MONTRÉAL : Perkins, Camara, Nesta (57e Nyassi), Ferrari, Brovsky, Warner, Bernier, Arnaud, Felipe, Mapp (46e Wenger), Di Vaio
KANSAS CITY : Nielsen, Harrington, Olum, Besler, Sinovic, Julio César (60e Nagamura), Rosell (90e Joseph), Peterson (83e Myers), Zusi, Kamara, Sapong
ARBITRE : M. Gonzalez
AVERTISSEMENTS : Warner, Julio César, Arnaud, Joseph
EXCLUSION : 90e Peterson
Ce duel entre Montréal et Kansas City avait tout d’un match de fin de saison. Disputé à l’heure de la sieste, comme dirait Pascal Milano, sur un train de sénateur entre deux équipes qui ne manquaient pas de bonne volonté mais n’ont pas arraché leurs tripes, il s’est terminé sur le seul score logique dans les circonstances : 0-0.
La première mi-temps a quasiment été disputée dans un seul camp, avec un ballon monopolisé par les visiteurs, qui avaient toutefois du mal à s’approcher du but de Perkins. Il fallut un cadeau de Ferrari à Zusi pour qu’ils se créent une occasion, mais le tir de l’international américain était trop croisé.
Redisposé en 4-2-3-1 (alors qu’il évolue habituellement en 4-3-3), et emmené par un Zusi plutôt inspiré, Kansas City montrait quelques belles choses mais il faut souligner les nombreuses interventions défensives de qualité des Montréalais : des gestes de Warner, Nesta, Ferrari ou Camara ont été chaudement applaudis, à juste titre, par la foule.
Il y a quand même eu un peu d’action du côté de Nielsen au cours des 45 premières minutes. D’abord un coup franc de Di Vaio rapidement joué vers Mapp, que personne ne tenait et qui a décidé d’y aller seul : son tir des 20 mètres a fini à côté. Ensuite une autre action individuelle, de Felipe servi par Camara, mais Nielsen repoussait le tir du Brésilien.
Montréal a davantage pris l’initiative après le repos, et ces nouvelles intentions se voyaient aussi dans la réorganisation sur le terrain : les flancs étaient désormais occupés par Felipe et Nyassi, alors que Mapp et Nesta avaient été remplacés.
La physionomie de la rencontre a certes changé, mais les occasions ne se sont pas multipliées pour autant. On notera deux centres de la gauche pour Wenger. Le premier, signé par Felipe, fut manqué par l’Américain et arriva à Nielsen. Le second était un peu trop long mais aboutit dans les pieds d’Arnaud idéalement placé au deuxième poteau : le tir du capitaine était un rien trop croisé. Ce fut la possibilité de but la plus dangereuse du match.
En fin de partie, Montréal a augmenté quelque peu la pression mais a toujours buté sur la meilleure défense de la compétition. Nielsen s’est contenté de devoir repousser une tentative de corner direct de Di Vaio avant de devoir sortir dans les pieds de Nyassi en position dangereuse sur la droite quelques instants plus tard.
Les dernières minutes du temps réglementaire et les arrêts de jeu ont enfin amené de l’animation, avec notamment l’exclusion de Peterson, qui était sur le banc. Il fallut aussi un beau réflexe de Nielsen pour repousser un coup franc de Di Vaio repris de la tête par Ferrari. Ce baroud d’honneur ne changea toutefois pas l’issue du match, la plus logique au vu de sa physionomie : un partage sans but, le premier de l'Impact en MLS.