Tous les goals du Canada pendant le tournoi (ceux encaissés aussi...) :
Trouvés sur le forum des Voyageurs : http://www.canadian-soccer.com/forum/to ... IC_ID=1913
1) Canada Vs Brazil
(Bzl 1 )
http://www.zaimuaemedia.com/movie/emira ... 103_01.ram
(Bzl 2)
http://www.zaimuaemedia.com/movie/emira ... 103_02.ram
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2) Canada Vs Australia
(aus 1)
http://www.zaimuaemedia.com/movie/emira ... 203_01.ram
(cana 1)
http://www.zaimuaemedia.com/movie/emira ... 203_02.ram
(aus 2)
http://www.zaimuaemedia.com/movie/emira ... 203_03.ram
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3) Canada Vs Czech Republic
(cana 1)
http://www.zaimuaemedia.com/movie/emira ... 203_01.ram
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4) Canada Vs Burkina Faso
(cana 1)
http://www.zaimuaemedia.com/movie/emira ... 203_01.ram
En apéritif de Canada - Espagne
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Bxl Boy
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- Inscription : 27 janvier 2003 20:08
- Club préféré : RWD Molenbeek (47)
- Place dans le stade : Tribune de presse
- Localisation : Verdun
- Contact :
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Un article d'avant-match
Confrontés à un adversaire de taille, le Brésil, dès leur première sortie dans le Championnat du Monde Juniors de la FIFA, les Canadiens ont fait beaucoup mieux que ce que l’on attendait d’eux. Soucieux de faire mentir leur statut de derniers de la classe, ils se retrouvent finalement, comme dans un conte de fées, parmi les meilleurs. C’est à un but de leur milieu de terrain Josh Simpson qu’ils doivent d’écarter le Burkina Faso en huitième de finale, le 8 décembre dernier à Abou Dhabi. C’est donc lui que FIFA.com a décidé de rencontrer à la veille d’un choc inattendu entre les hommes du grand nord et les Espagnols, habitués aux places d’honneur. Revenons avec lui sur les événements marquants de ce Championnat du Monde Juniors de la FIFA, passés et à venir.
11h23 : Le salon occupé par les joueurs de l’équipe d’Espagne dans un grand hôtel d’Abou Dhabi. Certains prennent des photos, d’autres posent dans des costumes traditionnels de la région avant de sortir pour une visite guidée de la ville. Ils ressemblent à tous les autres jeunes de leur âge. Curieusement, nulle part dans l’hôtel vous ne verrez apparaître la plus petite feuille d’érable. Pourtant, ne vous y trompez pas : les joueurs de la sélection canadienne sont bien là, enfermés dans une petite pièce mal éclairée, occupés à visionner attentivement les enregistrements de leurs prochains adversaires, les champions d’Europe en titre.
L’Espagne compte dans ses rangs de nombreux joueurs appelés à devenir les stars de demain. De plus, cette équipe qui n’a plus encaissé le moindre but depuis son premier match, face à l’Argentine, fait incontestablement partie des favoris pour le titre suprême ici, aux EAU.
Lorsque Simpson quitte enfin la salle en compagnie de ses coéquipiers, il secoue la tête, incrédule. Il s’affale immédiatement dans un sofa et commence une analyse détaillée des éventuels points faibles de l’équipe espagnole qu’il leur faudra exploiter.
"Oh mon dieu, nous allons jouer contre le Brésil !"
"Nous ne sommes pas du tout intimidés, prévient le jeune ailier gauche. Notre équipe s’est totalement métamorphosée au fil du tournoi. Nous avons beaucoup appris." Il ne s’en est fallu que de 30 minutes pour que le Canada n'obtienne un résultat historique contre le Brésil dans son match d’ouverture. Par la suite, il a laissé échapper la victoire contre l’Australie après avoir mené 1:0, avant de battre la République tchèque dans le dernier match de poule. Les résultats semblent donc donner raison à Simpson.
"Lorsque nous sommes arrivés, nous pensions : ‘oh mon dieu, nous allons jouer contre le Brésil !’. Mais au moment de rencontrer les Tchèques, nous n’avions plus peur de rien. Nous nous sommes dit : ‘soit nous sommes venus pour jouer et faire de notre mieux, soit nous nous contentons de perdre pour rentrer le plus vite possible, comme toutes les autres équipes canadiennes avant nous’."
