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A un Ultras de Montréal

Publié : 27 octobre 2009 14:13
par gros minet du 208
Pour toi

je devine tout le travail que tu fais avant chaque match.

Moi j'ai un toit sur la tête pour me protéger de la pluie lors des matchs, pas toi. Beau temps , mauvais temps tu chante, crie, danse en plus des Tifos , des drapeaux.

Je lève ma casquette et te rend hommage
Un gros merci mon frere Ultra

un beau texte touchant que je viens de lire de ton site


Match retour de la finale avec l’Impact en avant par un but, un tifo hors norme, un match à une heure inhabituelle. Cette journée n’avait rien d’une journée comme les autres. Il fallait donc l’amorcer d’une façon tout aussi inhabituelle.


C’est donc à 9 h que le rendez-vous était donné pour un déjeuner ultra dans un sympathique resto de la rue Ontario. L’heure matinale n’empêchera pas certains motivés d’y aller avec une pinte de bière en avalant leurs œufs tournés. En sortant, sur le trottoir, une petite shot de vodka pour faire descendre le tout et on est prêts à aller installer le tifo au stade…

Crochet par le 99 pour déposer la boutique UM02 et la journée est déjà bien lancée quand nous nous présentons au stade pour installer le plus imposant et coûteux tifo de notre histoire, le tout sous haute surveillance (nous serons même fouillés avant de rentrer au stade). Difficile mise en marche des préparatifs, puis nous récupérons nos repères et le tifo est installé. Une quarantaine de minutes après notre arrivée, nous repartons avec le sentiment d’avoir lancé les dés et d’attendre le résultat. Le travail est fait, il ne reste plus qu’à espérer que tout se passe comme prévu.

Retour au 99 vers midi. L’endroit est déjà bien rempli. La tension monte d’un cran… Les supporters arrivent par dizaines, le bar est rapidement complet… Déconnade intense, commando stickers en action, on rigole. Plus l’heure du départ du cortège approche, plus l’anticipation monte. Les médias sont présents, même RDS, c’est dire si le moment est important. On entonne quelques chants pour ajouter un peu à l’ambiance survoltée.

13 h 25. Cinq minutes avant le départ, le bar se vide lentement, on range ce qui ne nous servira pas au stade, on s’amasse devant le bar, on chantonne un peu et puis le départ est donné et tout le monde part d’un pas décidé vers le stade rangé derrière la bâche UM02. Au menu, le programme habituel de chants, drapeaux et fumigènes. Quelques torches seront craquées… Bien chouette cortège qui met tout le monde en voix. On arrive au stade, deux braves donnent un entrevue légendaire à CKAC, les autres foncent en tribune. De nombreux « touristes », « ultras » à la carte et autres curieux ont pris une bonne partie de la place. On s’en fout. Avec un peu de réorganisation rapide, on prend possession de l’espace, de notre espace, de notre maison…

Il ne reste plus qu’à se préparer à lever le tifo. Étape cruciale. On saura bientôt si tout le travail accompli portera ses fruits. La confiance est de mise, mais il reste quand même ce petit doute au fond de nous qui, comme chaque fois, rend les dernières minutes avant la levée d’un tifo si enivrantes. Un tifo sur une section, ça va, tu tapes sur l’épaule du voisin pour lui donner des instructions. Sur trois sections, ça prend une plus grande coordination; nous établissons rapidement un système pour bien coordonner la montée de la voile. Reste plus qu’à savoir quand y aller… Un des nôtres donnera le signal. À lui de choisir le meilleur timing… On y est presque, il reste 5 minutes, ou 45 secondes, on sait plus trop, l’anticipationomètre est dans le rouge, l’aiguille est tombée, on tient plus en place et en plus, on dirait que ça prend une éternité pour que le club mette la machine en marche… et puis ça y est, un vidéo commence à jouer, mais on a les yeux rivés sur la sortie du vestiaire… et puis la vidéo fini (sur la question « Comment se terminera notre histoire? », ce que nous remarquerons le lendemain seulement) et le signal est donné, la voile monte et quand les lettres d’une taille monstrueuse épellent le mot VICTOIRE, le stade rugit d’un bloc et dans les 2 secondes suivantes, les joueurs mettent le pied sur le terrain dans une ambiance énorme avec face à eux le mot d’ordre de la journée : victoire. Le tifo est montré à l’écran, il est géant, superbe, parfait. La toile tiendra en place tout au long de la présentation des joueurs et redescendra au moment d’entonner l’hymne national, après nous avoir donné tout ce qu’elle pouvait nous donner. Timing parfait de A à Z.

