Le changement, ce n’est pas pour maintenant

Impact Montréal - Toronto FC 0-2 – Match de championnat (phase classique) joué le 02/08/2014

 Impact de Montréal / Rogerio Barbosa
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MONTRÉAL : Perkins, Camara, Danso (51e Felipe), Ferrari, Krol, Miller, Mapp (74e Duka), Bernier, Romero, Di Vaio, McInerney (65e Jackson-Hamel)

TORONTO : Bendik, Creavalle, Hagglund, Henry, Morrow, Oduro (74e Jackson), Bradley, Warner (84e Bekker), Osorio, Gilberto (89e Lovitz), Moore

ARBITRE : M. Villarreal

AVERTISSEMENTS : Krol, Ferrari, Camara

LES BUTS : 11e Gilberto (0-1), 54e Moore (0-2)


Montréal a concédé sa sixième défaite consécutive, en jouant son plus mauvais match depuis longtemps, s’inclinant contre son rival torontois 0-2, deux buts dans lesquels était impliqué Oduro, que Klopas a bien connu à Chicago.

Certes, il n’était pas entraîneur, mais le congédiement de Nick De Santis aurait pu provoquer un choc psychologique. Un message très clair était en tout cas passé : personne n’est intouchable. Et pour cette première rencontre en tant que seul boss (mais ne me faites pas croire qu’il ne l’était pas déjà dans le contenu des entraînements et les compos d’équipe), Frank Klopas était revenu au 4-4-2, reléguant Felipe sur le banc au profit de… Miller. Perkins retrouvait sa place dans le but, alors que Danso était confirmé en défense centrale, Pearce étant blessé. Sur le banc, on retrouvait entre autres Duka, Jackson-Hamel et Larrea.

Le “changement”, ce n’était en tout cas pas le plan de match puisqu’à l’instar de la semaine passée contre Portland, l’Impact a passé le début de rencontre recroquevillé devant son but, laissant toute l’initiative du jeu à son adversaire. C’est donc sans surprise que Toronto s’est créé la première occasion du match, une passe en retrait de Morrow vers Bradley dont la reprise tendue en un temps était bien captée par Perkins.

Il a fallu à peine 10 minutes aux visiteurs pour trouver l’ouverture. Bradley a lancé Oduro sur la droite, et le centre au cordeau de l’ancien protégé de Frank Klopas à Chicago a trouvé Gilberto dont le tir en force a heurté la transversale avant de rebondir derrière la ligne (les images TV sont sans équivoque) puis d’arriver dans les bras de Perkins. Le mal était fait : 0-1, les arbitres avaient bien ouvert l’œil.

Déjà obligé de courir derrière le score, l’Impact a à peine changé son fusil d’épaule. Disons que le plan de base est resté le même, avec un peu moins d’attentisme. Mais pas vraiment davantage de menaces sérieuses devant le but de Bendik. Bradley restait le roi du terrain, le ballon circulait facilement dans les rangs torontois, mais les visiteurs ne profitaient pas de toute cette latitude, se contentant d’un tir à distance de Gilberto, hors-cadre.

Si beaucoup de ballons passaient par Bradley dans l’axe, Toronto ne négligeait pas les côtés, avec son arrière gauche Morrow et son milieu droit Oduro, qui permettaient de varier la provenance du danger. Derrière, c’était propre et cela confirmait les progrès défensifs des Ontariens depuis la saison dernière, d’ailleurs bien plus marqués que leurs améliorations devant.

Il faut dire qu’offensivement, ça ne marchait pas du tout, mais alors là pas du tout pour l’équipe locale. Homme le plus menaçant depuis le début de la saison, Mapp était tenu comme Messi lors de la Coupe du monde. Sans être mauvais, Romero n’était pas dans l’état de grâce qu’il a connu à quelques reprises cette saison. Et dans l’axe, ça manquait de relais à cause, entre autres, du choix de jouer avec un homme de moins dans l’entrejeu. Du coup, on avait droit à de longs ballons, généralement imprécis, souvent trop appuyés. Et il a fallu attendre 40 minutes pour enfin voir un tir digne de ce nom : venu des pieds de Bernier, des 20 mètres, il a terminé à côté.

Bernier qui, après à peine 5 minutes en deuxième mi-temps, retrouvait Felipe à ses côtés pour recomposer un duo qui, seul dans l’axe de l’entrejeu, se révèle insuffisant depuis trois ans. Et ce n’est pas ce samedi que ça a changé. Il y en a vraiment qui croient aux miracles…

Peut-être pour faire comprendre à Klopas que c’était une mauvaise idée, la providence n’a pas mis longtemps à frapper sous la forme d’un superbe long ballon de Bradley pour lancer Oduro sur la droite. Alors qu’on pensait qu’il pourrait filer seul face à Perkins, Krol est revenu dare-dare pour le contrer, mais ça n’a pas suffi pour empêcher le ballon d’arriver à Moore, qui s’est jeté pour envoyer le ballon au fond des filets (0-2).

Fort de cette avance, Toronto a reculé et Montréal a, enfin, pu réellement prendre l’initiative. Mais les visiteurs étaient toujours bien concentrés sur leurs tâches défensives. Du coup, le public, heureusement très clément, s’est enthousiasmé sur quelques situations confuses et demi-occasions, n’ayant rien d’autre à se mettre sur la dent. Ce qu’il vit de mieux fut un centre de Mapp repris par la tête de Jackson-Hamel, déviée à côté.

Toronto ne se contentait pas de rester derrière et cherchait un troisième but. Il en est passé bien près quand Hagglund a repris un corner sur la transversale, puis quand un tir enroulé de Gilberto a fini juste à côté.

Et puis, dans les cinq dernières minutes, Montréal a enfin commencé à jouer et à se montrer dangereux. Romero a d’abord repris un centre mal dégagé d’une frappe puissante qui a terminé à côté. À 3 minutes de la fin du temps réglementaire, Bendik a enfin dû réaliser un premier arrêt important, sur une frappe de Romero suite à un centre de Krol contré. Il en a effectué un second bien plus difficile dans les arrêts de jeu quand Jackson-Hamel prolongeait de la tête un centre de Miller vers le coin du but. Pas de chance pour le petit nouveau qui, finalement, aura été le joueur le plus menaçant.

Mais c’était trop peu, trop tard, et on ne peut certainement pas dire que la victoire de Toronto soit volée. Avec, en outre, deux buts dans lesquels était impliqué Dominic Oduro, que Klopas connaît très bien puisqu’il a été son homme providentiel à Chicago.

L’Impact a concédé sa sixième défaite consécutive, et le jeu a été d’un niveau exécrable, n’ayons pas peur des mots, peut-être encore plus que lors des cinq précédentes. Mettre tout sur le dos de l’héritage laissé par Nick De Santis serait vraiment trop facile. Et ceux qui croyaient naïvement que son seul départ provoquerait un changement immédiat peuvent se raviser. Le temps n’est toutefois pas à la complainte, car il faut se ressaisir dès mardi avec le match de Ligue des champions, objectif avoué du club pour la fin de saison.

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