*ilovedilorenzo* a écrit :
1. Qu'est-ce qu'il faut comme compétences pour le devenir?
Lol, au Québec, pas tellement quand tu lis certains torchons, écoutes certaines radios et regardes certaines tv, surtout que n'importe quel couillon peut exercer le métier (il y a une carte de presse mais elle ne sert à rien).
Mais, pour devenir une bonne journaliste, je dirais qu'une des premières compétences à posséder est la qualité du français. Si tu veux travailler en presse écrite, écrire sans faute est primordial. Et dans l'audiovisuel, c'est important de s'exprimer clairement.
Et autant pour l'un que pour l'autre, une qualité qui aide beaucoup est de savoir expliquer des choses compliquées de manière simple.
Pour ça, il faut comprendre de quoi on parle

et donc un bon esprit d'analyse et de synthèse est important.
Après, il y a les qualités liées au style de média où tu travailles. Par exemple (mais il y en a bien entendu des tonnes d'autres), dans un quotidien, savoir écrire vite (finir un papier pour 22h00 quand le match se termine à 22h15, lol), à la radio savoir “bien lire” un texte écrit d'avance (ça a l'air tout con comme ça mais c'est loin d'être évident), à la télé penser à la fois au contenu de ce que tu vas raconter et aux images qui vont l'accompagner etc.
*ilovedilorenzo* a écrit :
2. Est-ce que je peux choisir dans quelle branche je veux aller (sports, politique, etc.) ou bien je dois accepter ce qu'on va me donner?
Ça dépend beaucoup des circonstances, mais il faut que tu tentes ce qu'il faut pour aller dans un domaine que tu veux couvrir. Parfois, c'est tout con. Là où j'allais à l'université, on avait tous deux stages (un en presse écrite, un dans l'audiovisuel). [C'est pas rémunéré mais c'est un foutu bon système qui a ouvert des portes à plein de monde] Ça commence le lundi et le vendredi d'avant, tu dois appeler le directeur de stage. La plupart des gens appellent “Bonjour, je suis machin, étudiant, j'arrive lundi, merci, au revoir” et souvent j'en ai vu après ne pas aimer le service dans lequel ils étaient. De mon côté, j'avais demandé (discrètement et timidement) si je pouvais aller au sport. Il se trouve que le service était en pleine restructuration, que le chef venait d'être muté et remplacé par un type qui était déjà aux sports. Donc, il leur manquait quelqu'un et le stagiaire tombait rudement bien... Ça leur laissait un mois pour trouver qqn d'autre. Et finalement, un gars qui était à mi-temps est passé à plein temps et j'ai été embauché à mi-temps, et après mes études à plein temps.
Tout ça pour dire qu'il faut être au bon endroit au bon moment... et toujours pousser pour faire ce qu'on préfère.
Si tu as d'autres questions, n'hésite pas à demander, ça me fera un plaisir de te répondre.