Euphorie soudaine de ceux qui avaient pris à cœur de réussir ce tifo. Accolades, joie, on est sur un nuage. Mais tout ça est de courte durée parce que maintenant, faut faire chanter tous ces gens. La 114 est pleine comme jamais, les coutures vont lâcher avant la fin, c’est pas possiblesûr. Y’ a presque pas moyen de se déplacer. Les capos, en grande forme tout au long du match, soulignons-le, se mettent au travail. La motivation est tellement présente qu’on n’a qu’à lever le petit doigt pour que tout le monde réagisse. C’est trop facile. Trop facile, hein? Ben profitons-en, pour toute les fois qu’on en a bavé depuis 2002, pour toutes ces fois où l’un ou l’autre de nous s’est dit « merde, mais qu’est-ce que je fous encore ici, moi? », pour tous ceux qui sont venus, ont vu et sont repartis, parce que ça rimait pas Ultras et Montréal. Cette finale et surtout ce tifo, c’est un coup de chapeau à tous ceux qui nous ont précédés et surtout à tous ceux qui sont restés et qui ont continué de faire avancer la machine, beau temps mauvais temps, à 3, 7, 15, 50 à 700, car ils avaient une vision. Ils savent qui ils sont.

Et on y va pour 90 minutes de folie. Le kop répond à tout ce que leur balancent les capos, qui se relaient, s’épaulent, se retiennent mutuellement pour ne pas sombrer dans les limbes du stade Saputo. Le kop chante, que dis-je, il expulse les chants du plus profond de son âme; l’énergie retournée aux hommes armés de mégaphones est grandiose, c’est un plaisir sans nom. Si le kop a la pédale dans le fond, sur le terrain, on sent une certaine nervosité des hommes en bleu… Mais ils se ressaisissent et commencent à prendre le contrôle. Personne ne peut nous battre, c’est l’évidence même. Nous serons champions. Il faut y croire.

Les occasions commencent à arriver, on contrôle le ballon, on passe, on coupe, on les fait tourner en rond… et à la 30e minute une incursion de Donatelli force Nolly à la faute, et sur la séquence le ballon va vers Brown qui se fait faucher violemment. Deux penaltys sur la même séquence, faut bien que l’arbitre en ait vu un… Et il l’a vu. Folie. Carton rouge au zouave qui a fauché Brown. Refolie. On le met, on est champions, c’est clair… Silence de mort dans le kop, Donatelli s’élance et le raz-de-marée ultra déferle. Nous menons 4-2, nous jouons à 11 contre 10, nous sommes l’Impact de Montréal et nous sommes la meilleure équipe du au monde. Bon, peut-être que dans les faits, il y a possiblement une ou deux équipes européennes qui sont devant nous (je dis bien « peut-être »), d’accord, mais à ce moment précis, si vous revenez en arrière et que vous y réfléchissez comme il faut, à l’instant même où le ballon a franchi la ligne du but des Whitecaps, dans votre tête, il n’y avait rien d’autre qui existait. Et donc, nous étions champions du monde, voire de l’univers. On ne peut pas s’obstiner avec ça, c’est la grandeur du moment et c’est tout.

