Repost des Ultras: L'Impact comme "vrai" club
Publié : 29 janvier 2003 23:59
Parlant récemment avec un jeune de 17 ans qui a dû quitter la Grèce et un contrat dans l'Académie Panathinaikos pour venir ici et qui fut bafoué par le fait que l'on doit payer pour jouer, je me demande si l'Impact devrait envisager de se transformer en "vrai" club, dans l'intérêt de son mandat de développement professionnel du soccer local.
D'abord, établir des équipes de jeunes U-16 et U-17 qui joueraient dans la Super Y League de la USL - http://www.superyleague.com/ - (d'autres équipes de la A-League, comme Rochester, et de la MLS, comme les Metrostars, en ont) ou dans la LSÉQ. Ça pourrait aider à mieux encadrer les meilleurs éléments du soccer local qui n'ont peut-être pas l'argent nécessaire pour les équipes provinciales (d'où proviennent la majorité des joueurs qui deviennent professionnel) ou les contacts nécessaires pour se dénicher un "deal" pareil en Europe.
Beaucoup de nos jeunes sont comparables à ceux de plusieurs pays plus hautement cotés que nous jusqu'à 15-16 ans (les résultats de tournois internationaux de clubs en témoigne), mais c'est lorsque les clubs professionnels d'outre-mer commencent vraiment à façonner les joueurs que les nôtres stagnent ou décrochent. Un problème que j'ai souvent pu observer chez des jeunes talentueux est le manque d'argent pour participer aux équipes provinciales, malgré le fait qu'ils ont les habiletés pour le faire. Le club pourrait sélecter les meilleurs jeunes de la LSÉQ au niveau U-16 et les faire graduer en école de jeunes où, sans frais pour les joueurs, ils seraient encadrés par des professionnels qualifiés (évidemment, l'organisation du club devra s'élargir). Si le joueur vient de trop loin, les parents peuvent déménager ou il peut être placé pendant l'été dans une maison d'accueil des gens du clubs (parents de coéquipier, joueur de l'équipe sénior, employé, etc.) ou de la communauté de soccer en général.
Du point de vue monétaire, les joueurs ne sont pas payés, mais les plus talentueux peuvent aller chercher des montants de transferts intéressants une fois la majorité atteinte. Les meilleurs gradueraient en première équipe (ce qui serait quand même assez rare) et le reste serait reversé dans la LSÉQ sénior, du même fait rehaussant le niveau des joueurs de la ligue amateure.
De plus, une équipe féminine pourrait être intéressante (même si je crois que Pytha en douterait ): si on regarde le vide qui a été créé après la disparition des Dynamites originales, les jeunes joueuses de la province se retrouvent avec un difficile chemin devant eux pour atteindre le prochain niveau. Une équipe féminine professionnelle leur donnerait une étape claire à franchir pour se faire remarquer, en plus de les faire "rêver".Les équipes de jeunes sont moins nécessaires puisque les filles, grandissant plus vites, font plus rapidement le saut à un haut niveau quand elle le sont capable, ne prennant ainsi pas de retard sur la compétition.
Si l'Impact décide un jour de se lancer dans l'aventure, il pourra :
- Compter sur une fondation solide basée sur plusieurs équipes rejoignant beaucoup plus de monde à travers la province.
- Remplir sa mission de meilleur développeur du soccer au Québec à son plein potentiel.
- Améliorer l'équipe masculine.
- Améliorer le niveau de jeu en général au Québec ce qui donne plus de bons joueurs.
- Compter sur plus de supporters "naturels": joueurs ayant passé par l'organisation ainsi que des amis et parents.
- Accroître la notoriété (le "branding") du club.
- S'établir dans le paysage sportif québécois.
- Possiblement construire un stade et centre de formation à lui.
