
"Nous allons nous rapprocher de l'Impact"
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Bordel, mais tout cela était déjà dans le Québec Soccer de... janvier (heureusement qu'il y a la fin de l'article car je me posais des questions tant les deux se ressemblent !)
Voilà l'article, pour les sceptiques
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Dynamites : d’ambitieux plans d’avenir
Le président Tony Iannito revient sur la saison 2005 et parle de ses ambitieux plans d’avenir : un rapprochement avec l’Impact, un au-tre avec un club qui a une structure d’équipes d’âge. Cela se fera sans l’entraîneur Jean-Robert Toussaint, qui a été remercié.
Les Dynamites de Laval nouvelle mouture viennent de vivre une saison avec pas mal de hauts et quelques bas. C’était la première de Tony Iannito à la présidence de l’équipe. Pour ses débuts, il est plutôt satisfait. «Je ne peux pas dire que cette année a été mauvaise. Contrairement aux précédentes, elle a même été bonne pour notre réputation. Mais il faut s’améliorer, notamment du côté de l’organisation.»
Comme la plupart des observateurs, il est plutôt content des résultats de l’équipe, à l’exception de la fin de la compétition. «Sportive-ment, la saison a été globalement bonne mais le résultat final peut être décevant car nous avons dû jouer nos 5 derniers matchs en dépla-cement. Avec beaucoup de joueurs qui allaient à l’université et n’étaient pas capables de voyager, ça a diminué nos forces. Sans oublier que les universités ne veulent pas faire le moindre petit effort pour collaborer. Il faut absolument trouver une entente avec elles car ce qui est arrivé cette année n’est pas correct : jamais je n’oserais me comporter de cette manière.»
PLANS D’AVENIR
Cependant, plutôt que de revenir sur le passé, Iannito préfère parler d’avenir. 2005, c’était pour se situer. Maintenant, il veut progres-ser. Et il a des plans. «Je veux donner aux jeunes l’espoir d’atteindre un niveau plus haut que celui de la Ligue élite une fois qu’ils ont plus de 18 ans. Il y a un écart entre l’Impact et la LSEQ, les Dynamites devront le combler.» En ce sens, Iannito discute avec les diri-geants de l’Impact afin de nouer une alliance entre les deux entités.
«Ce serait aussi bon pour eux, poursuit-il, car les joueurs qu’ils couperont après leur camp d’entraînement, où il y a une quarantaine de candidats, pourraient trouver une place chez nous. Dans ces conditions, ça deviendra plus facile pour l’Impact d’aller les rechercher par la suite. En plus, on voudrait s’entendre avec eux pour adopter le même système de jeu. Là aussi, c’est bon pour l’Impact car les joueurs s’intègreront plus facilement quand ils passeront au niveau supérieur.»
Le défaut de tout cela est que si, du jour au lendemain, l’Impact a besoin d’un joueur qu’il puise à Laval, non seulement ça affaiblira les Dynamites mais ça risque aussi de fausser la compétition en CPSL. Ca ne dérange pas Iannito, à certaines conditions. «S’ils viennent chercher mon meilleur joueur, moi aussi, je dois pouvoir aller en chercher un plus bas. C’est important d’être structuré.» Ainsi, il veut s’allier à un club existant et mettre en place une structure qui irait des équipes d’âge au haut niveau. Si, en outre, cela devient indirecte-ment un bassin privilégié pour l’Impact, on pourra dire que Iannito aura réussi un coup de maître. Mais on n’en est pas là.
«Tout ce système n’est pas encore en place mais je suis en pourparlers aussi bien avec l’Impact qu’avec certains clubs de la région de Laval. Il y a aussi eu des discussions avec Panellinios. Avoir un vrai club, c’est la logique qui veut ça, c’est comme ça que le soccer mar-che. Il sera en place dès la saison 2006.»
L’autre obstacle apparent à première vue est que l’Impact discute pour avoir une équipe réserve en D2 des United Soccer Leagues. «Ca ne me dérange pas ! Je ne vois aucun problème à ce que nous soyons deux à remplir ce rôle.»
Cependant, l’accord avec l’Impact n’est pas la priorité de Iannito qui veut surtout s’entendre avec un club déjà structuré au niveau des classes d’âge.
NOUVEL ENTRAÎNEUR
Les plans d’avenir sont dessinés. Jean-Robert Toussaint n’en fait pas partie : les Dynamites l’ont congédié. «Nous avons renvoyé Jean-Robert car le club veut suivre un nouveau chemin, notamment dans sa structure. Ce n’est pas qu’il n’était pas bon mais nous ne suivons pas la même direction», explique Iannito.
Le nom de son successeur n’est pas encore connu. Peut-être faut-il attendre de savoir si les discussions avec l’Impact se concrétiseront puisque si les deux équipes ont le même système de jeu, elles décideront ensemble de la personne qui le fera appliquer. «A la limite, je serais prêt à leur donner carte blanche», précise Iannito pour montrer sa confiance en son possible partenaire.
Il ne faut néanmoins pas mettre la charrue avant les bœufs : l’accord Impact - Dynamites a été maintes fois sur la table et, même s’il y a déjà eu des ententes, elles n’ont jamais donné de résultat probant.