Où en étions-nous donc? Ah oui, nous étions donc en avant 4-2 (et champions de l’univers pendant une fraction de seconde, par défaut). Et cette avance combinée à l’avantage d’un homme donne des ailes à l’Impact qui assaillit la surface de réparation de Vancouver comme les Ultras se jettent sur la première rangée après un but. L’Impact veut tuer le match, tuer cette finale. L’Impact veut ce titre. Jamais on n’aura vu un Impact aussi inspiré sur notre terrain. Légendaire. Constructions géniales, passes savantes, implication physique hors pair; champions de l’univers, quoi. On bouffe Vancouver et on en redemande; on a faim. Et l’assaut porte ses fruits : Gjertsen fait exploser le stade en plantant le second but du match à la 40e. Ouf. C’est la frénésie dans le kop, les corps s’enchevêtrent, ça craque dans tous les coins, on ne survivra pas, pas cette fois. Tiens si. On a survécu et comme la mi-temps arrive dans quelques minutes, ça tombe bien pour… BUUUUUUUUT. BROWN! 3-0! Chaos, fin du monde, mort soudaine, ressuscitation, délire collectif incontrôlable, torche… euh… torche?!? Putain une torche! Une vraie torche qui fume bien qui éclaire les visages même si on joue en plein après-midi. Wow. Elle traîne là, inoffensive, ça fait joli. Puis arrive un agent de sécurité. Chaos, fin du monde, mort soudaine. L’énergumène débaroule joyeusement face aux capos ont sait fucking trop pas pourquoi et, ce faisant, botte la torche dans un sac à dos qui traînait là, sans même se rendre compte de quoi que ce soit. Un des capos réagit vite et dégage du pied la torche d’un bord, tout ce qui peut brûle de l’autre, mais Einstein, lui, qui n’a toujours rien vu, a vraiment décidé d’entamer la conversation et le fait, le pied sur la torche (!), qui commence à lui brûler la semelle du soulier. On se croirait dans les belles années des films de Buster Keaton, où un geste anodin fait débouler une série de trucs loufoquement irréels. Et ce n’est que le début. Nous passerons sur le détail des événements, mais disons qu’une fois que notre éloquent agent de sécurité a finalement décidé de s’occuper de la torche, il a vite fait de se trouver un side-kick armé d’un extincteur qui, du terrain, et vers la tribune, a décidé d’envoyer une petite shot de poudre dans la gueule de tout le monde. Grandiose. Faut vraiment être salement incompétent pour parvenir à ça…

Sur ces entrefaits, Vancouver marque, mais évidemment, on était trop en train d’asphyxier pour avoir vu quoi que ce soit. Mi-temps, bière, vite.

La 114 est toujours aussi pleine, voire plus pleine, au coup d’envoi de la seconde mi-temps. C’est presque impossible de circuler, et ça prend un bon deux minutes pour parcourir le chemin de la 4e à la 1re rangée. Ok, c’est moins facile une bière à la main, mais en tout cas, ça donne une idée de comment c’était tissé serré dans les premiers rangs… Bref. Si les plateaux penchent nettement du côté de l’Impact (une avance de 6-3 avec 45 minutes à faire), il reste que notre leçon, on l’a eue au Mexique, et on ne la connaît que trop bien. Alors y’ a personne qui ose le dire. Pas encore. On reprend à fond avec les gestuelles, les chants à répondre et tout l’attirail habituel. On balance tout ce qu’on a. Des Allez Montréal à droite et à gauche. Debout, assis, en sautant, en se tenant par les épaules. C’est la folie, on le sait, même si on n’ose pas le dire. On égraine les minutes. Elles passent lentement, trop lentement, mais d’un autre côté Vancouver bouge plus. Vancouver est à l’agonie. Dans les grands moments, on notera un crowd surf absolument génial qui se termine dans la 15e rangée, immédiatement suivi d’un « qui ne saute pas » parti du haut de la tribune par le surfeur, pour descendre jusqu’au noyau. Moment inoubliable. Aussi, un « Aaux armes » pète-coche absolument savoureux autant pour celui qui l’a lancé que pour ceux qui y ont répondu. Le reste est un peu flou, vous nous excuserez, mais un championnat, ça dérègle le système. On ne mentionne toujours pas le mot clé, mais le match avance… 75e… 80e… À la 83e, sti, on n’en peut plus, on mène par trois, on a un homme en plus, voire deux avec la foule. On est champions. Disons-le! En intro au dale caveseProche des arrêts de jeu, on le dit : Vancouver, le champion en titre, est mort, Montréal est champion… S’en suivra un dale cavese des grands jours, même si certains ont de la difficulté à chanter sous le coup de l’émotion. L’Impact est champion. Champion. Les frissons envahissent le stade, qui se lève, finalement (même si en 113 et 115, ils sont restés debout un long moment en deuxième mi-temps). Il ne reste plus qu’à attendre le coup de sifflet final. L’attente est longue, mais ça y est. C’est maintenant officiel… Et le joueur foncent vers Jordan, juste devant la 114 pour fêter.

