par Vince » 02 août 2003 7:33
Avec lui, même les Belges qui n'avaient jamais eu un cœur en forme de ballon ont vibré à la vie du football. C'était cette formidable campagne mexicaine . En tête de la grande fanfare du foot, Guy Thys. Entraîneur d'abord. Mais aussi le plus belge de tous les Belges du royaume. Cigare au bec et whisky à la main, il aurait pu jouer son propre rôle dans une pièce de boulevard. Entraîneur ou papa gâteau? Les deux à la fois. À une époque où il y avait encore pleine place pour le charme, la bonne humeur, l'espièglerie et le sens de la conquête.
D'une tranquillité à toutes épreuves, on sentait pourtant bouillonner en lui la passion du pays. Et il fut sûrement le plus francophone des néerlandophones. En plus, jamais fâché. Tout au plus grognon, quelquefois. Comme un vrai Belge, une fois encore. Les jaloux et les mauvaises langues n'ont pas manqué de dire de lui qu'il avait eu beaucoup de chance. Si c'est vrai, il la méritait. Pour son bon sens et la confiance qu'il plaçait dans les autres. Appelé à diriger de nombreux joueurs à forte personnalité, il sut, à chaque coup, les placer devant leurs responsabilités. Dans la rue, les « petites gens » avouaient leur sympathie pour cet homme.

Avec lui, même les Belges qui n'avaient jamais eu un cœur en forme de ballon ont vibré à la vie du football. C'était cette formidable campagne mexicaine . En tête de la grande fanfare du foot, Guy Thys. Entraîneur d'abord. Mais aussi le plus belge de tous les Belges du royaume. Cigare au bec et whisky à la main, il aurait pu jouer son propre rôle dans une pièce de boulevard. Entraîneur ou papa gâteau? Les deux à la fois. À une époque où il y avait encore pleine place pour le charme, la bonne humeur, l'espièglerie et le sens de la conquête.
D'une tranquillité à toutes épreuves, on sentait pourtant bouillonner en lui la passion du pays. Et il fut sûrement le plus francophone des néerlandophones. En plus, jamais fâché. Tout au plus grognon, quelquefois. Comme un vrai Belge, une fois encore. Les jaloux et les mauvaises langues n'ont pas manqué de dire de lui qu'il avait eu beaucoup de chance. Si c'est vrai, il la méritait. Pour son bon sens et la confiance qu'il plaçait dans les autres. Appelé à diriger de nombreux joueurs à forte personnalité, il sut, à chaque coup, les placer devant leurs responsabilités. Dans la rue, les « petites gens » avouaient leur sympathie pour cet homme.
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