Cependant, ce n’est pas le seul objectif du président lavallois et s’il parvient à créer un club qui offre à ses jeunes un avenir de haut ni-veau sans devoir aller voir ailleurs, on pourra déjà parler de réussite.
Voilà l'article, pour les sceptiques
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Dynamites : d’ambitieux plans d’avenir
Le président Tony Iannito revient sur la saison 2005 et parle de ses ambitieux plans d’avenir : un rapprochement avec l’Impact, un au-tre avec un club qui a une structure d’équipes d’âge. Cela se fera sans l’entraîneur Jean-Robert Toussaint, qui a été remercié.
Les Dynamites de Laval nouvelle mouture viennent de vivre une saison avec pas mal de hauts et quelques bas. C’était la première de Tony Iannito à la présidence de l’équipe. Pour ses débuts, il est plutôt satisfait. «Je ne peux pas dire que cette année a été mauvaise. Contrairement aux précédentes, elle a même été bonne pour notre réputation. Mais il faut s’améliorer, notamment du côté de l’organisation.»
Comme la plupart des observateurs, il est plutôt content des résultats de l’équipe, à l’exception de la fin de la compétition. «Sportive-ment, la saison a été globalement bonne mais le résultat final peut être décevant car nous avons dû jouer nos 5 derniers matchs en dépla-cement. Avec beaucoup de joueurs qui allaient à l’université et n’étaient pas capables de voyager, ça a diminué nos forces. Sans oublier que les universités ne veulent pas faire le moindre petit effort pour collaborer. Il faut absolument trouver une entente avec elles car ce qui est arrivé cette année n’est pas correct : jamais je n’oserais me comporter de cette manière.»
PLANS D’AVENIR
Cependant, plutôt que de revenir sur le passé, Iannito préfère parler d’avenir. 2005, c’était pour se situer. Maintenant, il veut progres-ser. Et il a des plans. «Je veux donner aux jeunes l’espoir d’atteindre un niveau plus haut que celui de la Ligue élite une fois qu’ils ont plus de 18 ans. Il y a un écart entre l’Impact et la LSEQ, les Dynamites devront le combler.» En ce sens, Iannito discute avec les diri-geants de l’Impact afin de nouer une alliance entre les deux entités.
«Ce serait aussi bon pour eux, poursuit-il, car les joueurs qu’ils couperont après leur camp d’entraînement, où il y a une quarantaine de candidats, pourraient trouver une place chez nous. Dans ces conditions, ça deviendra plus facile pour l’Impact d’aller les rechercher par la suite. En plus, on voudrait s’entendre avec eux pour adopter le même système de jeu. Là aussi, c’est bon pour l’Impact car les joueurs s’intègreront plus facilement quand ils passeront au niveau supérieur.»
Le défaut de tout cela est que si, du jour au lendemain, l’Impact a besoin d’un joueur qu’il puise à Laval, non seulement ça affaiblira les Dynamites mais ça risque aussi de fausser la compétition en CPSL. Ca ne dérange pas Iannito, à certaines conditions. «S’ils viennent chercher mon meilleur joueur, moi aussi, je dois pouvoir aller en chercher un plus bas. C’est important d’être structuré.» Ainsi, il veut s’allier à un club existant et mettre en place une structure qui irait des équipes d’âge au haut niveau. Si, en outre, cela devient indirecte-ment un bassin privilégié pour l’Impact, on pourra dire que Iannito aura réussi un coup de maître. Mais on n’en est pas là.
«Tout ce système n’est pas encore en place mais je suis en pourparlers aussi bien avec l’Impact qu’avec certains clubs de la région de Laval. Il y a aussi eu des discussions avec Panellinios. Avoir un vrai club, c’est la logique qui veut ça, c’est comme ça que le soccer mar-che. Il sera en place dès la saison 2006.»
L’autre obstacle apparent à première vue est que l’Impact discute pour avoir une équipe réserve en D2 des United Soccer Leagues. «Ca ne me dérange pas ! Je ne vois aucun problème à ce que nous soyons deux à remplir ce rôle.»
Cependant, l’accord avec l’Impact n’est pas la priorité de Iannito qui veut surtout s’entendre avec un club déjà structuré au niveau des classes d’âge.
NOUVEL ENTRAÎNEUR
Les plans d’avenir sont dessinés. Jean-Robert Toussaint n’en fait pas partie : les Dynamites l’ont congédié. «Nous avons renvoyé Jean-Robert car le club veut suivre un nouveau chemin, notamment dans sa structure. Ce n’est pas qu’il n’était pas bon mais nous ne suivons pas la même direction», explique Iannito.
Le nom de son successeur n’est pas encore connu. Peut-être faut-il attendre de savoir si les discussions avec l’Impact se concrétiseront puisque si les deux équipes ont le même système de jeu, elles décideront ensemble de la personne qui le fera appliquer. «A la limite, je serais prêt à leur donner carte blanche», précise Iannito pour montrer sa confiance en son possible partenaire.
Il ne faut néanmoins pas mettre la charrue avant les bœufs : l’accord Impact - Dynamites a été maintes fois sur la table et, même s’il y a déjà eu des ententes, elles n’ont jamais donné de résultat probant.
Cependant, ce n’est pas le seul objectif du président lavallois et s’il parvient à créer un club qui offre à ses jeunes un avenir de haut ni-veau sans devoir aller voir ailleurs, on pourra déjà parler de réussite.
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