Andres Romero : Après une première saison d’adaptation très difficile, il est revenu requinqué moralement par la présence de sa famille à ses côtés. Il s’est en fait surtout fait remarquer par quelques beaux efforts individuels, dont deux superbes récompensés d’un but à Colorado et contre DC United. On l’a aussi vu assez souvent sur le flanc droit. A eu un pic de forme au début de l’été, puis un creux avant de revenir dans le coup en octobre.
Marco Di Vaio : Entre une suspension et quelques pépins physiques, son début de saison a été difficile et il ne fut pas aidé par le fait de jouer dans une équipe en méforme avec un style de jeu qui n’était plus fait pour lui. S’est senti beaucoup mieux en fin d’année, avec l’arrivée de Piatti et le retour de son placement haut et seul devant pour exploiter la vitesse d’exécution. A aussi marqué des buts importants en Ligue des champions. Dans ces circonstances, 13 buts, toutes compétitions confondues, c’est bien.
Patrice Bernier : Promulgué capitaine en début de saison, il s’est rapidement pris plusieurs claques en plein visage. Alors qu’il avait à penser les plaies d’un groupe qui espérait oublier rapidement la fin difficile de 2013 en repartant du bon pied avec un nouvel entraîneur, Bernier a dû aussi s’inquiéter de sa situation personnelle en se retrouvant rapidement sur le banc. Même s’il a récupéré sa place et s’est relativement bien débrouillé, le système de jeu a fait qu’il a offert moins de buts que par le passé.
Hassoun Camara : Du bon et du moins bon pour l’arrière droit français cette saison. Le bon, c’est qu’il a toujours été aussi solide défensivement et a bien fermé le flanc droit. De plus, il n’a cette fois pas connu de passage à vide comme l’été passé. Le moins bon : souvent nerveux et indiscipliné sur le terrain, il a collectionné les cartons jaunes.
Matteo Ferrari : On l’a senti découragé d’un bout à l’autre de la saison. Dès le début, il s’est rendu compte que l’équipe n’allait nulle part, et on voit que quand il n’y a pas d’objectif, il est moins motivé. Passé à côté de son entame de championnat, il est ensuite bien revenu dans le coup, avec entre autres un excellent match à Toronto, et semblait heureux de jouer avec Lefèvre avec qui il s’entend bien.
Felipe Martins : Même s’il a été efficace de temps à autre, ni le système de jeu global ni l’utilisation que l’entraîneur a souvent fait de lui n’ont permis au petit Brésilien de se mettre autant en valeur que lors de ses deux premières saisons. S’il doit quand même s’inquiéter d’être plus discret d’année en année, reste qu’il a été le joueur le plus souvent titularisé malgré la concurrence accrue dans l’entrejeu.
Heath Pearce : Arrivé pour faire de la concurrence à Brovsky au poste d’arrière gauche, l’ancien international américain y a connu des débuts très difficiles, la faute notamment à une grosse opération subie la saison dernière, et ne s’est pas imposé à ce poste. Replacé dans l’axe de la défense, il y est vite devenu un des hommes de confiance de Klopas. A connu des hauts et de gros ratés, mais fait preuve d’une bonne attitude.
Ignacio Piatti : Attendu comme le Messie, il a fait du bien par son efficacité et son entente avec Di Vaio, et profité du retour au jeu dans la vitesse pour exploiter les espaces dont il raffole. Auteur de quatre buts, il s’est retrouvé sur le carreau après seulement six apparitions en raison d’une tendinite tenace. Il faudra voir comment il se débrouillera dans des espaces plus resserrés et ce qu’il apportera en étant avec l’équipe dès le début de la préparation. Les attentes sont grandes à son égard pour la saison prochaine et il aura vite tous les regards tournés vers lui.
Justin Mapp : En épluchant les statistiques du championnat fournies par Vision du Jeu, on découvre que Mapp fait, dans certains domaines, partie des meilleurs passeurs de MLS, rivalisant parfois avec Donovan et Keane sur leur terrain de prédilection, tout en ayant raté le tiers de la saison ! Ajoutez-y que c’était en début de championnat, où l’équipe jouait contre-nature et dans un contexte difficile, et il a d’autant plus de mérite.
