Page 1 sur 1

Demande aux supporters de lattéral

Publié : 23 septembre 2005 10:07
par BoB
Bonjour,

Je voulais demander aux gens qui ne sont pas dans la section debout de nous aider. Si jamais un chant simple est particulièrement fort, ca serait le fun d'essayer de le chanter aussi pour entrainer le monde autour..

CA serait vraiment impressionnant si tout le stade pouvait chanter. Je ne demande pas de chanter tout le match, mais comme je dis, si un chant est particulièrement fort et simple.

Voilà, vous en faites ce que vous voulez...

Publié : 23 septembre 2005 20:38
par matt_impact
C'est vrai que ça donne envie, surtout après l'article dans la presse de ce matin sur l'équipe de soccer des carabins de l'université de Montréal. Je félicite les Ultras pour l'ambiance au CCR mais ce serait bien si les 10000 autres spectateurs pouvaient au moins mettre un min d'ambiance !

Publié : 23 septembre 2005 20:58
par Bxl Boy
Il disait quoi l'article sur les Carabins ?

Publié : 23 septembre 2005 21:05
par M@khno
tiens matt...
La Presse
Sports, vendredi 23 septembre 2005, p. S2
Les Nations unies du soccer

Bégin, Jean-François

Le premier match de la demi-finale opposant l'Impact aux Sounders de Seattle, ce soir, ne sera pas télédiffusé. Et comme votre tendre moitié trouvait qu'un billet d'avion pour Seattle coûtait un tantinet trop cher pour un simple match de soccer, vous vous demandez comment vous allez vous procurer votre dose hebdomadaire de ballon rond, en attendant le match retour de dimanche au centre Claude-Robillard.

Vous pouvez bien sûr vous taper le programme double de la Premier League anglaise à Sportsnet demain matin. Les pantoufles, un bon café et une défaite des grands fendants de Manchester United: y a-t-il une meilleure façon de commencer la fin de semaine?

Mais si vous aimez votre soccer " en vie ", comme disaient Ding et Dong, on vous suggère plutôt d'aller faire un tour au stade du CEPSUM ce soir (5$ le billet). À 19h, l'équipe féminine des Carabins affronte les Citadins de l'UQAM. Et à 21h, c'est au tour des garçons des deux universités de se disputer un derby bien montréalais qui marque l'ouverture de la saison locale des Carabins.

Faut pas le dire trop fort, mais il paraît que le spectacle vaut bien certains matchs de l'Impact contre les Lynx de Toronto ou les Mariners de Virginia Beach. " Les gens ont des préjugés envers le soccer universitaire. Ils pensent que le calibre n'est pas très fort. Je le sais: c'est ce que je pensais moi-même ", note le nouveau gardien des Carabins, Gerardo Argento.

" Mais c'est beaucoup mieux que je croyais. Il y a des entraînements chaque jour. Le staff est sérieux. Ça joue vite. Il y a beaucoup de comparaisons à faire (avec le football de la USL). " Argento, 20 ans, sait de quoi il parle: cet étudiant en science politique est aussi... le troisième gardien de l'Impact.

L'entraîneur Pat Raimondo et les joueurs des Carabins sont trop polis pour le dire tout haut, mais il est évident qu'ils ne souffrent d'aucun complexe d'infériorité. Ils aiment bien rappeler qu'il y a deux ans, ils ont affronté l'Impact et ne se sont pas trop mal tiré d'affaire: ils ont perdu 3-1 contre une formation qui comprenait des vedettes comme Mauro Biello.

Premiers au Québec en saison régulière et champions provinciaux en 2003 et 2004, les Carabins, après avoir maintenu l'an dernier une fiche de 11-1-2, sont à la recherche cette année du seul titre qui a échappé à l'équipe depuis leur création en 2001: le championnat canadien.

Avec trois gars qui ont évolué dans le programme national, deux autres qui ont joué dans la NCAA et un groupe de recrues dont Raimondo dit qu'il est le meilleur dont il ait jamais disposé, les Carabins se sentent d'attaque pour venger leur échec de l'an dernier (ils n'avaient remporté aucune de leurs deux parties au championnat canadien).

