par Corbin » 09 septembre 2004 11:23
D'abord, je suis vraiment content d'avoir des nouvelles de Campi. Un chic type, vraiment sympathique.
Je retiens de lui mon entrevue la plus loufoque. Je tentais de l'interviewer, mais on a dû se reprendre environ dix fois, pris de fous rires parce que Nick DeSantis passait sans arrêt derrière moi en se baissant le pantalon pour montrer ses fesses à Campi. Vraiment, un des grands fou rire qui j'ai eu dans ma vie. DeSantis s'en rappelle encore...on en a parlé cette semaine!!
Pour ce qui est de son jeu, je ne peux malheureusement rien dire. Il a pas eu la chance de se faire valoir. Campi ne comprenait rien au système de jeu de l'entraîneur du moment, Valério Gazzola. En fait, il disait que ce n'était pas du foot. "Même mes amis qui sont venus en visite, qui ne connaissent rien du foot, voient bien qu'il y a rien qui fonctionne dans sa façon de nous diriger sur le terrain!!"
Gazzola l'avait recruté lors d'un voyage en Europe. Il lui avait promis la lune, alors que les propriétaires de l'époque, le groupe financier IONIAN, promettaient aussi de belles choses à Gazzola. Je sais que Gazzola appelait même la femme de Campi pour la convaincre de venir avec son mari au Québec. C'est ce qu'ils ont fait, étant accueillis comme des héros à l'aéroport de Dorval, avec un fort contingent d'amis des dirigeants, une bonne centaine de personnes je crois, des trompettes, des banderoles...et la mascotte de l'équipe. Tous les médias montréalais y étaient, tellement l'Impact avait annoncé sa venue comme une grosse arrivée.
Campi n'a pas commencé le camp d'entraînement en même temps que les autres cette année-là, se remettant d'une opération. Une hernie, si je me rappelle bien. Sa condition physique n'était donc pas à point quand il est revenu au jeu. L'équipe l'a gardé pour quatre matchs, et l'a aussitôt congédié. C'était incomprenable. Il n'avait pas mal fait, il n'avait pas bien fait, mais il s'adaptait, tranquillement...sauf qu'il ne se gênait pas pour dire sa façon de penser à l'entraîneur, dire comment il voyait les choses.
Reste que le problème ne partait pas de Valério Gazzola. On s'en rend compte maintenant qu'on connaît ce qui est arrivé ensuite. L'équipe a déclaré faillite. Dans le fond, dès que les propriétaires se sont rendus compte qu'ils perdaient énormément d'argent à cette première saison à la tête de l'équipe, ils ont cherché un moyen de couper. Campi est passé en premier... Il devait faire un bon salaire pour le niveau de la ligue, je dirais près de 100 mille dollars si je compare au contrat de George Papandreou cette année-là. D'ailleurs, les deux joueurs grecs de l'Impact ont été les seuls à recevoir leur plein salaire en 2001, malgré la faillite.
D'abord, je suis vraiment content d'avoir des nouvelles de Campi. Un chic type, vraiment sympathique.
Je retiens de lui mon entrevue la plus loufoque. Je tentais de l'interviewer, mais on a dû se reprendre environ dix fois, pris de fous rires parce que Nick DeSantis passait sans arrêt derrière moi en se baissant le pantalon pour montrer ses fesses à Campi. Vraiment, un des grands fou rire qui j'ai eu dans ma vie. DeSantis s'en rappelle encore...on en a parlé cette semaine!!
Pour ce qui est de son jeu, je ne peux malheureusement rien dire. Il a pas eu la chance de se faire valoir. Campi ne comprenait rien au système de jeu de l'entraîneur du moment, Valério Gazzola. En fait, il disait que ce n'était pas du foot. "Même mes amis qui sont venus en visite, qui ne connaissent rien du foot, voient bien qu'il y a rien qui fonctionne dans sa façon de nous diriger sur le terrain!!"
Gazzola l'avait recruté lors d'un voyage en Europe. Il lui avait promis la lune, alors que les propriétaires de l'époque, le groupe financier IONIAN, promettaient aussi de belles choses à Gazzola. Je sais que Gazzola appelait même la femme de Campi pour la convaincre de venir avec son mari au Québec. C'est ce qu'ils ont fait, étant accueillis comme des héros à l'aéroport de Dorval, avec un fort contingent d'amis des dirigeants, une bonne centaine de personnes je crois, des trompettes, des banderoles...et la mascotte de l'équipe. Tous les médias montréalais y étaient, tellement l'Impact avait annoncé sa venue comme une grosse arrivée.
Campi n'a pas commencé le camp d'entraînement en même temps que les autres cette année-là, se remettant d'une opération. Une hernie, si je me rappelle bien. Sa condition physique n'était donc pas à point quand il est revenu au jeu. L'équipe l'a gardé pour quatre matchs, et l'a aussitôt congédié. C'était incomprenable. Il n'avait pas mal fait, il n'avait pas bien fait, mais il s'adaptait, tranquillement...sauf qu'il ne se gênait pas pour dire sa façon de penser à l'entraîneur, dire comment il voyait les choses.
Reste que le problème ne partait pas de Valério Gazzola. On s'en rend compte maintenant qu'on connaît ce qui est arrivé ensuite. L'équipe a déclaré faillite. Dans le fond, dès que les propriétaires se sont rendus compte qu'ils perdaient énormément d'argent à cette première saison à la tête de l'équipe, ils ont cherché un moyen de couper. Campi est passé en premier... Il devait faire un bon salaire pour le niveau de la ligue, je dirais près de 100 mille dollars si je compare au contrat de George Papandreou cette année-là. D'ailleurs, les deux joueurs grecs de l'Impact ont été les seuls à recevoir leur plein salaire en 2001, malgré la faillite.