Le filet qui nous sépare du terrain tombe, certains tenteront une petite course sur le terrain, mais on avait prévu le coup après l’envahissement de terrain de 2004 et autant Best que la police sont préparés. Certains spectateurs se feront joliment bardasser par les gens supposés assurer leur sécurité, ce qui créera un climat de tension. Insultes, projectiles… Ça ne dégénère pas trop, car on attend avec fébrilité la venue de la coupe devant le kop. Petit tour rapide devant la tribune principale, célébration prononcée devant les ultras qui lanceront quelques écharpes et drapeaux en cadeau et la coupe repart… On n’en croit toujours pas nos yeux, on a gagné le championnat… Puis, comme ce fut le cas contre Olimpia l’an passé pour souligner la qualification pour les quarts de finale de la Lligue des champions, les joueurs se prennent par la main et malgré la présence d’un cordon policier entre nous et eux, ils se lancent vers nous pour venir glisser sur le ventre devant la tribune… Et on repart pour une célébration soutenue de quelques minutes.

Nous passerons sur les détails du reste de la soirée, car il faut bien arrêter quelque part, mais notons tout de même cette (intense) rencontre par hasard entre Ultras et Impact, nous sur le trottoir, eux derrière la vitre du resto où ils fêtaient sur St-Laurent, comme s’ils étaient dans un aquarium, et surtout cet ordre les empêchant de même songer à sortir du bar pour nous serrer la pince. C’était d’un ridicule irréel.

Nous nous permettons en guise de conclusion de citer notre compte-rendu du 19 juin, au lendemain de l’âpre défaite contre l’ignoble club torontois : « Le seul moyen de récupérer un tant soit peu de crédibilité aux yeux des supporters d’ici comme d’ailleurs, c’est de gagner le championnat de la D1 des USL. Nous n’accepterons rien de moins. »

Mission accomplie.


Merci Ultras de montréal
Mission accomplie les gars et les filles Ultras

Re: A un Ultras de Montréal

Publié : 27 octobre 2009 19:09
par Daniel

Re: A un Ultras de Montréal

Publié : 27 octobre 2009 22:14
par FranckieStone
Voilà. L'article montre bien toute la magie de ce match inoubliable.

Bravo!

Re: A un Ultras de Montréal

Publié : 28 octobre 2009 11:24
par gbagrami
Magnifique texte, et à tous les Ultras:


R E S P E C T


:bravo2: :bravo2: :bravo2: :bravo2: :bravo2: :bravo2: :bravo2: :bravo2: :bravo2:

Re: A un Ultras de Montréal

Publié : 28 octobre 2009 11:31
par penz
Ben merci pour les fleurs que vous nous lancez.
On sera là l'année prochaine, plus forts encore.

Re: A un Ultras de Montréal

Publié : 28 octobre 2009 13:16
par fan des Alouettes et maintenant de l'impact
BRAVO
à tous les Ultras
lachez pas

une suggestion pour l'an prochain, faites un Tailgate party sur le gazon devant l'entrée du stade saputo comme on fait à l'université avec les Carabins

http://www.youtube.com/watch?v=iw8ao9FpbPE

Re: A un Ultras de Montréal

Publié : 28 octobre 2009 14:22
par penz
fan des Alouettes et maintenant de l'impact a écrit :BRAVO
à tous les Ultras
lachez pas

une suggestion pour l'an prochain, faites un Tailgate party sur le gazon devant l'entrée du stade saputo comme on fait à l'université avec les Carabins

http://www.youtube.com/watch?v=iw8ao9FpbPE
Tailgate = football américain. :wink:

Re: A un Ultras de Montréal

Publié : 28 octobre 2009 14:58
par Jean-Rene
Pas vraiment!
Tailgate = Futbol
http://www.youtube.com/watch?v=9Ow0wP7mlAs
À ma connaissance, c'est les sud-américain qui ont commencé cette façon de faire.