Gorka Larrea : Est-ce enfin le médian défensif capable de jouer seul à la récupération ? Il a donné quelques signes très encourageants à son arrivée, mais a vite été mis à l’écart en raison d’une blessure que l’on nous disait bénigne mais qui a pourtant fortement restreint son temps de jeu pendant trois mois. À revoir.
Dilly Duka : Frank Klopas a attiré ce technicien d’origine albanaise de Chicago, où il ne convenait pas au style de Frank Yallop. Il nous a gratifiés de quelques beaux slaloms cette saison, tantôt ponctués par un but, tantôt par une mauvaise décision. A aussi offert des buts à Di Vaio quand ce dernier a retrouvé ses meilleures sensations en fin de saison. Certains le comparent à Nyassi, pour le meilleur, ou pour le pire.
Evan Bush : Réserviste de Troy Perkins en début de saison, il avait la garantie de jouer en coupe et, le cas échéant, en Ligue des champions, mais il a aussi reçu sa chance en championnat. A effectué quelques arrêts spectaculaires qui lui ont valu des éloges, mais a aussi eu quelques approximations.
Wandrille Lefèvre : Toujours considéré comme un jeune malgré le fait qu’il approche des 27 ans, le défenseur central a eu une utilisation en montagnes russes. Il a beaucoup joué par périodes avant de disparaître on ne sait trop pourquoi. Formait un duo intéressant avec Ferrari, n’a pas à rougir de sa saison. Mais à son âge, il commence à être temps qu’il devienne titulaire sans quoi il risque de rester un éternel espoir. Si le souhait de Ferrari se réalise, c’est lui qui aura les clefs de la défense en 2015. Beau compliment !
Issey Nakajima-Farran : Le club n’en a certainement pas conscience, mais il a beaucoup manqué à Toronto après son départ et ça a fait pencher la balance en finale de la Coupe du Canada. Pas toujours constant, il a livré quelques belles sorties mais après un carton rouge stupide à une période où pourtant tout le monde souhaitait voir un Impact plus agressif, il n’a quasiment plus eu droit au chapitre. Ce qui ne l’empêchait pas d’être convoqué en équipe nationale où il livrait des prestations intéressantes.
Hernan Bernardello : On attendait beaucoup de lui avec son statut de joueur désigné, ça a tardé à venir, et à peine avait-il commencé à le justifier pendant quelques semaines qu’il annonçait son départ pour Cruz Azul.
Calum Mallace : A réellement connu une saison en deux temps. D’abord, il a montré le visage qu’on lui connaissait les saisons précédentes, celui d’un joueur souvent dépassé par les évènements. Et puis, il a davantage osé, s’est impliqué, ne s’est pas contenté de défendre et a pris confiance et du galon.
Karl Ouimette : Une année très difficile pour lui, aussi en raison d’un drame familial. On l’a beaucoup vu sur le terrain jusqu’en juin, mais pas toujours à son poste de prédilection, ce qui ne l’a guère mis à son avantage. Par la suite, il ne semblait plus faire partie des plans de l’entraîneur qui avait pourtant carte blanche pour utiliser les jeunes et effectuer des essais.
Jack McInerney : Il a été productif dès son arrivée, ce qui fait qu’il a été étiqueté comme le sauveur. Quand il a marqué, Montréal n’a perdu qu’une fois. Sauf qu’il n’a trouvé qu’une seule fois le chemin des filets après le 29 juin. A aussi raté pas mal d’occasions mais a dû s’adapter à une équipe qui ne joue pas comme celles où il a évolué par le passé. Le potentiel est là, c’est certain.
Troy Perkins : L’équipe au complet était à côté de la plaque, lui aussi, mais il en a davantage payé les pots cassés que d’autres. Son cas n’a pas été géré avec la plus grande psychologie et il a fini par perdre sa place au profit de Bush. Avec ce qu’il a apporté à l’équipe en 2013, il vaut bien mieux que ce qu’on en a vu cette saison.
