Débuts le 6 mars à Vancouver, dernière journée le 23 octobre à New England, premier match au stade Saputo le 23 avril, deux duels à domicile contre Toronto, pas de Portland ni de Dallas à Montréal, une trêve début juin, cinq rencontres le dimanche et autant le mercredi, des déplacements plus faciles pour les supporters en fin de saison et un début de championnat sportivement très relevé : voici le calendrier de la saison régulière 2016 (
à consulter ici).
On savait déjà que la première journée de championnat aurait lieu le 6 mars, avec le déplacement de Montréal à Vancouver. On sait désormais que l’équipe bouclera également la saison régulière à l’extérieur, le 23 octobre à New England. On savait également que Montréal jouerait son premier match à domicile le 12 mars contre New York au Stade olympique. Il y en aura un second au même endroit, le 9 avril contre Columbus. Les débuts au stade Saputo auront lieu le 23 avril face à Toronto.
Comme de coutume, une des premières choses qu’on regarde, c’est le calendrier du début de saison : tant pour connaître les noms des adversaires (pas des moindres, avec un enchaînement Vancouver, New York, Dallas, Seattle, Columbus pour commencer) que pour savoir si l’équipe aura beaucoup de rencontres “de retard” à domicile.
Ce qui marque, ce sont les 27 jours à attendre entre les deux premiers duels à Montréal, petit mois durant lequel il faudra aussi patienter entre deux duels à domicile après le 29 mai. Cependant, si une seule des quatre premières rencontres aura lieu à Montréal, l’écart entre matches à domicile et en déplacement en cours de saison ne tombe jamais dans des excès connus par le passé.
À cet égard, le calendrier 2016 semble à première vue relativement équilibré. Jamais l’équipe ne disputera plus de deux rencontres de suite à Montréal et il n’y aura jamais plus de deux déplacements consécutifs. Et “l’alternance parfaite” ne sera brisée que cinq fois au cours de la saison. Équilibre aussi dans la répartition entre 8 des 17 premiers duels à la domicile et 9 des 17 derniers.
Le portrait est différent quand on regarde les déplacements possibles pour les supporters : le premier, le 27 avril à New York City, est un mercredi, ensuite il faut patienter jusqu’au 31 juillet pour celui à DC United, qui n’est pas à côté de la porte. Les voyages deviennent ensuite plus intéressants, avec New York le 13 août, Toronto le 27 août, New York à nouveau le 24 septembre, et New England le 23 octobre lors de la dernière journée de la saison régulière.
Comme de coutume, on verra certaines équipes plusieurs fois alors que nous serons privés de la visite d’autres. Ainsi, New England, Philadelphie et Toronto prendront la route du Québec à deux reprises, alors qu’on n’y verra pas Portland, Dallas, Vancouver, Seattle et Salt Lake. A contrario, l’Impact ne se déplacera pas à Colorado, Houston, San José, Colorado ni au LA Galaxy mais ira deux fois à Columbus, New York et Orlando.
Même si le nombre d’équipes est pair, on n’a pas de parfaites journées de 10 rencontres chaque semaine. Il y aura donc quelques trous, pour des raisons diverses, lors de certains week-ends : l’Impact sera au repos ceux du 26 mars, du 3 septembre et du 9 octobre, tout comme entre le 29 mai et le 18 juin alors que la MLS a prévu une trêve de deux semaines au début de la Copa America du centenaire.
Ces particularités horaires mais surtout l’accord entre la MLS et ses partenaires de télédiffusion aux États-Unis déterminent la plupart des jours de match. Contrairement à la saison passée, lors de laquelle il avait été boudé par les TV américaines, Montréal passera trois fois à l’antenne des grands réseaux de nos voisins du sud : le 29 mai contre le LA Galaxy, le 17 juillet contre New York City et le 2 octobre à Orlando, ce qui explique que ces rencontres auront lieu un dimanche, tout comme celles de la première et des deux dernières journées de championnat (voir paragraphe suivant). À ces six-là, il faut ajouter le déplacement à DC United le 31 juillet, dimanche exceptionnellement cadre d’une journée quasi-complète.
L’Impact jouera en outre cinq fois un mercredi soir, quatre d’entre eux étant au milieu d’une série de trois rencontres en huit ou neuf jours. Il ne reste donc que 22 matches à avoir lieu le samedi, bien moins que les 30 de cette saison, ce qui était pourtant très pratique pour fidéliser les supporters tant au stade que devant leur petit écran. À domicile, il y aura onze rendez-vous le samedi, trois le mercredi et trois le dimanche. Les heures des coups d’envoi doivent généralement encore être annoncées.
La MLS avait décidé l’an dernier de faire jouer tout le monde à la même heure lors de la dernière journée de championnat. Un concept non seulement garant de l’esprit sportif, mais qui a également connu beaucoup de succès tant et si bien qu’il sera cette fois reconduit pour les deux dernières journées : le 16 octobre, toutes les équipes de la même conférence joueront au même moment (Montréal affrontera Toronto) et le 23, le coup d’envoi des 10 duels sera donné en même temps. Montréal se déplacera donc à New England pour, espérons-le, un match qui sera encore très éloigné de la véritable fin de saison de l’équipe.
