Faut-il choisir entre l’attaque et la défense ?

Impact Montréal - Sporting Kansas City 2-2 – Match de championnat (phase classique) joué le 25/06/2016

 Impact de Montréal
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MONTRÉAL : Bush, Camara, Cabrera, Lefèvre, Oyongo, Bekker (69e Bernier), Alexander, Ontivero (80e Venegas), Piatti, Oduro (88e Salazar), Drogba

KANSAS CITY : Melia, Abdul-Salaam, Olum, Opara, Mederanda, Mustivar, Espinoza, Feilhaber (90e Davis), Peterson, Hallisey (90e Ellis), Dwyer (84e Rubio)

ARBITRE : M. Boudreau

AVERTISSEMENTS : Ontivero, Medranda, Oyongo, Drogba

LES BUTS : 16e Ontivero (1-0), 21e Dwyer (1-1), 39e Piatti (pen., 2-1), 59e Dwyer (2-2)


Après deux rencontres sans encaisser mais pauvres offensivement, c’est cette fois la défense qui a été inefficace, ce qui fait que malgré de bons moments, d’excellentes intentions et des élans offensifs lors de grands pans de la rencontre, l’Impact à une nouvelle fois perdu deux points à domicile, concédant un nul 2-2 contre Kansas City.

Deux 0-0 consécutifs face à des adversaires aux attaques timides avaient surtout fait élever les voix de ceux déplorant le manque d’allants offensifs de l’Impact. Dès le coup d’envoi, l’équipe a montré son désir de les faire taire. Non seulement parce que Mauro Biello avait aligné Drogba et Oduro côte à côte dans un 4-4-2, mais aussi parce que les premières minutes étaient très offensives, avec dans un premier temps un ballon d’apparence anodin pourtant difficilement capté par chaque gardien.

Mais après dix minutes, l’inévitable allait se produire, les intentions se matérialisant en occasions. Oyongo fut à la source de la première, s’emparant d’un ballon alors que tout le monde râlait en voyant Piatti être ceinturé par Abdul-Salaam. L’international camerounais, lancé à toute vitesse, a débordé et envoyé un centre qui a traîné à l’entrée du rectangle où Ontivero s’est saisi du cuir devant Bekker avant de tenter sa chance, obligeant Melia à intervenir.

On a ensuite vu deux des problèmes défensifs récurrents de Kansas City cette saison : des pertes de balle qui tournent mal et une défense qui concède trop de phases arrêtées. Le premier cas a permis à Drogba d’envoyer un long ballon en direction d’Oduro. Heureusement pour les visiteurs, Opara le tenait de près, le forçant à tenter sa chance de loin, au-dessus. Ce fut également la destination d’un coup franc sur lequel Drogba a tenté sa chance directement quelques minutes plus tard.

Mais en ce début de rencontre, même ses points forts peinaient à résister à des Montréalais déchaînés, se ruant à l’attaque. À l’image de Camara, qui avait probablement passé plus de temps dans le tiers de Melia que dans celui de Bush. Sur une nouvelle de ses montées, il reçut une ouverture précise de Drogba qu’il remit en un temps à mi-hauteur… ce qui était aussi la hauteur de la tête d’Ontivero, dont la reprise est allée se loger dans le coin opposé du but adverse (1-0).

Le bonheur fut pourtant de courte durée. Cinq minutes très exactement. Le temps qu’Espinoza, côté gauche, ait la latitude d’envoyer un centre vers Dwyer, très mal tenu, qui a émergé au cœur du rectangle pour faire 1-1 de la tête. Une des meilleures attaques dans le jeu aérien marquant contre une des pires défenses dans le domaine : ça n’avait rien d’étonnant, mais c’était quand même contre le cours du jeu. Et ça a refroidi les ardeurs d’un Impact dès lors extrêmement timoré.

Alors que cinq minutes seulement s’étaient écoulées entre le moment où le marquoir affichait 0-0 et celui où il affichait 1-1, deux situations d’égalité donc, la manière de jouer de l’Impact était devenue diamétralement différente. Le doute allait-il s’installer ? L’idéal était qu’on ne se pose pas la question à la mi-temps, et que les esprits regagnent les vestiaires libérés.

Et l’idéal s’est produit après que Bekker envoie un long ballon vers Drogba qui a eu tout le temps de contrôler et d’entrer dans le rectangle, avant que Medranda, très en retard, se précipite pour revenir et n’accroche l’Ivoirien dans sa course. L’arbitre n’a pas hésité à accorder un penalty, que Piatti a converti en prenant Melia à contre-pied (2-1).

