-Arles en L1 s'il gagnent OU font match nul ET que metz ne bat pas Vannes
-Metz en L1 s'ils battent Vannes ET que Arles ne gagne pas
-Clermont en L1 s'ils gagnent à Arles ET que Metz ne gagne pas






Catastrophique.Marseillais1993 a écrit :Notre ub90 est déjà sous défibrillateur ?
come on les bouseux !lancez des artichauts ou des patates ca fait plus de dégats !22 h 30 : les esprits s'échauffent au Roudourou
Malgré sa victoire 2 à 1 ce soir face à Ajaccio, Guingamp est officiellement relégué en National. Les esprits s'échauffent. Entre 200 et 300 supporters sont rassemblés au niveau de la sortie des joueurs. Ils lancent des tomates sur les journalistes et le personnel du club en scandant "direction, démission".
http://www.lalsace.fr/fr/rcs/article/31 ... ombre.html
Pour ne pas ajouter à la chienlit ambiante, « L’Alsace » a, ces dernières semaines, volontairement passé sous silence les déchirements des coulisses. Aujourd’hui que le désastreux verdict sportif est tombé avec la relégation en National, il est temps de rétablir certaines vérités. Premier épisode d’une série intitulée « L’enfer du décor » : le rôle occulte de Rolland Courbis.
L’information a filtré la veille, mais elle paraît alors trop surréaliste pour être exploitée noir sur blanc. Le mardi 9 mars, Alain Fontenla, propriétaire « officiel » du Racing, mais en réalité homme de paille de Jafar Hilali, le président de Carousel Finance, est l’invité de RMC dans l’émission « Coach Courbis » animée par l’ex-entraîneur de Bordeaux, Marseille et Montpellier. Le trader tourangeau y arrive avec une idée en tête qu’il va mettre à exécution sans en mesurer les conséquences. Ou plutôt l’inconséquence.
Alors que le RCS a, en deux mois, relevé la tête (14 e alors, avec 4 points d’avance sur la zone rouge), l’actionnaire majoritaire béotien sème une fois de plus le trouble en proposant en direct un poste de consultant à un technicien sorti de prison un mois plus tôt (1). L’intéressé, approché les jours précédents, mime la surprise. « Pourquoi pas ? », finit-il par lâcher du bout des lèvres.
Depuis, son influence sur la vie du Racing ne s’est jamais démentie. Après la défaite à Istres le vendredi 9 avril (2-0), Hilali est catégorique : Courbis prendra l’équipe en main dès le lundi. Jean-Claude Plessis dissuade son actionnaire et le convainc d’attendre le résultat contre Dijon à la Meinau. D’autant que le bourreau du RCS avec Montpellier en mai 2009 est consigné dans la cité héraultaise avec un bracelet électronique de surveillance. Le succès face aux Bourguignons le 16 avril (3-1) offrira un énième sursis à Pascal Janin et, au Racing, six points d’avance sur le premier relégable à cinq journées de la fin.
Ces derniers temps, alors que la situation sportive s’était de nouveau détériorée, le président se demandait s’il n’avait pas eu tort de s’opposer au limogeage d’un coach qu’il avait conforté quinze jours plus tôt (le 1 er avril) pour 2010-2011.
Quand Courbis appelle Lacour
Aussi, lorsque Hilali renoue avec Courbis le fil d’un dialogue jamais vraiment rompu, Plessis se garde-t-il d’intervenir. Il échange même avec le technicien (2). Le mercredi 5 mai, à 48 h d’un rendez-vous capital contre Le Havre à la Meinau, « Coach Courbis » appelle Guillaume Lacour. Relais de Pascal Janin dans le vestiaire et sur le terrain, le capitaine est impliqué malgré lui. Pour ne pas se mettre en porte-à-faux et éviter une énième crise, il demandera le silence radio sur l’information. « L’Alsace », qui en a eu vent, respectera son souhait. « Courbis m’a appelé un quart d’heure », ne dément-il pas à l’époque. « Il m’a passé ce coup de fil parce que les dirigeants le lui avaient demandé. Il s’est contenté de choses simples que je devais répercuter auprès du groupe. Il n’est pas entré dans les détails sur le plan tactique, mais m’a conseillé de dire à mes partenaires de jouer le plus simplement et le plus sereinement possible. »
À 800 km de distance, Courbis joue ainsi les conseillers occultes. Mardi, sur l’insistance des propriétaires londoniens, il élabore un onze de départ pour le dernier match. Jean-Claude Plessis le soumet à Pascal Janin et lui suggère d’entrer en contact avec son confrère. Toujours droit dans ses bottes, le coach refuse catégoriquement.
« C’est scandaleux »
Jeudi, à la veille du baisser de rideau à Châteauroux, P. Janin prend la parole devant ses hommes avant l’entraînement. Il les informe que sa direction a tenté de lui imposer les choix d’un autre entraîneur et leur dévoile son refus. Il justifie alors son intervention par une unique préoccupation : qu’ils ne l’apprennent pas par la bande, d’autant qu’un joueur est déjà au parfum. Depuis plus d’une semaine, Guillaume Lacour ne s’est pourtant ouvert à aucun coéquipier de son échange téléphonique avec Courbis.
« Au début, nous n’avons d’ailleurs pas très bien compris ce que le coach voulait dire », témoigne un Racingman, « Milovan (Sikimic) a dû lui demander d’être plus précis. C’est là qu’il nous a parlé de Courbis. Guillaume a alors révélé avoir été approché. »
Dans le vestiaire, certains sont révoltés par la manière. « Quand j’ai entendu ça, je suis tombé sur le cul », confie un autre. « Vous vous rendez compte ? Utiliser de tels procédés à 48 h d’un match décisif pour la survie du club, c’est effrayant et lamentable. Si les dirigeants étaient persuadés que le coach n’était pas capable de remplir sa mission, il valait mieux qu’ils le virent plutôt que d’employer ces méthodes susceptibles de le fragiliser. Ça se fait dans tous les clubs du monde et c’est la règle du jeu dans le foot. Mais ce qu’ils ont fait là, c’est scandaleux. »
Voilà donc dans quelles conditions abracadabrantesques le Racing a préparé le match du désastre. En agissant dans son dos d’abord, puis en tentant sur la fin de l’associer à une démarche pour laquelle il n’avait pas été consulté, les dirigeants ont scié la branche sur laquelle leur entraîneur (3) était assis. Pour le résultat que l’on sait. Ça n’explique pas tout, mais ça en dit long. Les prochains épisodes de « L’enfer du décor » compléteront la chronique d’une descente annoncée.
Stéphane Godin
(1) Il a passé cinq mois en prison dans l’affaire des transferts frauduleux de l’OM entre 1997 et 1999.
(2) Dans son bureau lors d’un entretien individuel avec « L’Alsace » le jeudi 13 mai, Plessis reconnaîtra avoir eu Courbis au téléphone, en éludant la teneur de leurs discussions.
(3) Pascal Janin a refusé de commenter nos informations. Une position compréhensible à l’heure où son avenir se joue en coulisses.
Pas mal d'années de galères en prévision.michka a écrit : On pense à vous, Strasbourgeois.