Une filière qui a des chances de devenir florissante
Publié : 19 février 2003 0:33
Patrice Bernier, de Longueuil, part pour la Norvège; Adam Braz, du West-Island, pour la Suède... L'Impact de Montréal vient de perdre deux joueurs-clés, mais le président du club, Joey Saputo nous dit que «c'est fantastique».
«Le gouvernement du Québec a accepté de se joindre à nous parce que nous sommes au sommet de la pyramide. Il y a 150 000 jeunes licenciés au Québec, un Centre d'excellence et puis nous, l'Impact. C'est ce qui a plu au gouvernement. Nous sommes là pour développer des jeunes et pour leur donner une chance de faire une carrière en soccer. Et les joueurs de soccer rêvent de l'Europe, comme les hockeyeurs européens rêvent de l'Amérique... Placer deux joueurs en Europe, ça nous encourage. Ils vont nous représenter, c'est un honneur.
«Et en plus, l'équipe nationale du Canada va en profiter parce que Braz et Bernier vont progresser rapidement en Europe.»
Et l'Impact sur le terrain l'été prochain?
«Nous avons encore des vétérans et plusieurs jeunes joueurs talentueux qui attendaient leur chance.»
Il faut comprendre qu'une équipe professionnelle qui peut puiser parmi 150 000 aspirants, c'est une sorte de luxe. La filière Impact-Europe risque de devenir florissante.
Source : Chronique de Ronald King dans La Presse du 19.02.03
«Le gouvernement du Québec a accepté de se joindre à nous parce que nous sommes au sommet de la pyramide. Il y a 150 000 jeunes licenciés au Québec, un Centre d'excellence et puis nous, l'Impact. C'est ce qui a plu au gouvernement. Nous sommes là pour développer des jeunes et pour leur donner une chance de faire une carrière en soccer. Et les joueurs de soccer rêvent de l'Europe, comme les hockeyeurs européens rêvent de l'Amérique... Placer deux joueurs en Europe, ça nous encourage. Ils vont nous représenter, c'est un honneur.
«Et en plus, l'équipe nationale du Canada va en profiter parce que Braz et Bernier vont progresser rapidement en Europe.»
Et l'Impact sur le terrain l'été prochain?
«Nous avons encore des vétérans et plusieurs jeunes joueurs talentueux qui attendaient leur chance.»
Il faut comprendre qu'une équipe professionnelle qui peut puiser parmi 150 000 aspirants, c'est une sorte de luxe. La filière Impact-Europe risque de devenir florissante.
Source : Chronique de Ronald King dans La Presse du 19.02.03