Grèce - Tchéquie

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par louvressac » 01 juillet 2004 17:50

merde je me suis trompé,bon je reprend

un match nul n'eszt jamais victorieux
mais un match victorieux peut etre nul.......helas

par louvressac » 01 juillet 2004 17:48

un match nul n'est jamais victorieux
mais un match nul peut l'etre.......helas

par Bxl Boy » 01 juillet 2004 0:06

Depuis le début du tournoi, les Tchèques avaient pris la mauvaise habitude de se faire peur. Menés au score à trois reprises en autant de matches lors du premier tour, les joueurs de Karel Brueckner ont dû batailler ferme contre la Lettonie, les Pays-Bas et l'Allemagne pour remonter leur handicap avant, finalement, de l'emporter en seconde période. Une bonne affaire pour les spectateurs avides de sensations fortes ou de spectacle, comme cela a été le cas face aux Pays-Bas, mais aussi quelques frayeurs inutiles pour l'un des deux grands favoris du dernier carré...

Si, en quart de finale face au Danemark, la République tchèque n'a pas vraiment été plus impressionnante durant la première mi-temps, elle a au moins eu le mérite de ne pas encaisser. Et, par la suite, elle n'a eu qu'à accélérer pour facilement s'imposer et se qualifier pour les demi-finales.

«Cette fois, il faudra marquer les premiers», prévient le milieu de terrain Vladimir Smicer, rescapé de la finale de l' Euro 96. «Je crois que c'est la clé du match. Cela obligera la Grèce à sortir. En quart, si la France était parvenue à marquer avant les Grecs, je pense qu'elle aurait gagné. Il nous faudra faire très attention. Les Grecs ont énormément travaillé et progressé au cours des derniers mois. Cela serait une erreur de prendre uniquement en compte leur force collective, ils disposent également de joueurs de grande qualité, très dangereux dans les contres où ils sont redoutables.»

Et Milan Baros, tout désigné pour assurer cette mission, de confirmer: «Cela va être très difficile de les battre mais si nous marquons les premiers, ils vont devoir jouer et on aura davantage d'espaces devant.»

Pour y parvenir, les finalistes malheureux de l'édition 1996 n'auront pas forcément besoin d'adapter leur jeu. «On n'attend pas de savoir si notre adversaire va marquer pour se mettre en route», raconte le gardien Petr Cech. «Mais il est vrai que nous n'avons pas assez mis nos adversaires sous pression dès le début des matches. Pour ne pas nous mettre nous-mêmes en difficultés contre les Grecs, il faudra les presser haut dès le coup d'envoi. C'est comme ça qu'on pourra se créer des occasions. On a les joueurs pour.»

Avec quatre victoires en autant de sorties, Nedved, Koller et les autres sont les grands favoris de cette deuxième demi-finale. «Favoris?», interroge Vladimir Smicer. «Cela ne nous gêne pas. Cela ne changera rien à notre façon d'aborder le match. Nous devrons bien jouer, tout simplement. En 1996, nous avions joué notre demi-finale en cherchant le 0-0. Aujourd'hui, nous sommes peut-être favoris car nous n'avons jamais caché que nous visions la victoire. Tous les Tchèques sont euphoriques en ce moment, dans un mélange d'excitation et de nervosité. Nous aimerions leur faire un nouveau cadeau en arrivant à nouveau en finale. Et puis, si nous arrivons à nous qualifier, Karel Poborsky pourrait fêter sa 100e sélection en finale, un record. Cela nous fait une autre bonne raison de battre la Grèce.»

Karel Brueckner, en homme d'expérience, préfère rappeler que les Grecs ont bénéficié de deux jours de repos supplémentaires. Un facteur défavorable à ses troupes, qui va devoir diriger les débats pour ne pas, comme la France, se laisser surprendre et être la nouvelle bonne poire des Hellènes.

par Bxl Boy » 30 juin 2004 22:27

L'inattendue demi-finale de l'Euro-2004 de football entre la Grèce d'Otto Rehhagel et sa défense de fer et la République tchèque de Milan Baros et son attaque de feu réunit deux équipes que tout oppose, jeudi (20h45) au stade du Dragon de Porto.

Grecs et Tchèques ne partagent sans doute qu'une chose, un même objectif: une place en finale, dimanche à Lisbonne. Un sommet déjà atteint par les Tchèques, en 1976 (victoire de la Tchécoslovaquie sur la RFA) puis en 1996 (défaite contre l'Allemagne). Pour les Grecs, qui n'avaient jamais gagné un match de leur histoire dans une phase finale de Mondial ou d'Euro, il s'agirait en revanche d'une première. Et d'une sacrée surprise.

