par Bxl Boy » 11 juin 2004 18:53
Le match Espagne-Russie
oppose samedi les deux premiers champions d'Europe de football. Mieux,
il s'agit de la réédition de la finale de l'Euro de 1964 lorsque la
Russie de Yachine, tenante du titre depuis 1960, s'était inclinée 2-1
face à l'Espagne d'Amancio, à Madrid. Quarante ans plus tard, les deux
nations se retrouvent pour le compte de la 1e journée du groupe A de
l'Euro-2004 au stade de l'Algarve à Faro-Loulé (20h45).
Si le pays hôte, le Portugal, fait figure d'incontestable favori
dans ce groupe A, l'Espagne et la Russie peuvent raisonnablement
espérer terminer à la deuxième place, avec un certain avantage pour
les Espagnols dont le championnat, la Liga, fait autorité dans
l'Europe entière.
Même si l'équipe du Basque Inaki Saez et celle de son homologue
russe Georgi Yartsev ont dû passer par les barrages pour se qualifier.
L'Espagne a facilement diposé de la Norvège 3-0 et 2-1 alors que la
Russie sortait de justesse le Pays de Galles 0-0 et 0-1.
Pire, la Russie n'a gagné aucun de ses sept derniers matchs en
phase finale d'un Euro. Sa dernière victoire remonte à 1988, en
Allemagne, 2-0 en demi-finale contre l'Italie.
Les Russes, qui craignent un arbitrage favorable aux Espagnols,
après les incidents du Mondial-2002, seront privés de deux joueurs-clé
en défense, Viktor Onopko et Serguei Ignashevich blessés et absents au
Portugal.
L'absence des attaquants de Valence, Mista, champion d'Espagne et
vainqueur de la Coupe de l'UEFA, et d'Arsenal, José Antonio Reyes, est
en revanche un choix délibéré de Saez.
Samedi, le milieu de terrain de la Real Sociedad Xabi Alonso
devrait remplacer le Valencien David Albelda, blessé.
Pour Fernando Morientes, meilleur buteur de la Ligue des
champions (9 buts), "un match nul dans la première rencontre serait
un bon résultat, mais en réalité on ne peut aborder le premier match
en visant un partage. Ce serait débuter le tournoi d'une mauvaise
manière. Ce serait un avantage si nous étions déjà qualifiés avant le
dernier match (du premier tour) contre le Portugal", a souligné
Morientes.
Nul doute qu'Aimé Anthuenis observera cette rencontre avec
intérêt. L'Espagne est, en effet, le principal adversaire de la
Belgique lors des éliminatoires du Mondial-2006 qui débuteront en
septembre.
Le match Espagne-Russie
oppose samedi les deux premiers champions d'Europe de football. Mieux,
il s'agit de la réédition de la finale de l'Euro de 1964 lorsque la
Russie de Yachine, tenante du titre depuis 1960, s'était inclinée 2-1
face à l'Espagne d'Amancio, à Madrid. Quarante ans plus tard, les deux
nations se retrouvent pour le compte de la 1e journée du groupe A de
l'Euro-2004 au stade de l'Algarve à Faro-Loulé (20h45).
Si le pays hôte, le Portugal, fait figure d'incontestable favori
dans ce groupe A, l'Espagne et la Russie peuvent raisonnablement
espérer terminer à la deuxième place, avec un certain avantage pour
les Espagnols dont le championnat, la Liga, fait autorité dans
l'Europe entière.
Même si l'équipe du Basque Inaki Saez et celle de son homologue
russe Georgi Yartsev ont dû passer par les barrages pour se qualifier.
L'Espagne a facilement diposé de la Norvège 3-0 et 2-1 alors que la
Russie sortait de justesse le Pays de Galles 0-0 et 0-1.
Pire, la Russie n'a gagné aucun de ses sept derniers matchs en
phase finale d'un Euro. Sa dernière victoire remonte à 1988, en
Allemagne, 2-0 en demi-finale contre l'Italie.
Les Russes, qui craignent un arbitrage favorable aux Espagnols,
après les incidents du Mondial-2002, seront privés de deux joueurs-clé
en défense, Viktor Onopko et Serguei Ignashevich blessés et absents au
Portugal.
L'absence des attaquants de Valence, Mista, champion d'Espagne et
vainqueur de la Coupe de l'UEFA, et d'Arsenal, José Antonio Reyes, est
en revanche un choix délibéré de Saez.
Samedi, le milieu de terrain de la Real Sociedad Xabi Alonso
devrait remplacer le Valencien David Albelda, blessé.
Pour Fernando Morientes, meilleur buteur de la Ligue des
champions (9 buts), "un match nul dans la première rencontre serait
un bon résultat, mais en réalité on ne peut aborder le premier match
en visant un partage. Ce serait débuter le tournoi d'une mauvaise
manière. Ce serait un avantage si nous étions déjà qualifiés avant le
dernier match (du premier tour) contre le Portugal", a souligné
Morientes.
Nul doute qu'Aimé Anthuenis observera cette rencontre avec
intérêt. L'Espagne est, en effet, le principal adversaire de la
Belgique lors des éliminatoires du Mondial-2006 qui débuteront en
septembre.