par Zone Foot » 05 août 2005 16:57
En Espagne aussi !! Pour moi les pires sont ceux de la Lazio.Il y a aussi certains joueurs en Italie qui d'ailleurs ne se cache pas.
Di Canio (Lazio) saluant la foule après avoir marqué!!
Un extrait d'un article que j'avais lu dans France Football.
" (...) Aujourd'hui, le «Che» et sa barbe fleurie ont été imprimés sur des millions de tee-shirts à travers le monde. Lucarelli en portait un, sous son maillot de l'équipe d'Italie Espoirs, quand, en 1997, il inscrivit un des six buts des Transalpíns face à la Moldavie. Ce match éliminatoire du Championnat d'Europe se déroulait à L'Ardenza, le stade de Livourne. Le poing levé, Cristiano Lucarelli se dirigea alors vers le virage nord et releva son maillot pour présenter l'effigie du leader cubain à ses supporteurs en délire. Cette image, dépassant elle aussi la réalité, a fait le tour de son (plus petit) monde. Cristiano Lucarelli, attaquant, buteur né en 1975 à Livourne, est ainsi devenu «le footballeur communiste». Ce cliché le poursuit encore, et il faut dire qu'il y met du sien pour l'entretenir. Ses idées, Cristiano Lucarelli ne fait pas que les émettre, parfois trop bruyamment ou maladroitement, il les transforme en actes. Elles on été condensées dans un livre écrit en collaboration Carlo Pallavicino, son agent et confident, intitulé Le milliard (de lires), vous pouvez vous le garder. On y découvre le cheminement qui l'a conduit à renoncer au salaire doré réservé à tout attaquant de son calibre pour rejoindre le club de son coeur, celui de sa ville natale, l'aider à retrouver la Serie A quittée depuis 1949, et y parvenir. Quand il menance, au printemps 2003, de rompre son contrat (courant jusqu'en 2006) avec le Torino, le monde du football italien est interloqué. Mais rien n'y fait: après cinq saisons en Serie A (Atalanta, Lecce, Torino) et une en Liga espagnole (Valence), il franchit son rubicon en signant pour l'Association Sportive Livournaise, alors en Serie B, et en assurant vouloir y terminer sa carrière. Quarante et un matches et vingt-neuf buts plus tard, le pari de l'attaquant fou est gagné. Livoume retrouve l'élite après cinquante-cinq de purgatoire (Serie B) ou d'enfer (Serie C). (...) Pendant longtemps, trop longtemps, Cristiano Lucarelli a participé aux rencontres de l'AS Livourne dans le virage nord, là où se rassemblent les « Brigades autonomes livournaises » (BAL), dont il fut membre fondateur. Dès que son emploi du temps de footballeur professionnel le lui permettait, il filait chez lui, ou ailleurs, pour soutenir les «Amarantes» au milieu de ses amis. Il porte aujourd'hui sur son maillot le numéro 99, comme l'année de fondation des « BAL », dont plus de trois cents membres sont aujourd'hui interdits de stade en application de la loi contre les violences et les slogans racistes ou politiques dans les enceintes sportíves. "
A noter que le Parti communiste italien a été fondé en 1921 à ... Livourne, bien entendu.
En Espagne aussi !! Pour moi les pires sont ceux de la Lazio.Il y a aussi certains joueurs en Italie qui d'ailleurs ne se cache pas.
Di Canio (Lazio) saluant la foule après avoir marqué!!
[img]http://www.gazzetta.it/Foto%20Hermes/2005/01-Gennaio/07/dicanio--310x210.jpg[/img]
Un extrait d'un article que j'avais lu dans France Football.
[img]http://img233.imageshack.us/img233/7858/livorno0rp.png[/img]
" (...) Aujourd'hui, le «Che» et sa barbe fleurie ont été imprimés sur des millions de tee-shirts à travers le monde. Lucarelli en portait un, sous son maillot de l'équipe d'Italie Espoirs, quand, en 1997, il inscrivit un des six buts des Transalpíns face à la Moldavie. Ce match éliminatoire du Championnat d'Europe se déroulait à L'Ardenza, le stade de Livourne. Le poing levé, Cristiano Lucarelli se dirigea alors vers le virage nord et releva son maillot pour présenter l'effigie du leader cubain à ses supporteurs en délire. Cette image, dépassant elle aussi la réalité, a fait le tour de son (plus petit) monde. Cristiano Lucarelli, attaquant, buteur né en 1975 à Livourne, est ainsi devenu «le footballeur communiste». Ce cliché le poursuit encore, et il faut dire qu'il y met du sien pour l'entretenir. Ses idées, Cristiano Lucarelli ne fait pas que les émettre, parfois trop bruyamment ou maladroitement, il les transforme en actes. Elles on été condensées dans un livre écrit en collaboration Carlo Pallavicino, son agent et confident, intitulé Le milliard (de lires), vous pouvez vous le garder. On y découvre le cheminement qui l'a conduit à renoncer au salaire doré réservé à tout attaquant de son calibre pour rejoindre le club de son coeur, celui de sa ville natale, l'aider à retrouver la Serie A quittée depuis 1949, et y parvenir. Quand il menance, au printemps 2003, de rompre son contrat (courant jusqu'en 2006) avec le Torino, le monde du football italien est interloqué. Mais rien n'y fait: après cinq saisons en Serie A (Atalanta, Lecce, Torino) et une en Liga espagnole (Valence), il franchit son rubicon en signant pour l'Association Sportive Livournaise, alors en Serie B, et en assurant vouloir y terminer sa carrière. Quarante et un matches et vingt-neuf buts plus tard, le pari de l'attaquant fou est gagné. Livoume retrouve l'élite après cinquante-cinq de purgatoire (Serie B) ou d'enfer (Serie C). (...) Pendant longtemps, trop longtemps, Cristiano Lucarelli a participé aux rencontres de l'AS Livourne dans le virage nord, là où se rassemblent les « Brigades autonomes livournaises » (BAL), dont il fut membre fondateur. Dès que son emploi du temps de footballeur professionnel le lui permettait, il filait chez lui, ou ailleurs, pour soutenir les «Amarantes» au milieu de ses amis. Il porte aujourd'hui sur son maillot le numéro 99, comme l'année de fondation des « BAL », dont plus de trois cents membres sont aujourd'hui interdits de stade en application de la loi contre les violences et les slogans racistes ou politiques dans les enceintes sportíves. "
A noter que le Parti communiste italien a été fondé en 1921 à ... Livourne, bien entendu.