Et la maladie Barthez qui s'en mêle
Publié : 23 juillet 2003 23:39
J’étais assis avec Matthias et François et on a chialé du début à la fin. En partant Eddy se blesse et on doit donc jouer le match sans attaquant. La soirée va donc être très longue et pénible. Le rôle d’un attaquant est de marquer; ce qui devait arriver arriva : pas d’attaquants, pas de buts. Ou plutôt pas de but (sans s). Bel effort individuel de Mauro en 2e quand même.
Et Matt tout heureux de nous apprendre que c’est lui qui doit choisir les 3 étoiles. Quel calvaire! Il est sympa, je ne comprends pas pourquoi on lui fait ça!
Ironiquement, après réflexion lors du retour à la maison, j’ai noté plus de points positifs que lors de la dernière partie contre Atlanta (victoire 1-0).
Contre Atlanta, victoire et foule record, ce qui fait deux points positifs. Pas de point supplémentaire car le match fut nul.
Ce soir, de un j’y suis allé seul, c’est-à-dire que je n’ai pas emmené du monde (nouveau) pour essayer de les persuader de revenir. Ce qui est très positif. Car si je me fie au vieux assis tout près de moi, c’était la première et la dernière fois qu’il venait. Comme d’autres j’imagine. Autre point positif, comme je disais, j’étais assis avec François et Matthias, et on a donc pu se consoler l’un l’autre en se disant que cette humiliation ultime allait sans doute réveiller certaines personnes qui dorment au gaz. De plus, j’ai eu droit à une bière et à un sandwich gratuits.
Alors pourquoi suis-je plus triste que le match contre Atlanta?
Et ne me dites surtout pas que l’Impact est en tête et que je suis trop dure et négatif. Oui cette équipe là gagne plus souvent qu’elle ne perd, mais il y a aussi la façon. Et ça, c’est un truc visiblement oublié. La manière, quelqu’un connaît ici? Il n’y a jamais rien de convainquant. À part les deux dégelés de 3-0 et 4-0. Et ça pour une équipe qui trotte en tête de championnat ce n’est pas rassurant. Car les attentes sont grandes. La marge ou la ligne entre la victoire, le nul ou la défaite est tellement mince à chaque fois, que l’équipe peut prendre 3 points, 1 point ou aucun, comme ce soir, et ça ne change pratiquement rien. Et ce, peu importe l’équipe. On ne s’impose pas face aux faibles, parfois on bat de très bonnes équipes de façon héroïque (1er match à Rochester). L’Impact c’est un peu comme Barthez, que j’ai d’ailleurs défendu récemment. Ben oui, les stats sont là, mais il ne convainc pas vraiment qu’il a le contrôle, qu’il maîtrise bien la situation. Une équipe de tête doit imposer son jeu; bordel à domicile c’est une nécessité. Le problème c’est qu’il n’y a pas de tête qui dirige; du moins c’est l’impression que ça laisse.
Et si on est honnête, on peut même dire qu’il manque une colonne dans les stats: celle de victoire par défaut, dans le sens que ce n’est pas vous qui avez gagné, mais l’autre équipe qui a perdu. Un peu comme Pays-Bas – Italie de la demi-finale de l’Euro 2000.
La manière que l’équipe gagnait en début de saison me faisait tellement peur, et voilà mes peurs se concrétisent. Comme je disais, la ligne entre victoire ou défaite est tellement mince que tout peut basculer du jour au lendemain. Voilà, 4 matchs à domicile, 2 défaites et deux victoires non convaincantes. Les idiots qui ne comprennent rien me diront que les équipes qui battent l’Impact, comme Pittsburgh ce soir, le font aussi sans convaincre. Ben oui mais l’Impact est un leader du championnat, c’est certain que lorsqu’il va perdre il va perdre de justesse. Alors, ça ce n’est pas surprenant.
En passant, Eddy vous lance un signal : ce n’est pas un surhomme. Comme il joue seul en attaque, il doit jouer pour deux. En série, si on les faits (Pittsburgh s’approche), oubliez ça, Eddy va être complètement crevé, il n’aura plus de jus. Et Rochester va nous sortir, comme l’an passé.
