenant à mon époque il ya les spécialistes de la statistique optimistes...du genre les étudiants sont pleins jusqu'aux oreilles...ils payent moins que partout ailleurs et ils chialent alors que le gouvernement le prêtent
généreusement des sous qui couvrent à peine (en tk dans mon cas c'était ca..) les frais de scolarité qui retournent dans leur putains de coffres..
Publié : 05 octobre 2005 22:34
par James Bond 007
M@khno a écrit :Pauvre Boisclair...va-t-il rechuter dans l'enfer de la drogue?

Il y est déjà dans la drogue.

Publié : 05 octobre 2005 22:43
par James Bond 007
M@khno a écrit :À l’extérieur de la conférence, les autres membres du groupe scandent quelques slogans, puis décident d’assister à la conférence de manière active, histoire de faire valoir leur point de vue. Ainsi, au fur et à mesure que Boisclair récitait ses âneries, les membres du groupe s’affairaient à dénoncer ses propos : par exemple, alors que Boisclair racontait comment la génération de ses parents devait payer pour accéder à l’éducation, quelqu’un a crié : «Encore aujourd’hui!»; Aussi, alors qu’il évoquait les bons rapports de l’État québécois avec les autochtones, les membres du groupe (dont plusieurs se sont déjà rendus à Kanehsatake pour mieux comprendre et soutenir la lutte de la communauté pour son auto-détermination) clamaient que certains autochtones ont une toute autre version des faits. Lorsqu’il parlait de l’accessibilité aux services sociaux, le groupe s’est empressé de répondre que le PQ a coupé des sommes colossales lors de ses deux derniers mandats (notamment en éducation). Paradoxalement, quelques minutes plus tard, l’ancien ministre s’est porté à la défense du déficit zéro, mesure de droite ayant entraîné des coupures astronomiques dans les services sociaux. Aussi, alors que Boisclair parlait des bonnes politiques d’immigration du Québec, le groupe a souligné les nombreuses déportations qui se produisent constamment dans notre cher coin de pays. Aussi, alors que le leader parlait de souveraineté, le groupe scandait: «Le Québec aux Iroquois!».
Ça va être beau demain. Quand le Québec va se séparer du reste du Canada, les Amérindiens vont se séparer du reste du Québec.