Tout sourit à Simpson
Finalement, les Canadiens choisissent la première solution. Lorsque Simpson pénètre dans la surface de réparation, à la 59ème minute de leur huitième de finale contre le Burkina Faso, une des équipes ayant produit la plus forte impression au premier tour, il n’a qu’une seule idée en tête : marquer. Les filets n’ont pas encore fini de trembler après sa frappe magistrale que, déjà, le banc canadien s’est levé comme un seul homme pour célébrer l’ouverture du score. Enseveli sous une masse de joueurs, Simpson, le joueur de l’Université de Portland, savoure sa joie.
"C’est sans aucun doute le but le plus important de ma carrière, reconnaît-il en souriant. Je me suis senti tellement bien ! Vous savez, lorsque vous êtes sur le terrain d’entraînement au coucher du soleil et que vous continuez à enchaîner les tirs, il vous arrive de vous demander : ‘A quoi bon ?’ Eh bien, maintenant, je sais. Depuis deux jours, je n’arrête pas de sourire à chaque fois que j’y repense. Je n’arrive pas à me sortir ça de la tête."
Mais après un match difficile et une longue nuit de sommeil bien méritée, les joueurs de l’équipe canadienne ont commencé à comprendre l’ampleur de la tâche qui les attendait au prochain tour. Un rapide examen des compositions leur a vite permis de réaliser l’écart qui peut exister entre les deux formations. L’équipe espagnole est composée de joueurs évoluant dans les plus grands clubs européens comme le FC Barcelone, le Real Madrid ou le Deportivo La Corogne. Evidemment, la comparaison n’est guère flatteuse pour les jeunes Canadiens. Six d’entre eux sont encore à l’université, quelques-uns évoluent à divers niveaux en Angleterre, au Canada et même en Pologne. Tous sont conscients du fossé existant.
L’esprit des Canucks contre la classe des Européens
Lorsque l’on évoque le sujet en présence de Simpson, celui-ci se contente d’en rire. "Tous ces types jouent dans les plus grands clubs du monde et pourtant, ils vont quand même devoir jouer face à nous. Moi aussi, parfois, il m’arrive de rêver que je joue à Barcelone, je me dis : "’ouh, j’espère qu’un jour, je pourrai jouer là-bas'. Demain, je vais jouer contre des gars qui sont dans tous ces grands clubs. Et nous, nous sommes encore là, en quart de finale. Nous allons les affronter. C’est comme un rêve. Mais je ne crois pas que nous ayons vraiment peur… Je suis certain qu’on peut les battre…"
Evidemment, les Canadiens ne partiront pas favoris, mais Simpson sait qu’il pourra compter sur "l’esprit des Canucks" pour défaire les Espagnols. "Nous avons réussi à surmonter nos inquiétudes et nous acceptons très bien notre statut d'outsiders… Mais nous savons nous battre, nous jouons tous les coups à fond et nous n’avons pas peur de nos adversaires."
"Nous allons tout donner. Tout ce que nous voulons, c’est que les équipes comme l’Espagne nous respectent. Chez nous, tout le monde est solidaire. Toute notre vie, on nous a traités de perdants… Mais maintenant, nous allons utiliser cela à notre avantage. Si nous l’emportons, nous entrerons dans l’histoire. Et si nous perdons ? Tant pis. C’est ça, l’esprit des Canucks… Beaucoup de cœur."
Source : fifa.com
11h23 : Le salon occupé par les joueurs de l’équipe d’Espagne dans un grand hôtel d’Abou Dhabi. Certains prennent des photos, d’autres posent dans des costumes traditionnels de la région avant de sortir pour une visite guidée de la ville. Ils ressemblent à tous les autres jeunes de leur âge. Curieusement, nulle part dans l’hôtel vous ne verrez apparaître la plus petite feuille d’érable. Pourtant, ne vous y trompez pas : les joueurs de la sélection canadienne sont bien là, enfermés dans une petite pièce mal éclairée, occupés à visionner attentivement les enregistrements de leurs prochains adversaires, les champions d’Europe en titre.
L’Espagne compte dans ses rangs de nombreux joueurs appelés à devenir les stars de demain. De plus, cette équipe qui n’a plus encaissé le moindre but depuis son premier match, face à l’Argentine, fait incontestablement partie des favoris pour le titre suprême ici, aux EAU.
Lorsque Simpson quitte enfin la salle en compagnie de ses coéquipiers, il secoue la tête, incrédule. Il s’affale immédiatement dans un sofa et commence une analyse détaillée des éventuels points faibles de l’équipe espagnole qu’il leur faudra exploiter.
