Tour du monde de stades inspirants

Publié le 23 avril 2014

 Ultras Montréal
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À quelques jours du premier match de la saison au stade Saputo, voilà un peu d'inspiration avec un tour du monde de hauts lieux du soccer, classés en cinq catégories. Des stades qui peuvent être impressionnants par l’importance du club qui y joue, leur taille, leur histoire ou même leurs alentours. Mais qu'il y ait un de ces aspects ou aucun d'entre eux, les supporters ont toujours la mission de lui donner son côté spectaculaire. J'avais écrit ce texte à l'origine pour le site de l'Impact en 2011 et il n'a pas pu être mis en ligne à l'époque ; le club m'a gentiment autorisé à le publier ici. Alors, de quel stade souhaiteriez-vous voir le stade Saputo s'inspirer ?

LE POIDS DE LA TRADITION


Certains stades sont mythiques au moins autant en raison de l’héritage qu’ils véhiculent que de l’ambiance qui y règne. Anfield Road (Liverpool, 45 522 places) arrive probablement en tête de liste, notamment parce qu’une de ses tribunes a donné le nom générique de toutes les tribunes où chantent les supporters : le kop (ou spionkop). Avec Wembley (stade national, 90 000) et Old Trafford (Manchester United, 76 212), l’Angleterre a son lot d’enceintes riches d’histoire. Très apprécié des joueurs, le Nou Camp (FC Barcelone, 99 354) impressionne par son gigantisme, tout comme le stade Santiago Bernabeu (Real Madrid, 80 354), splendide à l’intérieur comme à l’extérieur. Le stade Azteca de Mexico (105 000) est le seul à avoir accueilli deux finales de Coupe du monde. Le toit de San Siro (Inter et AC Milan, 80 018) marque les esprits, tout comme ses tribunes très inclinées : même au dernier rang, on se sent presque proche du terrain !

En Angleterre, l’ambiance dans les stades a fortement diminué depuis 15 ans. Alors, pour illustrer la tradition, voici une vidéo de Liverpool en 1973. Proche des joueurs au point de presque pouvoir les toucher, les supporters entonnaient déjà leur impressionnant « You’ll never walk alone ».



Plus récente, cette vidéo a été prise lors d’un match de Ligue des champions de l’AC Milan.



LES MASTODONTES


Un stade peut aussi impressionner par sa grandeur. Le plus gigantesque est le Rungrado May Day (stade national de Corée du Nord) avec 150 000 places, mais il sert plus aux regroupements de masse qu’au soccer. Sans faire injure à l’Azteca et au Nou Camp, le plus célèbre pour sa taille est Maracana, qui avait accueilli 210 000 spectateurs pour la finale de la Coupe du monde 1950. Rénové en vue du Mondial 2014, ce stade situé à Rio de Janeiro aura une capacité de 85 000 places. L’Afrique est aussi bien pourvue, notamment avec le Stade du 5 juillet où l’Algérie a affronté la Serbie devant plus de 100 000 spectateurs en 2010, Borg El Arab (stade national d’Égypte, 86 000) ou le stade Mohammed V de Casablanca (80 000). Impressionnants aussi, les stades nationaux en France (stade de France), au Pérou (Estadio Monumental), avoisinant les 80 000 places, ou le Millenium Stadium de Cardiff (75 000).

Avant les rénovations, Maracana accueillait les rencontres importantes des équipes de Rio de Janeiro. Ici, le CR Flamengo évolue à domicile et ses 84 000 supporters y déploient un incroyable tifo.



Le Wac et le Raja se partagent la suprématie de Casablanca. Quand ils s’affrontent au stade Mohammed V, ils disposent chacun de la moitié des places, où ils arborent leurs couleurs respectives : le rouge et le vert.



AMBIANCES CHAUDES ET COLORÉES


Ambiance chaude, vous dites ? Tout ce qui précède est bien sage en comparaison de celle qui règne dans des stades plus modestes mais où la passion sans limites des supporters locaux fait se sentir les visiteurs tout petits. La Turquie est particulièrement réputée pour l’implication de ses partisans et leurs spectacles pyrotechniques, comme au stade Sükrü Saraçoglu (Fernerbahce, 55 000), du côté asiatique d’Istanbul. L’atmosphère des stades Maksimir (Dinamo Zagreb, 37 168), Karaiskaki (Olympiakos, 33 334) et Marakana (Étoile Rouge Belgrade, 55 538) vaut également le détour. On peut en dire autant du stade San Paolo (Naples, 60 240) où se reflète la folie qui règne dans la ville. L’Amérique latine est réputée pour ses partisans hostiles, que l’on peut entre autres voir à la Bombonera (Boca Juniors, 49 000) notamment contre River Plate pour l’un des derbies de Buenos Aires. L’Uruguay ne s’en laisse pas compter avec l’Estadio Centenario (Penarol, 66 106), hôte de la finale de la première Coupe du monde, en 1930.