La joie a failli une nouvelle fois se limiter à cinq minutes. Moment où Lefèvre s’est jeté sur un petit ballon glissé vers Feilhaber au cœur du rectangle. Son adversaire était entre lui et le ballon, qu’il n’a pas touché, ou à peine effleuré sans en changer la destinée, alors que les deux joueurs se sont retrouvés à terre. L’arbitre n’a pas bronché, provoquant le dépit du visiteur, les bras en l’air et les fesses par terre.

On voyait quand même que la confiance avait regagné les rangs montréalais. Par exemple quand Piatti est allé aussi solidement que correctement au duel, tendant la jambe dans l’entrejeu pour récupérer un ballon qui est directement allé à Ontivero. Ce dernier, malgré le soutien de son compatriote qui avait poursuivi son effort, a tenté d’y aller seul, envoyant un tir qui n’a pas échoué très loin à côté.

Au retour de la pause, on a encore vu deux équipes bien intentionnées, même si ça n’engendrait pas autant de possibilités de but qu’en début de rencontre. La première fut pour Kansas City, après un débordement d’Hallisey côté gauche suivi d’un centre vers Dwyer, incapable de toucher un ballon qui prit alors de la hauteur, un peu trop pour Peterson qui avait bien suivi mais passa juste en-dessous alors qu’il aurait pu effectuer une reprise très dangereuse.

Cette occasion ne voulait pas dire pour autant que, cherchant à égaliser, le Sporting était campé dans le camp montréalais. Au contraire, le ballon passait autant de temps dans les deux moitiés de terrain, et même si elle n’y parvenait pas, l’équipe locale cherchait à menacer Melia. Parfois en ne protégeant pas assez ses arrières…

Ainsi, juste avant l’heure de jeu, une perte de balle a offert une occasion de contre à Kansas City, dont les joueurs avaient un demi-terrain quasiment vide devant eux et la possibilité de se retrouver en supériorité numérique. Une reconversion offensive qui ne fut finalement pas hyper rapide, laissant le temps à des Montréalais de revenir. Malgré cela, Feilhaber a réussi à trouver Dwyer légèrement décalé à 20 mètres du but. L’Anglais a envoyé un tir croisé dans un trou de souris à l’intérieur du poteau gauche de Bush, qui pouvait aller chercher le ballon au fond de ses filets (2-2).

La suite fut complètement décousue, avec des occasions de part et d’autre, les élans offensifs et les pertes de balle stupide se mélangeant allègrement de chaque côté, les deux équipes ayant plusieurs occasions de faire pencher la balance en leur faveur.

La première fut pour Montréal, quand Ontivero tenta une tête plongeante sur un centre de Drogba qui s’était déporté côté droit. Si le ballon était cadré, le plongeon que Melia effectua pour le capter était bien plus spectaculaire que difficile.

Ce fut ensuite au tour de Kansas City de se montrer menaçant. D’abord grâce à plusieurs ballons traînant très dangereusement dans le rectangle de Bush, sans toutefois qu’aucun visiteur ne puisse réaliser le geste final. Ensuite en raison d’un centre qui a glissé entre les gants du portier local, qui s’est bien repris pour détourner en corner la tentative de Peterson qui avait suivi.

Il était temps de faire repasser la menace dans l’autre camp. Un effort solitaire tenté plein axe par Piatti, qui a vu la mer se refermer avant que des contres favorables n’obligent Medranda à effectuer un retour in extremis pour empêcher Oduro de se retrouver seul face à Melia.

Habitué des buts en sa faveur dans les dernières minutes, Montréal a jeté toutes ses forces dans la bagarre en fin de match. Cela faillit payer quand un centre de la gauche prit la direction de Drogba et Venegas, seuls au deuxième poteau. Légèrement gêné par son coéquipier, le premier nommé ne put ajuster sa reprise de la tête.

Plus précipité que maladroit, l’enthousiasme des dernières minutes a certes donné certains moments haletants, mais pas vraiment débouché sur d’occasions réelles, même si Montréal a parfois été en nombre dans le rectangle visiteur et si Kansas City a eu l’une ou l’autre possibilité de contre.

On ne doit pas se le cacher, Kansas City peut être très heureux du point pris à Montréal, dont la prestation, à certains égards, a été une des plus convaincantes depuis un bon moment. Mais la régularité sur 90 minutes ne fut pas au rendez-vous. Et il semble que depuis plusieurs semaines, l’attaque et la défense ne peuvent pas être efficaces de concert. Ce qui a causé la perte de deux nouveaux points à domicile, contre un adversaire pourtant largement prenable.

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