"Oh mon dieu, nous allons jouer contre le Brésil !"
"Nous ne sommes pas du tout intimidés, prévient le jeune ailier gauche. Notre équipe s’est totalement métamorphosée au fil du tournoi. Nous avons beaucoup appris." Il ne s’en est fallu que de 30 minutes pour que le Canada n'obtienne un résultat historique contre le Brésil dans son match d’ouverture. Par la suite, il a laissé échapper la victoire contre l’Australie après avoir mené 1:0, avant de battre la République tchèque dans le dernier match de poule. Les résultats semblent donc donner raison à Simpson.
"Lorsque nous sommes arrivés, nous pensions : ‘oh mon dieu, nous allons jouer contre le Brésil !’. Mais au moment de rencontrer les Tchèques, nous n’avions plus peur de rien. Nous nous sommes dit : ‘soit nous sommes venus pour jouer et faire de notre mieux, soit nous nous contentons de perdre pour rentrer le plus vite possible, comme toutes les autres équipes canadiennes avant nous’."
Tout sourit à Simpson
Finalement, les Canadiens choisissent la première solution. Lorsque Simpson pénètre dans la surface de réparation, à la 59ème minute de leur huitième de finale contre le Burkina Faso, une des équipes ayant produit la plus forte impression au premier tour, il n’a qu’une seule idée en tête : marquer. Les filets n’ont pas encore fini de trembler après sa frappe magistrale que, déjà, le banc canadien s’est levé comme un seul homme pour célébrer l’ouverture du score. Enseveli sous une masse de joueurs, Simpson, le joueur de l’Université de Portland, savoure sa joie.
"C’est sans aucun doute le but le plus important de ma carrière, reconnaît-il en souriant. Je me suis senti tellement bien ! Vous savez, lorsque vous êtes sur le terrain d’entraînement au coucher du soleil et que vous continuez à enchaîner les tirs, il vous arrive de vous demander : ‘A quoi bon ?’ Eh bien, maintenant, je sais. Depuis deux jours, je n’arrête pas de sourire à chaque fois que j’y repense. Je n’arrive pas à me sortir ça de la tête."
Mais après un match difficile et une longue nuit de sommeil bien méritée, les joueurs de l’équipe canadienne ont commencé à comprendre l’ampleur de la tâche qui les attendait au prochain tour. Un rapide examen des compositions leur a vite permis de réaliser l’écart qui peut exister entre les deux formations. L’équipe espagnole est composée de joueurs évoluant dans les plus grands clubs européens comme le FC Barcelone, le Real Madrid ou le Deportivo La Corogne. Evidemment, la comparaison n’est guère flatteuse pour les jeunes Canadiens. Six d’entre eux sont encore à l’université, quelques-uns évoluent à divers niveaux en Angleterre, au Canada et même en Pologne. Tous sont conscients du fossé existant.
L’esprit des Canucks contre la classe des Européens
Lorsque l’on évoque le sujet en présence de Simpson, celui-ci se contente d’en rire. "Tous ces types jouent dans les plus grands clubs du monde et pourtant, ils vont quand même devoir jouer face à nous. Moi aussi, parfois, il m’arrive de rêver que je joue à Barcelone, je me dis : "’ouh, j’espère qu’un jour, je pourrai jouer là-bas'. Demain, je vais jouer contre des gars qui sont dans tous ces grands clubs. Et nous, nous sommes encore là, en quart de finale. Nous allons les affronter. C’est comme un rêve. Mais je ne crois pas que nous ayons vraiment peur… Je suis certain qu’on peut les battre…"
Evidemment, les Canadiens ne partiront pas favoris, mais Simpson sait qu’il pourra compter sur "l’esprit des Canucks" pour défaire les Espagnols. "Nous avons réussi à surmonter nos inquiétudes et nous acceptons très bien notre statut d'outsiders… Mais nous savons nous battre, nous jouons tous les coups à fond et nous n’avons pas peur de nos adversaires."
"Nous allons tout donner. Tout ce que nous voulons, c’est que les équipes comme l’Espagne nous respectent. Chez nous, tout le monde est solidaire. Toute notre vie, on nous a traités de perdants… Mais maintenant, nous allons utiliser cela à notre avantage. Si nous l’emportons, nous entrerons dans l’histoire. Et si nous perdons ? Tant pis. C’est ça, l’esprit des Canucks… Beaucoup de cœur."
Source : fifa.com
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Y
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