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Camaraderie, solidarité & talent, clés du succès de l'Im

Publié : 07 septembre 2004 11:18
par François
Soccer
Camaraderie, solidarité et talent, clés du succès de l'Impact
Martin Smith -Journal de Montréal 07/09/2004 09h53




«La camaraderie de ce groupe est aussi forte que celle qui régnait en 1994. Ça nous a beaucoup aidés à réussir, enfin, à éliminer les Rhinos.»
L’auteur de cette remarque a du sang bleu Impact qui coule dans ses veines.

Mike Moretto, gérant d’équipe, a déjà avoué être un partisan bien avant d’être un salarié. Il est le gardien de tous les secrets de l’équipe.

Personne ne peut revendiquer un suivi plus complet du déroulement de l’histoire de l’Impact.

«Lors de la dernière rencontre du calendrier régulier, j’ai passé le cap des 300 matchs avec l’équipe», note le sympathique Napolitain, âgé de 42 ans.

«Depuis le lancement de l’Impact en 1993, j’ai raté un seul match. C’était en juillet 1997. Un de mes meilleurs amis se mariait à Boston. Il m’a choisi pour être garçon d’honneur. C’était la seule façon de m’obliger à être présent.»

Moretto est un peu, beaucoup, la «nounou» des joueurs montréalais.

Sa présence explique en bonne partie que tant de joueurs décrivent l’Impact comme l’équipe de la A League qui traite le mieux ses joueurs.

«J’aide comme je peux, mais c’est plus facile quand je sens quelque chose de spécial dans un groupe», note-t-il.

En 1994, année de la conquête par l’Impact du championnat nord-américain, Moretto avait demandé à un prêtre de sa connaissance de bénir le maillot du gardien Pat Harrington avant la finale face aux Foxes du Colorado.

Un plan secret
«J’ai un plan pour les éliminatoires de cette année mais je ne peux en dévoiler les détails», explique-t-il sur le ton du conspirateur pour qui les superstitions font partie de la vie, mais ne doivent pas être dévoilées au grand jour avant d’avoir eu le résultat escompté.

Les superstitions constituent une valeur ajoutée au bagage intangible, mais ne constituent pas le fondement de la réussite.

«L’Impact a du succès parce que la formation de cette année est extraordinairement solidaire, explique Moretto. Les gars se soutiennent et croient dans le système mis en place par Nick (DeSantis) et ses adjoints.»

«De plus, comme nous avons du talent et de la profondeur sur le banc, le temps était venu de mettre fin à la longue série de revers en séries éliminatoires face aux Rhinos.»

Le brio de Greg Sutton, d’Eduardo Sebrango, de Gabriel Gervais, de Nevio Pizzolitto, d’Adam Braz, de Patrick Leduc, de Sandro Grande et de tous les autres s’explique aussi par leur désir de remercier Montréal et les Montréalais de leur extraordinaire soutien, selon Moretto.

«Cette équipe était en faillite, il y a trois ans, note-t-il. Qui aurait prédit que, pour une demi-finale d’association en septembre 2004, nous aurions plus de fans dans les gradins du stade Claude-Robillard que les Rhinos en ont eu au Frontier Field?»

«Les joueurs sont tombés en amour avec la ville et les fans. Ils sont en mission. La prochaine ronde sera dure, mais je crois sincèrement que cette équipe a tous les atouts nécessaires pour aller jusqu’au bout.»