par Bxl Boy » 29 juin 2004 2:30
Ses chaussures bleues ont crevé l'écran tout autant que la défense danoise mais, à l'heure des compliments, le Tchèque Milan Baros, meilleur buteur de l' Euro 2004, se souvient que, il y a neuf mois, ses seules pensées allaient à sa cheville, fracassée.
Vif-argent opérant dans le même registre que Michael Owen, son coéquipier de Liverpool, Baros a scellé par deux buts en rafale (63e et 65e) la défaite du Danemark en quart de finale, dimanche à Porto, et conforté le statut de favori de la République tchèque. Le jeune (22 ans) homme originaire d'Ostrava a marqué lors de chacun des quatre matches -tous gagnés - de son équipe. Avec cinq buts, il est pour l'heure en tête au classement des buteurs et seul Ruud van Nistelrooy paraît encore en mesure de lui contester ce trophée. «Si quelqu'un m'avait dit que je marquerais cinq buts à l' Euro, je ne l'aurais pas cru, assure-t-il. Après ma blessure, je savais que cela allait être très difficile d'être retenu dans le groupe pour l' Euro. J'ai dû travailler comme un fou pour retrouver la forme, c'était vital. J'ai fait tout ce que j'ai pu, et je suis vraiment heureux d'être là.»
Le 13 septembre 2003, Liverpool vient de gagner (3-1) sur le terrain de Blackburn mais les Reds ont perdu Baros. Mal retombé après un tacle de Markus Babbel, il a été évacué, cheville fracturée. Il lui faudra près de six mois pour s'en remettre. Ce n'est que fin février dernier qu'il retrouvera le terrain, crampons au pied. «Je jouais très bien avant ma blessure. J'ai toujours espéré et aujourd'hui j'ai retrouvé mon niveau», se réjouit celui que, dès ses premiers exploits sous le maillot du FC Banik Ostrava, la presse locale avait comparé à Maradona.
«Que je marque ou pas n'a pas d'importance, ce qui compte c'est que nous fassions partie du dernier carré. Maintenant, il nous faut battre les Grecs. C'est une équipe très bien organisée, avec une grosse défense.»
Baros pourra ensuite se consacrer à Liverpool, à ce qu'il ressent comme une frustration: de n'avoir fait que de trop rares apparitions sous le maillot rouge à cause de sa blessure mais aussi parce qu'il a le plus souvent été sur le banc, barré par Owen et Emile Heskey. Il en a voulu à l'entraîneur d'alors, Gérard Houllier, l'homme qui l'a découvert en 1999, qui l'a fait venir en Angleterre. Au point de se réjouir lorsque le Français a été limogé en mai dernier.
Ses chaussures bleues ont crevé l'écran tout autant que la défense danoise mais, à l'heure des compliments, le Tchèque Milan Baros, meilleur buteur de l' Euro 2004, se souvient que, il y a neuf mois, ses seules pensées allaient à sa cheville, fracassée.
Vif-argent opérant dans le même registre que Michael Owen, son coéquipier de Liverpool, Baros a scellé par deux buts en rafale (63e et 65e) la défaite du Danemark en quart de finale, dimanche à Porto, et conforté le statut de favori de la République tchèque. Le jeune (22 ans) homme originaire d'Ostrava a marqué lors de chacun des quatre matches -tous gagnés - de son équipe. Avec cinq buts, il est pour l'heure en tête au classement des buteurs et seul Ruud van Nistelrooy paraît encore en mesure de lui contester ce trophée. «Si quelqu'un m'avait dit que je marquerais cinq buts à l' Euro, je ne l'aurais pas cru, assure-t-il. Après ma blessure, je savais que cela allait être très difficile d'être retenu dans le groupe pour l' Euro. J'ai dû travailler comme un fou pour retrouver la forme, c'était vital. J'ai fait tout ce que j'ai pu, et je suis vraiment heureux d'être là.»
Le 13 septembre 2003, Liverpool vient de gagner (3-1) sur le terrain de Blackburn mais les Reds ont perdu Baros. Mal retombé après un tacle de Markus Babbel, il a été évacué, cheville fracturée. Il lui faudra près de six mois pour s'en remettre. Ce n'est que fin février dernier qu'il retrouvera le terrain, crampons au pied. «Je jouais très bien avant ma blessure. J'ai toujours espéré et aujourd'hui j'ai retrouvé mon niveau», se réjouit celui que, dès ses premiers exploits sous le maillot du FC Banik Ostrava, la presse locale avait comparé à Maradona.
«Que je marque ou pas n'a pas d'importance, ce qui compte c'est que nous fassions partie du dernier carré. Maintenant, il nous faut battre les Grecs. C'est une équipe très bien organisée, avec une grosse défense.»
Baros pourra ensuite se consacrer à Liverpool, à ce qu'il ressent comme une frustration: de n'avoir fait que de trop rares apparitions sous le maillot rouge à cause de sa blessure mais aussi parce qu'il a le plus souvent été sur le banc, barré par Owen et Emile Heskey. Il en a voulu à l'entraîneur d'alors, Gérard Houllier, l'homme qui l'a découvert en 1999, qui l'a fait venir en Angleterre. Au point de se réjouir lorsque le Français a été limogé en mai dernier.
