par Bxl Boy » 26 avril 2004 0:17
Ce week-end, Anderlecht (D1), le FC Brussels (D2) et l'Union Saint-Gilloise (D3) ont été sacrés champions de leur division !
Eh bien je dis waow !
Evidemment, vous savez vers laquelle de ces trois équipes se tourne mon coeur.
La première année lors de laquelle j'étais supporter actif du RWDM, le club est aussi monté en D1. Ne pas vivre ce titre sur place me fait quand même un pincement au coeur.
Tout était réuni hier après midi au stade Machtens pour assister au premier sacre du FC Brussels. Le titre tant convoité de champion de D 2 pour sa première année d'existence, c'était ni plus ni moins que l'objectif avoué par Johan Vermeersh, principale cheville ouvrière du retour d'un club de haut niveau à Molenbeek. Un club auquel il avait donné une saison, pas plus, pour rejoindre l'élite. C'est finalement ce qu'il aura fallu aux pensionnaires de la rue Charles Malis pour accomplir le rêve des supporters du RWDM déçus d'avoir vu leur club radié des tablettes de l'Union belge en 2002. Le matricule 47 n'existe plus, mais il a trouvé un digne successeur. Grâce également, et il convient de le souligner, à l'apport de feu Strombeek, qui délaissa son Singel pour permettre à Molenbeek de ressurgir. Le temps a cependant fait son oeuvre et, hormis quelques dirigeants strombeekois, il ne reste plus rien du KFC, complètement tombé dans l'oubli. Les Molenbeekois ont bien eu du mal à s'identifier au projet de Johan Vermeersch lorsque l'entrepreneur de Ternat l'initia, mais aujourd'hui ils figurent parmi ses plus ardents défenseurs. Les Brussels Boys, quasi au grand complet, ont désormais fait du FC Brussels leur nouveau RWDM.
Tout de rouge-noir-blanc paré, le stade Machtens a vécu hier une nouvelle page de son histoire. «Union belge, nous revoilà», «Molenbeek back in the first » et autres chants victorieux naguère entendus rue Charles Malis ont nourri une après-midi de fête comme Molenbeek en a déjà eu maintes fois l'occasion d'en vivre. Et lorsqu'à la 19e, Tankary déflora la marque, le public n'hésita pas la moindre seconde à entonner le traditionnel «on est champions», ou « we worden kampioen », bilinguisme bruxellois oblige.
Plus rien ne s'opposait donc à célébrer dignement un titre sans fois mérité, mais conquis de dure lutte sur le terrain. Tifos, drapeau géant offert par les joueurs aux supporters, ballons aux couleurs du club, maillots à l'effigie des joueurs: il n'y avait que les trois couleurs du club dans les tribunes abondamment garnies (plus de 7.000 spectateurs) pour l'occasion. Déjà, on entendait les «Anderlecht, nous voilà» repris en coeur par les nostalgiques des derbies. Après tout, les Molenbeekois ont-ils un jour cessé de clamer qu'il n'y a qu'une seule véritable équipe à Bruxelles? Une équipe de bruxello-bruxellois, rassemblant folklore et tradition, faite de supporters de la première heure qui, parfois boudeurs, délaissent le stade mais jamais leur équipe. Une équipe que personne ne se plaindra de retrouver au sein de l'élite. Avec un nouveau défi pour Johan Vermeersch, celui de bâtir une équipe et un club durables, avec un budget espéré de 2,5 millions d'euros. Ce qui ne semble pas l'effrayer, lui qui compte bien gérer son club comme son entreprise, sans folie mais en la faisant sans cesse grandir. Après tout, il se plaît même à rappeler que le RWDM a bien décroché sa dernière qualification européenne avec un budget de 113 millions. Probablement une boutade, mais les supporters n'en ont cure, eux qui ne pensaient qu'à une seule chose hier après-midi: célébrer ce titre tant désiré. Et ils avaient bien raison...