Je sais que l'argent a le plus gros mot à dire dans tout ça, mais ce n'est pas en brûler non plus. Un investissement (et on ne parle pas de dizaines de millions ici) qui peut bénéficier à de nombreux joueurs, à l'image de Montréal et du Québec, à Montréal et au Québec comme tel ainsi qu'à l'équipe nationale.
PS: Attention si on fonde un club à Québec après ça!
D'abord, établir des équipes de jeunes U-16 et U-17 qui joueraient dans la Super Y League de la USL - http://www.superyleague.com/ - (d'autres équipes de la A-League, comme Rochester, et de la MLS, comme les Metrostars, en ont) ou dans la LSÉQ. Ça pourrait aider à mieux encadrer les meilleurs éléments du soccer local qui n'ont peut-être pas l'argent nécessaire pour les équipes provinciales (d'où proviennent la majorité des joueurs qui deviennent professionnel) ou les contacts nécessaires pour se dénicher un "deal" pareil en Europe.
Beaucoup de nos jeunes sont comparables à ceux de plusieurs pays plus hautement cotés que nous jusqu'à 15-16 ans (les résultats de tournois internationaux de clubs en témoigne), mais c'est lorsque les clubs professionnels d'outre-mer commencent vraiment à façonner les joueurs que les nôtres stagnent ou décrochent. Un problème que j'ai souvent pu observer chez des jeunes talentueux est le manque d'argent pour participer aux équipes provinciales, malgré le fait qu'ils ont les habiletés pour le faire. Le club pourrait sélecter les meilleurs jeunes de la LSÉQ au niveau U-16 et les faire graduer en école de jeunes où, sans frais pour les joueurs, ils seraient encadrés par des professionnels qualifiés (évidemment, l'organisation du club devra s'élargir). Si le joueur vient de trop loin, les parents peuvent déménager ou il peut être placé pendant l'été dans une maison d'accueil des gens du clubs (parents de coéquipier, joueur de l'équipe sénior, employé, etc.) ou de la communauté de soccer en général.
Du point de vue monétaire, les joueurs ne sont pas payés, mais les plus talentueux peuvent aller chercher des montants de transferts intéressants une fois la majorité atteinte. Les meilleurs gradueraient en première équipe (ce qui serait quand même assez rare) et le reste serait reversé dans la LSÉQ sénior, du même fait rehaussant le niveau des joueurs de la ligue amateure.
De plus, une équipe féminine pourrait être intéressante (même si je crois que Pytha en douterait ): si on regarde le vide qui a été créé après la disparition des Dynamites originales, les jeunes joueuses de la province se retrouvent avec un difficile chemin devant eux pour atteindre le prochain niveau. Une équipe féminine professionnelle leur donnerait une étape claire à franchir pour se faire remarquer, en plus de les faire "rêver".Les équipes de jeunes sont moins nécessaires puisque les filles, grandissant plus vites, font plus rapidement le saut à un haut niveau quand elle le sont capable, ne prennant ainsi pas de retard sur la compétition.
Si l'Impact décide un jour de se lancer dans l'aventure, il pourra :
- Compter sur une fondation solide basée sur plusieurs équipes rejoignant beaucoup plus de monde à travers la province.
- Remplir sa mission de meilleur développeur du soccer au Québec à son plein potentiel.
- Améliorer l'équipe masculine.
- Améliorer le niveau de jeu en général au Québec ce qui donne plus de bons joueurs.
- Compter sur plus de supporters "naturels": joueurs ayant passé par l'organisation ainsi que des amis et parents.
- Accroître la notoriété (le "branding") du club.
- S'établir dans le paysage sportif québécois.
- Possiblement construire un stade et centre de formation à lui.
Je sais que l'argent a le plus gros mot à dire dans tout ça, mais ce n'est pas en brûler non plus. Un investissement (et on ne parle pas de dizaines de millions ici) qui peut bénéficier à de nombreux joueurs, à l'image de Montréal et du Québec, à Montréal et au Québec comme tel ainsi qu'à l'équipe nationale.
PS: Attention si on fonde un club à Québec après ça!