Pas facile comme boulot!
Publié : 23 mai 2006 15:47
On a parfois tendance à l'oublier, mais l'homme (ou la femme) au sifflet bosse rudement aussi:
«Physique. Pour le Belge Walter Helsen, l'un des superviseurs des arbitres au Mondial, il ne fait aucun doute que, sur le plan de la condition physique, l'homme en noir n'a rien a envier au joueur de haut niveau. "Un arbitre se trouve de la 1re à la 90e minute à plus de 80% de son potentiel physique. Et ne peut, contrairement à un joueur, se permettre le moindre relâchement", explique-t-il, avant de détailler: "Il parcourt entre 11 et 14 km, dont 3 à 5 km à pleine intensité. Il change de direction 1265 fois sur une rencontre (contre 1100 fois pour un joueur), soit une fois toutes les 4 secondes, et court 1 km à reculons. Même chose pour un arbitre-assistant, qui parcourt en moyenne 6 à 8 km dont 1 ou 2 km à pleine intensité. Il change de direction à 943 reprises, soit une fois toutes les six secondes, et court 1 km à reculons ou latéralement. L'arbitre doit prendre 3 à 5 décisions par minute et 64% du temps a un contact visuel avec son assistant ou le 4e arbitre". (AFP)»
Et ça les amis, c'est sans compter sur les désagréments psychologiques qu'ils doivent parfois subir. Une critique toutes les 5 minutes
En plus, les meilleurs d'entre eux sont souvent accusés d'avoir favorisé l'adversaire, et ça par les deux partis. On va même jusqu'à leur imputer une certaine responsabilité dans la qualité du spectacle.
Alors, moi je dis: Saluons-les bien bas pour une fois (ça nous donnera bonne conscience pour la prochaine fois où on leur criera dessus
)
«Physique. Pour le Belge Walter Helsen, l'un des superviseurs des arbitres au Mondial, il ne fait aucun doute que, sur le plan de la condition physique, l'homme en noir n'a rien a envier au joueur de haut niveau. "Un arbitre se trouve de la 1re à la 90e minute à plus de 80% de son potentiel physique. Et ne peut, contrairement à un joueur, se permettre le moindre relâchement", explique-t-il, avant de détailler: "Il parcourt entre 11 et 14 km, dont 3 à 5 km à pleine intensité. Il change de direction 1265 fois sur une rencontre (contre 1100 fois pour un joueur), soit une fois toutes les 4 secondes, et court 1 km à reculons. Même chose pour un arbitre-assistant, qui parcourt en moyenne 6 à 8 km dont 1 ou 2 km à pleine intensité. Il change de direction à 943 reprises, soit une fois toutes les six secondes, et court 1 km à reculons ou latéralement. L'arbitre doit prendre 3 à 5 décisions par minute et 64% du temps a un contact visuel avec son assistant ou le 4e arbitre". (AFP)»
Et ça les amis, c'est sans compter sur les désagréments psychologiques qu'ils doivent parfois subir. Une critique toutes les 5 minutes
En plus, les meilleurs d'entre eux sont souvent accusés d'avoir favorisé l'adversaire, et ça par les deux partis. On va même jusqu'à leur imputer une certaine responsabilité dans la qualité du spectacle.
Alors, moi je dis: Saluons-les bien bas pour une fois (ça nous donnera bonne conscience pour la prochaine fois où on leur criera dessus
)