Re: A un Ultras de Montréal

Publié : 28 octobre 2009 15:02
par ATN_LR
Mpenza a écrit :
Tailgate = football américain. :wink:
C'est de l'eurosnobisme? Pourquoi ne pas adopter ce qu'ils font de bien? Pour la game Canada-Honduras, ils y avaient tout plein de Honduriens qui s'amusaient dans les parkings souterrains bien en avance du match et équipés de glacières. Faut dire qu'il pleuvait pas mal avant la game :roll: .

Re: A un Ultras de Montréal

Publié : 28 octobre 2009 15:22
par J
Personnellement, je trouve qu'une marche des supporters qui part du pub où les supporters se rassemblent avant le match est plus intéressante, tant sur le plan visuel et que sur le plan "recrutement de nouveaux, vente de matos" qu'un tailgate parmi les médias qui plantent leur voiture devant la porte (NRJ), la musique insupportable du stade, les tam-tams envahissant et les enfants qui courent partout en criant.

Re: A un Ultras de Montréal

Publié : 28 octobre 2009 15:35
par Napule
Imaginez si tout le stade était ultra...WHAA LOLL!!! On ne perdrait jamais à domicile :D .

Re: A un Ultras de Montréal

Publié : 28 octobre 2009 15:44
par penz
ATN_LR a écrit :
Mpenza a écrit :
Tailgate = football américain. :wink:
C'est de l'eurosnobisme? quote]

Oui. :roll:

Comme J l'a si bien expliqué, c'est néfaste pour nous sur bien des points, à cause de l'hyper commercialisation du bazar auquel on assiste. En plus, faut même pas imaginer que ce soit possible, car il faudrait la permission du club, des permis de la ville, etc. Et la permission du club, désolé, mais s'amener avec notre bouffe, notre bière, notre bordel et s'installer juste devant leurs fournisseurs et commanditaires, ça passera jamais. Tu penses que la Cage aux sports va apprécier qu'on s'enfile des burgers à 30 mètres de leurs comptoirs? Tu penses que Carlsberg va aimer voir le monde se paqueter la fraise sur la Molson, la Heineken ou je sais pas quelle autre marque juste devant l'entrée du stade?

Déjà que c'est pas logiquement réalisable, en plus, c'est un concept moyen, le tailgate. Pourquoi se faire chier à organiser ça quand on a déjà 5600 autres trucs à penser avant un gros match? Parce que non, les tifos, ça arrive pas comme par magie, les amis. Celui de la finale, y avait 144 heures de travail combiné dessus, selon une estimation pas très scientifique. Le jour du match, on était 8-9 en tribune à 11 h du matin en train de bosser pour l'installer. Ça se fait plutôt mal avec un BBQ et une glacière sur le dos, mettons.

On n'est pas au foot américain, on prévoit pas passer 4 heures assis sur notre steak, saouls, à gueuler seulement quand on écrit D-Fence à l'écran. C'est pourquoi le tailgate, c'est un concept qui ne se marie pas bien avec le mouvement ultra.