" Sur papier, on est la meilleure équipe ", affirme le capitaine, Étienne Godbout, un défenseur de 24 ans qui est là depuis les débuts du programme masculin. " Mais on ne veut pas devenir les Rangers de New York ou le Real Madrid, une équipe de stars qui ne va nulle part. Ça va être une question de caractère. "

Les Carabins n'ont rien laissé au hasard. Pour la première fois, l'équipe a entrepris sa préparation à l'étranger. Les joueurs ont déboursé pas loin de 1500 $ chacun pour se payer un camp d'entraînement de 12 jours à Bordeaux et Toulouse, à la fin août.

" On verra en novembre ce que ça aura donné. Mais ça a été super, raconte Pat Raimondo. On a été ensemble 24 heures sur 24 pendant 12 jours. Tu ne peux pas te cacher. On vivait dans des centres régionaux de l'éducation physique et des sports, à l'écart de la ville, sans télé, sans Internet et avec seulement deux cabines téléphoniques. On a vraiment pu travailler. On a joué cinq matchs. Les résultats (1-3-1) ont été moyens, mais le calibre était fort. "

Pour les trois joueurs français des Carabins, Fabien Abejean, Julien Rachou et Johan LeGoff, ce voyage était un retour aux sources. Les deux premiers viennent de Toulouse, le troisième, recrue de l'année sur le circuit universitaire en 2004, est originaire de Bordeaux.

Les trois représentants de l'Hexagone sont loin d'être les seuls étrangers au sein de l'équipe, qui, comme chaque année, a un petit air de Nations Unies. On y compte un joueur d'origine libanaise, un autre qui vient d'Haïti, un Marocain et un Camerounais, sans parler de l'entraîneur adjoint Abdoulaye Mané, un Malien.

" C'est un gros défi que d'avoir des gens de partout, dit Pat Raimondo, qui a coaché à McGill pendant sept ans avant de traverser sur l'autre versant de la montagne en 2001. Un gars du Cameroun n'a pas le même bagage qu'un autre qui vient de Saint-Georges-de-Beauce! Mais dès notre deuxième année, on a profité de ces mentalités et de ces cultures différentes. J'ai encouragé ça, parce que c'est ça qui fait notre force. On peut tout amener sur le terrain, parce qu'on a des joueurs qui viennent de partout. "

" Notre équipe ne se caractérise pas par un style, mais par sa capacité à s'adapter à chaque équipe, renchérit le défenseur Fabien Abejean, 27 ans, qui a pondu un ode au multiculturalisme de l'équipe devenu le cri de ralliement de celle-ci (Au bord du Saint-Laurent, au pied du Mont-Royal/Une université/au coeur de Montréal/Son stade, sa maisonnée/ses Québécois, ses immigrés/Formant la même équipe/tous ensemble ils chantaient./La la la la... UM... la la la...)"

Et ils ne font pas que chanter: ils dansent aussi, à la fin de chacun de leurs matchs- un legs des nombreux joueurs africains qui ont porté les couleurs des Carabins, paraît-il.

Du sport. De la chanson. De la danse. Même l'Impact n'offre pas tout ça.


Illustration(s) :

Chamberland, Martin
Ils vous attendent au stade du CEPSUM avec les autres joueurs des Carabins de l'Université de Montréal: Étienne Godbout, l'entraîneur Pat Raimondo, le gardien Gerardo Argento et Fabien Abejan.

Publié : 24 septembre 2005 1:46
par kurosawa
Super article ca!!! Me semblai aussi que Argento allait jouer pour une équipe unniversitaire.

Publié : 24 septembre 2005 6:35
par Y
On se calme...

Publié : 24 septembre 2005 10:28
par Pythagore
J'Aime bien le Stade du CEPSUM. Beau Paysage. Encore une fois, je vais essayer de m'y rendre le plus souvent possible.


(Je suis un peu d'accord, c'est parfois plus intéressant que l'Impact)


J'espères qu'ils auront encore du café cognac, car il fait pas chaud.

Publié : 24 septembre 2005 16:05
par BoB
des fois c'est plus intéressant parceque l'adversaire est moins bon alors le talent peut mieux s'exprimer...

Comme un match de la LHJMQ! :)

Publié : 24 septembre 2005 19:00
par Pythagore
C'est un peu du tout qui est intéressant. T'es collé sur le terrain et j'aime bien les matches de soir.

Cependant, j'aime vraiment pas le gars au micro avec sa Putain de Musique...