Outre le match sur le terrain, dans de nombreux stades des Balkans, on a aussi droit durant 90 minutes à un spectacle son et lumière dans les tribunes. Ici, l'entrée des joueurs de la demi-finale de Coupe de Grèce opposant le PAOK Salonique à l'Olympiakos.



Avec ses 3,5 millions d’habitants, l’Uruguay a une D1 professionnelle comptant 16 clubs. Le plus célèbre est Penarol dont les supporters peuvent être très colorés à l’Estadio Centenario, comme ici contre les Argentins de Velez Sarsfield.



DÉCORS ÉBAHISSANTS


Sortons un peu des stades pour en découvrir qui impressionnent par leur décor ou ce qu’il y a autour. L’Allianz Arena (Bayern Munich, 69 901) est la parfaite illustration du soccer moderne avec son apparence pneumatique. Parfait contraste avec les alentours de l’Olympiastadion de Berlin (Herta Berlin, 74 244) qui n’ont guère changé depuis 1936, où il accueillit les Jeux olympiques sous le régime hitlérien. Très chargé d’histoire, le stade Grbavica de Sarajevo (Zeljenicar, 20 841) est dans un quartier qui porte encore les stigmates de la guerre qui a ravagé la Bosnie-Herzégovine dans les années 1990. Quant au Sadionul Dinamo (Dinamo Bucarest, 15 312), il est un parfait témoignage du passé communiste de la Roumanie. Plus pittoresques, l’Estadio Municipal (Braga, 30 154) est construit au milieu de collines rocheuses, alors que le Stockholms Stadion (que Djugardens a quitté cette année, 14 417) a une extrémité de tribune ressemblant à un château fort. Craven Cottage (Fulham, 25 700), au bord de la Tamise et avec une entrée au milieu des résidences privées, et le stade Petrovsky (Zenit Saint-Pétersbourg, 21 738), sur une plateforme en bord de Neva, valent aussi le détour.

Cette série de photos de l’Olympiastadion de Berlin prouve que si l’intérieur a été modernisé, le décor a peu changé depuis 1936.



Autre particularité du stade Grbavica, la locomotive au milieu d’une tribune (on en voit le dos à droite de la vidéo à 1’00) : Zeljenicar était traditionnellement le club des cheminots.



D’AUTRES GÉANTS DANS LEUR GENRE


Pas besoin d’être gigantesque pour être impressionnant. Le meilleur exemple a longtemps été le stade Ali Sami Yen de Galatasaray, qui portait bien son surnom d’enfer malgré une capacité de seulement 22 800 places mais que le club a récemment quitté pour une enceinte plus grande. C’est cependant le stade Inonu, celui de l’autre club du versant européen d’Istanbul, Besiktas, qui a battu le record du monde du stade le plus bruyant à la seule force de la voix des 32 000 supporters qu’il peut contenir. Le stade Félix Bollaert (Lens) compte 41 000 places (et en a eu 10 000 de plus) alors que la ville a 36 000 habitants ! Geoffroy Guichard (Saint-Étienne, 35 616) porte le surnom de chaudron. Le Kuip (Feyenoord, 51 577) doit son nom (« cuvette » en français) à sa forme qui amplifie le bruit. Petit mais costaud aussi, Sclessin (Standard de Liège, 30 023). Beaucoup des stades présentés ici comptent des places debout. En la matière, la Südtribune du Signal Iduna Park (Dortmund, 80 720) est la plus impressionnante, pouvant accueillir à elle seule 25 000 personnes derrière le but !

Situé sur les bords du Bosphore, le stade Inonu est régulièrement le théâtre du même rituel : Alen Markarya, un des leader du kop, vient au milieu du terrain pour lancer le public qui saute et hurle en chœur.



L’Allemagne a parfaitement réussi à instaurer les normes de sécurité modernes en gardant de nombreuses places debout dans ses stades. Celui de Dortmund en est un très bon exemple.



Petit cadeau bonus pour terminer, car c’est beau un stade qui vibre : au sens figuré… mais ça peut aussi arriver au sens propre, comme en témoigne cette vidéo des supporters de Francfort en déplacement au Brøndby Stadion, grand classique sur youtube, à découvrir si vous ne l’avez jamais vue.

Matthias Van Halst
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