Et puis point de vue organisation, je crois qu'on en fait déjà pas mal. Si ça vous dit rien de venir prendre une bière entre supporters à 10 minutes de marche du stade, ou de venir assister au match aller de la finale avec 250 personnes dans un bar sur St-Laurent, on n'y peut rien. Notre truc, c'est ça, pas les hot-dogs. Au pire, prenez les devants et organisez un truc vous-mêmes, ça fera déjà un peu plus vivant les jours de matchs, parce que force est d'admettre que sans les Ultras, il se passerait strictement rien pour mettre un tant soit peu d'atmosphère et de sentiment d'appartenance dans le mélange. C'est votre club aussi, il ne vous reste qu'à vous l'approprier un peu. :wink:

Re: A un Ultras de Montréal

Publié : 28 octobre 2009 15:45
par Jean-Rene
J a écrit :Personnellement, je trouve qu'une marche des supporters qui part du pub où les supporters se rassemblent avant le match est plus intéressante, tant sur le plan visuel et que sur le plan "recrutement de nouveaux, vente de matos" qu'un tailgate parmi les médias qui plantent leur voiture devant la porte (NRJ), la musique insupportable du stade, les tam-tams envahissant et les enfants qui courent partout en criant.
En fait, ca dépend ce que tu fais avec ton tailgate. Tout ceux au quel j'ai participé (pour notre sport), il n'y avait pas de tam-tam, pas de média et très peu d'enfant. C'était des tailgate improvisé. J'ai toujours trouvé ca plate la façon de faire (tout sport confondu sauf pour le foot américain) nord-américaine qui veut que tu arrives à l'évenement sprotif 15 minutes avant le début. Si on laisse l'Impact organisé le tout, c'est sur que ca va être plate. Mais si les supporteurs décident de le faire, ca peut être très différent et amusant. Pour ce qui est de la vente de matos, je vois pas pourquoi tu pourrais pas le faire et pour le recrutement de nouveaux, ben là je comprends pas ton argument. UM02 a aucune visibilité autour du stade avant une game. C'est difficile de faire pire si l'objectif est de recruter de nouvelles personnes.

Re: A un Ultras de Montréal

Publié : 28 octobre 2009 17:34
par MastaK
Ouais moi je suis pas contre un tailgate. c'est juste que c'est pas mal impossible à organiser.

Donc ouais, le 99 avec du bon monde, le Frappé avec du bon monde, c'est assez bien :)

Re: A un Ultras de Montréal

Publié : 28 octobre 2009 17:52
par Alqueb
J a écrit :Personnellement, je trouve qu'une marche des supporters qui part du pub où les supporters se rassemblent avant le match est plus intéressante, .
Tu as raison pour les jours où nous pouvons faire des marches.

Nous ne faisons pas des marches à tous les matchs.

On pourrait faire un essaie de mini tailgate un jour où il n'y a pas de marche.

Re: A un Ultras de Montréal

Publié : 28 octobre 2009 17:57
par MastaK
Alqueb a écrit :
J a écrit :Personnellement, je trouve qu'une marche des supporters qui part du pub où les supporters se rassemblent avant le match est plus intéressante, .
Tu as raison pour les jours où nous pouvons faire des marches.

Nous ne faisons pas des marches à tous les matchs.

On pourrait faire un essaie de mini tailgate un jour où il n'y a pas de marche.
Ou, quand, comment?

Re: A un Ultras de Montréal

Publié : 28 octobre 2009 18:17
par Alqueb
MastaK a écrit :
Alqueb a écrit :
J a écrit :Personnellement, je trouve qu'une marche des supporters qui part du pub où les supporters se rassemblent avant le match est plus intéressante, .
Tu as raison pour les jours où nous pouvons faire des marches.

Nous ne faisons pas des marches à tous les matchs.

On pourrait faire un essaie de mini tailgate un jour où il n'y a pas de marche.
Ou, quand, comment?
Bah, il n'y a qu'à arrivé quelques une heure ou deux avant un match avec quelques bières et sandwichs et l'annoncer.

Je ne dis pas qu'on devrait le faire, maiq qu'on peut le faire.

Re: A un Ultras de Montréal

Publié : 28 octobre 2009 18:35
par tucc
Oui on peut, mais franchement pourquoi on le ferait? Comme mpenza l'a dit, aller au pub avant le match et faire une marche ça fonctionne très bien avec la façon ultras d'approcher le match, même pour un match ou il y a ni marche ni animation style tifo. Si des gens non-ultras préfèrent un tailgate plutôt que d'aller au pub, qu'ils le fassent. C'est pas comme si dès qu'il y a quelque chose à organiser autour du match ça doit être fait par les ultras.