<i>«Nous y croyons»</i>, assure le défenseur Mihalis Kapsis. <i>«On peut aller en finale.»</i> <i>«On n'a rien à perdre, renchérit le milieu de terrain Giorgos Karagounis. <i>«Mais c'est une occasion énorme pour le football grec, il ne faut pas la manquer.»</i>

La Grèce, après avoir battu le Portugal (2-1) en match d'ouverture puis la France (1-0) en quarts de finale, en éliminant au passage l'Espagne (1-1), ne veut pas lâcher maintenant, si près de l'Olympe.

Rehhagel et ses hommes ont identifié le danger principal à museler côté tchèque: Milan Baros, meilleur buteur de la compétition (5 réalisations), auteur de deux des trois buts contre le Danemark (3-0) en quarts. Pour le priver de munitions, il faudra aussi aller chercher le ballon dans les pieds de Nedved, Rosicky et Poborsky, les talentueux pourvoyeurs tchèques.

<i>«Baros? Je ne sais pas si c'est le meilleur attaquant du tournoi»</i>, lance Kapsis. <i>«Mais on sait qu'il va falloir le surveiller.»</i>

<i>«Je ne vais évidemment pas vous dire comment on va faire»</i>, ajoute le sélectionneur Otto Rehhagel. <i>«Mais on va mettre en place un système précis.»</i> Comme d'habitude, serait-on tenté d'ajouter, en songeant aux difficultés rencontrées par Zidane, Henry, Raul, Deco ou Figo face aux Hellènes.

Les Tchèques seront-ils plus inspirés? Parfois ballottés, menés trois fois au score au 1er tour et à la peine en première période contre les Danois, ils leur a jusqu'ici suffi d'accélerer après la pause pour affoler les défenses.

<i>«On n'attend pas de savoir si notre adversaire va marquer»</i>, racontait le gardien tchèque Petr Cech après les quarts. <i>«Mettre la pression sur lui, c'est comme ça que vous vous créez des occasions. On a les joueurs pour.»</i>

<i>«Cela va être très dur de les battre»</i>, redoute Baros. <i>«Mais si nous marquons le premier but, ils vont devoir jouer et on aura davantage d'espaces devant.»</i>

Les démonstrations contre les Pays-Bas (3-2), l'Allemagne (2-1) - avec une équipe bis - puis le Danemark, ont en tout cas fait des Tchèques, vainqueurs quatre fois en quatre matches, les grands favoris de cette demi-finale.

<i>«Favoris? Peut-être, répond simplement le milieu de terrain Jaroslav Plasil. Mais on essaie d'oublier et pour le moment ça marche.»</i>

Karel Brueckner, en homme d'expérience, préfère rappeler que les Grecs ont bénéficié de deux jours de repos supplémentaires.

Mais le sélectionneur tchèque, privé du défenseur Martin Jiranek (adducteurs), sait que son équipe va devoir diriger les débats pour ne pas, comme la France, se laisser bercer par le rythme, digne d'»</i>un match amical»</i> (dixit Cech), imposé par les Grecs.

Pavel Nedved, lui, devra en plus éviter de se laisser provoquer. Déjà averti contre le Danmark, le ballon d'Or 2003 manquerait une éventuelle finale en cas de nouveau carton jaune. Une donnée avec laquelle les Grecs vont sans doute essayer de jouer pour mettre la pression sur le capitaine tchèque.

par Bxl Boy » 30 juin 2004 22:26

Les équipes probables :

Grèce: 1 Nikopolidis - 2 Seitaridis, 5 Dellas, 19 Kapsis, 14 Fyssas - 20 Karagounis, 7 Zagorakis (cap.), 6 Basinas, 8 Giannakopoulos - 15 Vryzas, 9 Charisteas

République tchèque: 1 Cech - 2 Grygera, 5 Bolf, 21 Ujfalusi, 6 Jankulovski - 4 Galasek - 8 Poborsky, 10 Rosicky, 11 Nedved (cap.) - 15 Baros, 9 Koller

Grèce - Tchéquie

par Bxl Boy » 30 juin 2004 22:25

Les précédents :

22/03/1978 à Salonique (Grè/amical), Tchécoslovaquie bat Grèce 1 à 0
14/06/1980 à Rome (Euro-1980), Tchécoslovaquie bat Grèce 3 à 1
24/03/1982 à Prague (amical), Tchécoslovaquie bat Grèce 2 à 1
05/09/1984 à Athènes (amical), Tchécoslovaquie bat Grèce 1 à 0
17/04/2002 à Ioannina (Grè/amical), Grèce et République tchèque 0 à 0

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