par Vince » 18 septembre 2003 18:46
Zdenek Zeman (coach de l'AS Roma en ce temps-là) l'avait déjà fait en 98, déclarant, entre autres choses, que le football italien était bien noyauté par le dopage.
Quelques années plus tard, Trond Sollied, tête pensante norvégienne du FC Bruges, vient de le refaire. Cette semaine, peut-être en guise de préambule à FC Bruges - Celta Vigo, Sollied s'est épanché sur le problème dans le magazine néerlandophone « Humo »,.
« Oui, il y a du dopage en Champions League, s'est-il ainsi exprimé. J'en suis sûr. Comme entraîneur de Rosenborg, j'avais joué en quarts de finale contre la Juventus de Zidane et de Del Piero. C'était une machine. Pas un joueur ne semblait être fatigué. Plus tard, il m'est revenu que l'EPO s'était invité dans le foot. C'était clair. Que certains joueurs se dopent de manière individuelle est peut-être encore logique. Il y a tellement d'enjeu dans le jeu que tu peux succomber à la tentation. Mais si des clubs organisent le dopage collectif, et d'après moi avec l'accord de la direction, c'est que le sport devient malade. Nous prenons la direction de la Rome antique, avec les jeux du cirque. Des hommes contre des hommes, ce n'était plus suffisant. Il fallait plus spectaculaire. Sont alors arrivés les animaux sauvages contre les gladiateurs… »
La charge, finalement, n'est pas si appuyée que cela. Elle n'atteint en tout cas pas le retentissement de l'affaire Zeman, dont les accusations furent à la base du procès qui occupe actuellement la Juventus de Turin (les deux dirigeants de la Vieille Dame doivent répondre d'administration et de distribution de produits dangereux pour la santé des joueurs).
Mais bon, plus des coins de voile seront levés, plus ceux qui le méritent se retrouveront dans des sales draps. Non ?
Zdenek Zeman (coach de l'AS Roma en ce temps-là) l'avait déjà fait en 98, déclarant, entre autres choses, que le football italien était bien noyauté par le dopage.
Quelques années plus tard, Trond Sollied, tête pensante norvégienne du FC Bruges, vient de le refaire. Cette semaine, peut-être en guise de préambule à FC Bruges - Celta Vigo, Sollied s'est épanché sur le problème dans le magazine néerlandophone « Humo »,.
« Oui, il y a du dopage en Champions League, s'est-il ainsi exprimé. J'en suis sûr. Comme entraîneur de Rosenborg, j'avais joué en quarts de finale contre la Juventus de Zidane et de Del Piero. C'était une machine. Pas un joueur ne semblait être fatigué. Plus tard, il m'est revenu que l'EPO s'était invité dans le foot. C'était clair. Que certains joueurs se dopent de manière individuelle est peut-être encore logique. Il y a tellement d'enjeu dans le jeu que tu peux succomber à la tentation. Mais si des clubs organisent le dopage collectif, et d'après moi avec l'accord de la direction, c'est que le sport devient malade. Nous prenons la direction de la Rome antique, avec les jeux du cirque. Des hommes contre des hommes, ce n'était plus suffisant. Il fallait plus spectaculaire. Sont alors arrivés les animaux sauvages contre les gladiateurs… »
La charge, finalement, n'est pas si appuyée que cela. Elle n'atteint en tout cas pas le retentissement de l'affaire Zeman, dont les accusations furent à la base du procès qui occupe actuellement la Juventus de Turin (les deux dirigeants de la Vieille Dame doivent répondre d'administration et de distribution de produits dangereux pour la santé des joueurs).
Mais bon, plus des coins de voile seront levés, plus ceux qui le méritent se retrouveront dans des sales draps. Non ?
