CHIVAS USA : Kennedy, Toia, Burling, Bocanegra, Lochhead, Delgado, Pelletieri, Chavez (88e Finley), Avila (82e Sturgis), Barrera (46e Rosales), Torres
MONTRÉAL : Perkins, Camara, Ferrari, Pearce, Ouimette (80e Tissot), Bernier (80e Mallace), Mapp, Felipe, Romero, McInerney (90e Larrea), Di Vaio
ARBITRE : M. Guzman
AVERTISSEMENT : Ouimette
LE BUT : 90e Torres (1-0)
Le match entre Chivas USA et Montréal a offert un piètre spectacle de la part de deux équipes de bas de classement, et s’est soldé par une victoire in extremis de l’équipe locale qui a exploité la latitude que l’Impact lui laissait pour tirer de loin.
Le début de rencontre donnait déjà une idée de la qualité de ce qui allait nous attendre. Pas dans les détails, qui se matérialisaient par de nombreuses largesses de l’équipe locale dont ne profitaient pas des Montréalais qui se jetaient tête baissée dans les positions hors-jeu, mais dans l’aspect général d’une rencontre où il y avait beaucoup plus de ratés à remarquer qu’autre chose.
Mais on s’est vite mis à regretter ce semblant d’action puisque l’équipe locale n’a pas tardé à resserrer les rangs et là, il ne se passait presque plus rien. La rencontre manquait souvent de rythme (il s’est quelque peu accéléré en fin de première mi-temps), et quand les joueurs ont un tant soit peu essayer d’en mettre, les imprécisions et les pertes de balle, déjà nombreuses par ailleurs, se multipliaient. L’inspiration n’était vraiment pas au rendez-vous.
Parmi les rares points positifs, il faut souligner les efforts de Mapp, et pas seulement parce qu’il a été à l’origine de la seule occasion de l’Impact avant le repos. Son centre au deuxième poteau est arrivé à Romero qui a remis en retrait vers Felipe dont le tir a fini largement au-dessus.
Il y eut enfin un peu d’animation dans les minutes précédant la pause. Toujours en faveur de l’équipe locale, toujours à partir du flanc droit. C’est d’abord de là que Barrera a envoyé un puissant centre-tir que Perkins a repoussé juste devant lui. Camara et Ferrari ont failli se gêner alors qu’ils avaient un adversaire dans les pattes mais ont quand même réussi à se dégager de manière peu académique. À quelques secondes du coup de sifflet renvoyant tout le monde aux vestiaires, Chavez a effacé Ouimette avant d’envoyer un tir légèrement trop croisé qui a rasé le poteau gauche de Perkins.
Le jeu en deuxième mi-temps n’a pas été meilleur, mais au moins Montréal a réussi à se créer des occasions, avec Romero dans la plupart des bons coups. L’Argentin a ainsi envoyé un centre au deuxième poteau où McInerney s’est jeté les pieds devant pour à tout le moins redresser la course du ballon, mais Lochhead était revenu et a pu envoyer le cuir en corner.
Romero a ensuite tenté sa chance de loin, une frappe bondissante difficile pour Kennedy qui n’a pu que repousser le ballon dans les pieds de McInerney, dont la reprise à bout portant a pris la direction des nuages. Il s’en voudra moins sachant qu’il avait été signalé hors-jeu.
Passeur sur ces deux occasions, Romero a aussi eu la possibilité de marquer quand Di Vaio, légèrement sur la gauche, a envoyé le ballon droit devant lui vers le petit rectangle où le numéro 15 avait plongé dans l’espace mais a croqué sa reprise, molle mais difficilement arrêtée par Kennedy qui avait lui aussi raté son intervention.
Même si les occasions étaient pour les visiteurs, les échanges étaient dominés par l’équipe locale qui semblait tout miser sur Rosales (monté à la mi-temps) et Chavez, avec une grosse pression sur le flanc droit face à Ouimette qui en avait plein les pieds et semblait sur le point de rompre au moment d’être remplacé à dix minutes de la fin. Malgré tout, cela ne débouchait pas sur un grand nombre d’occasions, Chivas USA obtenant surtout des coups de pied arrêtés sur lesquels Montréal parvenait à l’empêcher de créer le danger.
Rare exception, un coup franc de Rosales repoussé vers l’entrée du rectangle où Avila a semblé raté sa reprise, mais elle s’est dirigée sous la transversale de Perkins, qui a dû dévier en corner. On a presque repris les mêmes acteurs à dix minutes de la fin quand Chavez envoyait un centre vers Rosales qui n’a pu reprendre correctement un ballon qui est arrivé à l’extérieur du rectangle où Avila, encore, a tenté la frappe à distance, hors-cadre. Même issue pour un tir de loin de Torres à cinq minutes de la fin.
C’était donc ça : hormis les tirs de loin, point de salut pour Chivas USA, mais l’Impact lui laissait trop le loisir de tenter sa chance de la sorte. Et il l’a payé au prix fort dans les derniers instants des arrêts de jeu, alors que les joueurs locaux tentaient le tout pour le tout, sans réel succès. Alors, ils ont réessayé l’envoi à distance. Cette fois, Delgado s’en est chargé : le ballon a touché Ferrari et, alors que Perkins était déjà parti, est arrivé à Torres le mieux placé pour reprendre, mais pour y parvenir il a dû oser une reprise acrobatique… qu’il a envoyée hors de portée du gardien de l’Impact pour sceller le sort de la rencontre (1-0).
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