Impact Soccer

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Ça me fait penser à cet arbitre allemand qui, dans les années 70, avait dirigé un match bien qu'étant complètement saoul.

Il avait sifflé la mi-temps au bout de 30 minutes.

J'ai déjà eu un arbitre qui a accordé un penalty en faveur de l'adversaire pour une faute commise par un joueur de mon équipe dans la surface de réparation... de l'adversaire ! Il a sifflé, pris possession du ballon, parcouru tout le terrain en sprint (j'avais peur seul à l'autre bout, le voyant venir en malade), déposé le ballon sur le point et crié penalty. C'était vers la fin du match et nous menions 8-0. Personne ne disant rien, je n'ai rien dit. Le type a loupé son tir...

Lors d'un tournoi intérieur, mon équipe jouait en finale et les organisateurs (notre club) avaient eu la bonne idée de "fêter" la réussite du tournoi juste avant la finale. L'arbitre devant arbitrer la finale faisait aussi partie du comité organisateur de l'événement à titre de dirigeant du club (only in Canada...), et avait donc... fêté avec un (ou deux ou trois) petit (ou moyen, ou grands) verre de vin.

Rendu au moment d'amorcer la finale, il était évidemment bourré.

En deuxième mi-temps, c'est 1-1, l'équipe adverse par en contre, le type en possession du ballon y va d'une longue balle devant à un type, clairement hors-jeu par 3 mètres. L'arbitre siffle, faiblement, j'arrête net; l'attaquant, lui, continue son action, me lobbe, la met dedans et se retourne, pas trop sûr s'il y a hors-jeu, l'arbitre accorde le but.

Évidemment, je fonce sur l'arbitre pour lui rappeler, gentiment, qu'il a sifflé, et il prétend le contraire... Il bégaye, sent le vin, respire lourdement... Le but est bon. Il termine le match en sifflant sans siffler à quelques reprises. Nous perdons la finale 1-2.

Bref, morale de l'histoire, quand on est arbitre et bourré, vaut mieux enlever le sifflet de sa bouche quand on court...