Ce week-end, Anderlecht (D1), le FC Brussels (D2) et l'Union Saint-Gilloise (D3) ont été sacrés champions de leur division !
Eh bien je dis waow !
Evidemment, vous savez vers laquelle de ces trois équipes se tourne mon coeur.
La première année lors de laquelle j'étais supporter actif du RWDM, le club est aussi monté en D1. Ne pas vivre ce titre sur place me fait quand même un pincement au coeur.
[img]http://www.dhnet.be/pictures_news/art_26906.jpg[/img]
Tout était réuni hier après midi au stade Machtens pour assister au premier sacre du FC Brussels. Le titre tant convoité de champion de D 2 pour sa première année d'existence, c'était ni plus ni moins que l'objectif avoué par Johan Vermeersh, principale cheville ouvrière du retour d'un club de haut niveau à Molenbeek. Un club auquel il avait donné une saison, pas plus, pour rejoindre l'élite. C'est finalement ce qu'il aura fallu aux pensionnaires de la rue Charles Malis pour accomplir le rêve des supporters du RWDM déçus d'avoir vu leur club radié des tablettes de l'Union belge en 2002. Le matricule 47 n'existe plus, mais il a trouvé un digne successeur. Grâce également, et il convient de le souligner, à l'apport de feu Strombeek, qui délaissa son Singel pour permettre à Molenbeek de ressurgir. Le temps a cependant fait son oeuvre et, hormis quelques dirigeants strombeekois, il ne reste plus rien du KFC, complètement tombé dans l'oubli. Les Molenbeekois ont bien eu du mal à s'identifier au projet de Johan Vermeersch lorsque l'entrepreneur de Ternat l'initia, mais aujourd'hui ils figurent parmi ses plus ardents défenseurs. Les Brussels Boys, quasi au grand complet, ont désormais fait du FC Brussels leur nouveau RWDM.
Tout de rouge-noir-blanc paré, le stade Machtens a vécu hier une nouvelle page de son histoire. «Union belge, nous revoilà», «Molenbeek back in the first » et autres chants victorieux naguère entendus rue Charles Malis ont nourri une après-midi de fête comme Molenbeek en a déjà eu maintes fois l'occasion d'en vivre. Et lorsqu'à la 19e, Tankary déflora la marque, le public n'hésita pas la moindre seconde à entonner le traditionnel «on est champions», ou « we worden kampioen », bilinguisme bruxellois oblige.
Plus rien ne s'opposait donc à célébrer dignement un titre sans fois mérité, mais conquis de dure lutte sur le terrain. Tifos, drapeau géant offert par les joueurs aux supporters, ballons aux couleurs du club, maillots à l'effigie des joueurs: il n'y avait que les trois couleurs du club dans les tribunes abondamment garnies (plus de 7.000 spectateurs) pour l'occasion. Déjà, on entendait les «Anderlecht, nous voilà» repris en coeur par les nostalgiques des derbies. Après tout, les Molenbeekois ont-ils un jour cessé de clamer qu'il n'y a qu'une seule véritable équipe à Bruxelles? Une équipe de bruxello-bruxellois, rassemblant folklore et tradition, faite de supporters de la première heure qui, parfois boudeurs, délaissent le stade mais jamais leur équipe. Une équipe que personne ne se plaindra de retrouver au sein de l'élite. Avec un nouveau défi pour Johan Vermeersch, celui de bâtir une équipe et un club durables, avec un budget espéré de 2,5 millions d'euros. Ce qui ne semble pas l'effrayer, lui qui compte bien gérer son club comme son entreprise, sans folie mais en la faisant sans cesse grandir. Après tout, il se plaît même à rappeler que le RWDM a bien décroché sa dernière qualification européenne avec un budget de 113 millions. Probablement une boutade, mais les supporters n'en ont cure, eux qui ne pensaient qu'à une seule chose hier après-midi: célébrer ce titre tant désiré. Et ils avaient bien raison...