Jérémy Gagnon-Laparé : Il avait déjà joué en équipe nationale alors qu’en club, il était encore dans le noyau de la réserve. On a enfin eu l’occasion de le voir à l’œuvre : beaucoup d’implication, du potentiel, et encore de la naïveté ce qui est logique vu son expérience. On espère le voir franchir un cap la saison prochaine.
Eric Miller : Le type de joueur qui a certaines qualités assez aguerries pour effectuer des débuts à ce niveau et d’autres qui laissent croire qu’il n’est pas prêt. Évidemment, ça aurait été plus facile dans une équipe allant mieux. Il a envoyé quelques centres de qualité, ce que trop peu d’arrières latéraux ont fait depuis l’arrivée de l’Impact en MLS.
Maxim Tissot : Comme d’autres, il n’a pas non plus donné satisfaction au poste d’arrière gauche, alors qu’il y avait une place à prendre. Le staff technique l’a mué en milieu gauche, et il est souvent monté en fin de match. Il a aussi inscrit deux buts, étant entre autres à la conclusion contre Portland de ce qui a certainement été le plus beau mouvement offensif de l’équipe cette saison. En 2015, il devra apprendre à composer avec une concurrence plus qu’accrue.
Andrew Wenger : Dans la lignée de ses deux premières saisons, a souvent semblé sur le terrain comme un chien dans un jeu de quilles. Montréal n’était pas la place pour lui, valait mieux qu’il tente sa chance ailleurs où il avait plus de chances de réussite. Tout le monde sort gagnant de son départ à Philadelphie.
Sanna Nyassi : Après une préparation très encourageante lors de laquelle il était impliqué dans tous les buts ou presque, il s’est blessé en tout début de saison puis a rechuté avant d’être envoyé à Chicago.
Anthony Jackson-Hamel : Après quelques montées au jeu encourageantes, ce jeune du club arrivé en équipe première cette année a disparu de la circulation en fin de saison.
Krzysztof Krol : Ses débuts ont été prometteurs, mais il a vite été sur-utilisé, puis brûlé et n’est jamais revenu dans le coup. Il a commis quelques bourdes monumentales. On pensait que comme il l’avait connu à Chicago, Frank Klopas en ferait une plus-value à un poste problématique depuis de nombreuses années, mais on s’est finalement mis à regretter Brovsky.
Jeb Brovsky : N’a pas confirmé les progrès affichés en 2014 car a commencé la saison blessé : il a mal joué, a perdu sa place, et on a davantage lu sa morale sur Twitter que vu son soccer sur le terrain avant qu’il ne soit envoyé sous d’autres cieux sans pour autant être remplacé à valeur défensive égale.
Santiago Gonzalez : Il jouissait d’un statut de “découverte particulière” nouveau cette saison et qu’on espérait comprendre grâce à son arrivée. Les points d’interrogation ne se sont pas dissipés.
Collen Warner : Jouait énormément en début de saison, les supporters l’avaient même surnommé le chouchou de Frank Klopas. Pourtant, le directeur du personnel de l’équipe première a vite dû composer sans lui, puisqu’il a pris la direction de Toronto en échange de Nakajima-Farran qui, en bien plus de temps, a beaucoup moins joué. Allez comprendre.
Mamadou Danso : Un des arrières centraux qui a rendu de bons services à la (solide) défense de Portland en 2013 où il était devenu excédentaire cette saison. Il espérait se relancer à Montréal, il a dû partir en se demandant pourquoi on lui avait offert un contrat.
Nelson Rivas : Alors qu’il avait fini la saison 2013 en état de jouer, il s’est blessé à nouveau et à peine semblait-il prêt qu’il a été titularisé à Toronto où il a joué ses deux seules minutes de la saison, les dernières de sa carrière.
Blake Smith et
Zakaria Messoudi ont été rapidement prêtés à un club de D2,
Adrian Lopez a passé toute la saison blessé,
Maxime Crépeau n’a pas eu l’occasion de disputer la moindre minute en équipe première,
Louis Béland-Goyette en a montré 16 encourageantes,
Mechack Jérôme a été prié de voir ailleurs à peine était-il arrivé,
Gege Soriola est encore un mystère,
James Bissue le restera à jamais.
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1.
Le bilan du club
2.
Le bilan de l’émission Coup Franc
3.
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