par Bxl Boy » 01 décembre 2003 0:18
La France (groupe B) et l'Italie (groupe C), les finalistes de l' Euro 2000, affichaient dimanche à Lisbonne une réserve de pure forme à la fin du tirage au sort des groupes de la phase finale de l' Euro 2004 (12 juin-4 juillet), sans pouvoir dissimuler leur satisfaction d'avoir évité l'épouvantail tchèque.
Ce sont finalement les vice-champions du monde allemands et les Néerlandais qui ont tiré le gros lot dans le groupe D, le groupe de la mort de service complété par la Lettonie, un Petit Poucet offert à trois ogres du football européen.
Les organisateurs portugais faisaient aussi grise mine en se retrouvant «dans le groupe le plus homogène», selon le sélectionneur espagnol Inaki Saez, avec des rivaux abordables mais sérieux, Grèce et Russie, et des voisins hispaniques qu'ils au- raient souhaité retrouver plus tard.
«À nous de battre la République tchèque», a lancé Dick Advocaat à Rudi Völler, comme pour oublier la double confrontation dans les poules de qualification de l' Euro entre les Pays-Bas et la Tchéquie, qui avait tourné à l'avantage des hommes de Karel Bruckner (3-1, 1-1).
Un résultat qui sera dans la tête de tous les protagonistes, le 19 juin à Aveiro, dans un choc sans doute décisif. Car, paradoxalement, malgré les prestations en demi-teinte de l'Allemagne depuis sa finale perdue contre le Brésil, Bruckner ne doute pas un seul instant de la présence des vice-champions du monde, «une équipe constante», en quarts de finale. Histoire peut-être aussi de mettre un peu plus de pression sur des Néerlandais qui n'ont comme référence que leur 6-0 contre les Écossais en barrage retour.
De toute façon, comme l'analysait Rudi Völler, «il s'agit du groupe le plus difficile», les trois protagonistes totalisant cinq titres de champions d'Europe. Ce chiffre conforte l'analyse de Michel Platini, membre du comité exécutif de l'Uefa, qui trouve «dans l'ensemble les groupes équilibrés», les trois autres groupes totalisant, en effet, chacun deux titres européens.
Ainsi, l'Italie, reléguée dans le deuxième chapeau, se retrouve finalement dans une position idéale dans le groupe C avec la Suède, la Bulgarie et le Danemark, adversaires largement à sa portée. Un bon tour de chauffe pour les hommes de Giovanni Trapattoni qui auront sans doute le deuxième du groupe de la mort comme adversaire en quart de finale, ce qui de toute façon ne sera pas un cadeau.
La France, championne en titre, pourrait tenir le même raisonnement si elle n'avait encore en mémoire l'échec du Mondial 2002 où la qualification là aussi s'annonçait a priori aisée. Une mise en jambes de luxe contre l'Angleterre, où évoluent la majorité des vedettes françaises, devrait permettre de vite juger l'état d'esprit du nouveau grou- pe de Jacques Santini, qui croisera ensuite dans ce tournoi la Croatie et la Suisse.
Les organisateurs portugais, de leur côté, sur la base de données économiques, avaient été les premiers supporters de l'Espagne pour son match de barrage contre la Norvège. Aujourd'hui, ils font la grimace car ils se retrouvent dans le même groupe que leurs cousins avec, en prime, la Russie, équipe qui totalise le plus de points dans les phases finales de l' Euro (147 points en 107 matches), et la Grèce, formation toujours délicate à jouer.
Laurent Blanc et Eusebio, chargés du tirage au sort, ont ainsi lancé en fanfare la 12e édition de l' Euro qui connaîtra son dénouement le 4 juillet 2004 au stade de la Luz à Lisbonne.
La France (groupe B) et l'Italie (groupe C), les finalistes de l' Euro 2000, affichaient dimanche à Lisbonne une réserve de pure forme à la fin du tirage au sort des groupes de la phase finale de l' Euro 2004 (12 juin-4 juillet), sans pouvoir dissimuler leur satisfaction d'avoir évité l'épouvantail tchèque.
Ce sont finalement les vice-champions du monde allemands et les Néerlandais qui ont tiré le gros lot dans le groupe D, le groupe de la mort de service complété par la Lettonie, un Petit Poucet offert à trois ogres du football européen.
Les organisateurs portugais faisaient aussi grise mine en se retrouvant «dans le groupe le plus homogène», selon le sélectionneur espagnol Inaki Saez, avec des rivaux abordables mais sérieux, Grèce et Russie, et des voisins hispaniques qu'ils au- raient souhaité retrouver plus tard.
«À nous de battre la République tchèque», a lancé Dick Advocaat à Rudi Völler, comme pour oublier la double confrontation dans les poules de qualification de l' Euro entre les Pays-Bas et la Tchéquie, qui avait tourné à l'avantage des hommes de Karel Bruckner (3-1, 1-1).
Un résultat qui sera dans la tête de tous les protagonistes, le 19 juin à Aveiro, dans un choc sans doute décisif. Car, paradoxalement, malgré les prestations en demi-teinte de l'Allemagne depuis sa finale perdue contre le Brésil, Bruckner ne doute pas un seul instant de la présence des vice-champions du monde, «une équipe constante», en quarts de finale. Histoire peut-être aussi de mettre un peu plus de pression sur des Néerlandais qui n'ont comme référence que leur 6-0 contre les Écossais en barrage retour.
De toute façon, comme l'analysait Rudi Völler, «il s'agit du groupe le plus difficile», les trois protagonistes totalisant cinq titres de champions d'Europe. Ce chiffre conforte l'analyse de Michel Platini, membre du comité exécutif de l'Uefa, qui trouve «dans l'ensemble les groupes équilibrés», les trois autres groupes totalisant, en effet, chacun deux titres européens.
Ainsi, l'Italie, reléguée dans le deuxième chapeau, se retrouve finalement dans une position idéale dans le groupe C avec la Suède, la Bulgarie et le Danemark, adversaires largement à sa portée. Un bon tour de chauffe pour les hommes de Giovanni Trapattoni qui auront sans doute le deuxième du groupe de la mort comme adversaire en quart de finale, ce qui de toute façon ne sera pas un cadeau.
La France, championne en titre, pourrait tenir le même raisonnement si elle n'avait encore en mémoire l'échec du Mondial 2002 où la qualification là aussi s'annonçait a priori aisée. Une mise en jambes de luxe contre l'Angleterre, où évoluent la majorité des vedettes françaises, devrait permettre de vite juger l'état d'esprit du nouveau grou- pe de Jacques Santini, qui croisera ensuite dans ce tournoi la Croatie et la Suisse.
Les organisateurs portugais, de leur côté, sur la base de données économiques, avaient été les premiers supporters de l'Espagne pour son match de barrage contre la Norvège. Aujourd'hui, ils font la grimace car ils se retrouvent dans le même groupe que leurs cousins avec, en prime, la Russie, équipe qui totalise le plus de points dans les phases finales de l' Euro (147 points en 107 matches), et la Grèce, formation toujours délicate à jouer.
Laurent Blanc et Eusebio, chargés du tirage au sort, ont ainsi lancé en fanfare la 12e édition de l' Euro qui connaîtra son dénouement le 4 juillet 2004 au stade de la Luz à Lisbonne.