Perdre des matchs de temps en temps, c’est normal. Ne pas bien jouer de temps en temps, c’est normal. Mais ne pas réagir quand il faut, ça, ce n’est pas normal. Si le dernier séjour absolument catastrophique à domicile ne fait réagir personnes, déclarez-les empoisonnées par les gaz.
Et Matt tout heureux de nous apprendre que c’est lui qui doit choisir les 3 étoiles. Quel calvaire! Il est sympa, je ne comprends pas pourquoi on lui fait ça!
Ironiquement, après réflexion lors du retour à la maison, j’ai noté plus de points positifs que lors de la dernière partie contre Atlanta (victoire 1-0).
Contre Atlanta, victoire et foule record, ce qui fait deux points positifs. Pas de point supplémentaire car le match fut nul.
Ce soir, de un j’y suis allé seul, c’est-à-dire que je n’ai pas emmené du monde (nouveau) pour essayer de les persuader de revenir. Ce qui est très positif. Car si je me fie au vieux assis tout près de moi, c’était la première et la dernière fois qu’il venait. Comme d’autres j’imagine. Autre point positif, comme je disais, j’étais assis avec François et Matthias, et on a donc pu se consoler l’un l’autre en se disant que cette humiliation ultime allait sans doute réveiller certaines personnes qui dorment au gaz. De plus, j’ai eu droit à une bière et à un sandwich gratuits.
Alors pourquoi suis-je plus triste que le match contre Atlanta?
Et ne me dites surtout pas que l’Impact est en tête et que je suis trop dure et négatif. Oui cette équipe là gagne plus souvent qu’elle ne perd, mais il y a aussi la façon. Et ça, c’est un truc visiblement oublié. La manière, quelqu’un connaît ici? Il n’y a jamais rien de convainquant. À part les deux dégelés de 3-0 et 4-0. Et ça pour une équipe qui trotte en tête de championnat ce n’est pas rassurant. Car les attentes sont grandes. La marge ou la ligne entre la victoire, le nul ou la défaite est tellement mince à chaque fois, que l’équipe peut prendre 3 points, 1 point ou aucun, comme ce soir, et ça ne change pratiquement rien. Et ce, peu importe l’équipe. On ne s’impose pas face aux faibles, parfois on bat de très bonnes équipes de façon héroïque (1er match à Rochester). L’Impact c’est un peu comme Barthez, que j’ai d’ailleurs défendu récemment. Ben oui, les stats sont là, mais il ne convainc pas vraiment qu’il a le contrôle, qu’il maîtrise bien la situation. Une équipe de tête doit imposer son jeu; bordel à domicile c’est une nécessité. Le problème c’est qu’il n’y a pas de tête qui dirige; du moins c’est l’impression que ça laisse.
Et si on est honnête, on peut même dire qu’il manque une colonne dans les stats: celle de victoire par défaut, dans le sens que ce n’est pas vous qui avez gagné, mais l’autre équipe qui a perdu. Un peu comme Pays-Bas – Italie de la demi-finale de l’Euro 2000.
La manière que l’équipe gagnait en début de saison me faisait tellement peur, et voilà mes peurs se concrétisent. Comme je disais, la ligne entre victoire ou défaite est tellement mince que tout peut basculer du jour au lendemain. Voilà, 4 matchs à domicile, 2 défaites et deux victoires non convaincantes. Les idiots qui ne comprennent rien me diront que les équipes qui battent l’Impact, comme Pittsburgh ce soir, le font aussi sans convaincre. Ben oui mais l’Impact est un leader du championnat, c’est certain que lorsqu’il va perdre il va perdre de justesse. Alors, ça ce n’est pas surprenant.
En passant, Eddy vous lance un signal : ce n’est pas un surhomme. Comme il joue seul en attaque, il doit jouer pour deux. En série, si on les faits (Pittsburgh s’approche), oubliez ça, Eddy va être complètement crevé, il n’aura plus de jus. Et Rochester va nous sortir, comme l’an passé.
Perdre des matchs de temps en temps, c’est normal. Ne pas bien jouer de temps en temps, c’est normal. Mais ne pas réagir quand il faut, ça, ce n’est pas normal. Si le dernier séjour absolument catastrophique à domicile ne fait réagir personnes, déclarez-les empoisonnées par les gaz.