Re: A un Ultras de Montréal

Publié : 28 octobre 2009 18:53
par FranckieStone
Si ça dit pas aux Ultras, fine, ya pas de problème. Ils ont déjà leur façon de faire. Ils ne vont pas non plus empêcher ceux qui veulent le faire. Faudrait ben s'en fair un tailgate et voir ce que ça donne.

Pis c'est pas parce que ça se fait pas ailleurs qu'on peut pas le faire. On crie ben Olé Olé Olé Olé partout à Montreal pour aucune bonne raison. Ça nous démarque, parfois en bien, parfois en mal, mais tant pis. C'est notre cri. Des tailgate ça peut aussi bien être notre façon de faire aussi à Montreal.

Re: A un Ultras de Montréal

Publié : 28 octobre 2009 19:05
par Daniel
Les UM sont encore minoritaires au stade. Ça serait bien que les autres détenteurs de billets de saison et les autres amateurs s'approprient ce club. Les supporters de l'Impact, c'est pas juste les Ultras.

Re: A un Ultras de Montréal

Publié : 28 octobre 2009 19:15
par gros minet du 208
Daniel a écrit :Les UM sont encore minoritaires au stade. Ça serait bien que les autres détenteurs de billets de saison et les autres amateurs s'approprient ce club. Les supporters de l'Impact, c'est pas juste les Ultras.
oui d'autant que les Ultras donnent déja beaucoup

Faudrait voir comment ça s'organise concretement au CEPSUM en contactant les carabins et la direction des sports de l'Université de Montréal. Voir s'il y aurait une tolérance de Joey et de la RIO ( le terrain bétonné en bas de la cote en façe de l'entrée pour le mat olympique ne devrait pas trop concurrencer les commanditaires de biere et cash-food ??? mais peut etre qu'ils ne seront pas contents)

Re: A un Ultras de Montréal

Publié : 28 octobre 2009 19:30
par FranckieStone
gros minet du 208 a écrit :le terrain bétonné en bas de la cote en façe de l'entrée pour le mat olympique
Voilà ce que je pensais.

Re: A un Ultras de Montréal

Publié : 28 octobre 2009 23:55
par Jean-Rene
Personellement, quand je parle de tailgate c'est sans prétention. Quelque biere, un peu de bouffe, un ballon pis du fun. Les games du dimanche après-midi pourrait être facilement être recyclé en journée agréable (je pense). On a pas besoin de l'approbation de l'équipe ou de molson pour faire ca. Pis ca prends aucune organisation, juste une date pis une heure, c'est tout.

Re: A un Ultras de Montréal

Publié : 29 octobre 2009 0:16
par Daniel
Jean-Rene a écrit :Personellement, quand je parle de tailgate c'est sans prétention. Quelque biere, un peu de bouffe, un ballon pis du fun. Les games du dimanche après-midi pourrait être facilement être recyclé en journée agréable (je pense). On a pas besoin de l'approbation de l'équipe ou de molson pour faire ca. Pis ca prends aucune organisation, juste une date pis une heure, c'est tout.
50 personnes qui boivent de la bière sur le terrain de la RIO ça va se faire remarquer assez rapidement...

Re: A un Ultras de Montréal

Publié : 29 octobre 2009 18:40
par JaY
Daniel a écrit :
Jean-Rene a écrit :Personellement, quand je parle de tailgate c'est sans prétention. Quelque biere, un peu de bouffe, un ballon pis du fun. Les games du dimanche après-midi pourrait être facilement être recyclé en journée agréable (je pense). On a pas besoin de l'approbation de l'équipe ou de molson pour faire ca. Pis ca prends aucune organisation, juste une date pis une heure, c'est tout.
50 personnes qui boivent de la bière sur le terrain de la RIO ça va se faire remarquer assez rapidement...
Ya pas un projet avec des ''arbres roulant'' sur le terrain de la RIO, l'endroit parfait pour un tailgate.