Si vous n’aviez pas vu ça sur cyberpresse.ca, lisez-le bien…
Bonjour M. Gounelle,
Je voudrais savoir si vous n'auriez pas quelques bouquins qui traitent de l'aspect sociologique du foot à me proposer?
J'ai voyagé au Brésil l'été passé, j'étais au stade Morumbi pour la finale de la Copa Libertadores entre Santos et Boca Juniors et, même si je l'avais compris bien avant ce voyage, bien avant ce match, cela ma frappé : le foot, c'est plus qu'un sport, c'est plus grand que nature.
L'aspect sociologique dépasse le cadre sportif... Les idoles sont quasiment des demi-dieux, la passion qu'ils génèrent vire parfois en émeutes, etc... Alors, auriez-vous quelques ouvrages à me proposer sur les raisons de cette énorme passion que le foot crée, svp? (en français ou en anglais)
Merci d'avance!
Chuckinho
RÉPONSE
Ola Chuckinho,
J'ai vu, il y a quelques semaines, à Chapters ou Indigo, un History of Football In Brazil qui m'a l'air vraiment très bien, mais je ne l'ai pas retrouvé depuis et je n'en connais ni l'auteur ni la maison d'édition.
PAR CONTRE, si vous voulez un bouquin ABSOLUMENT INDISPENSABLE sur le foot et son aura dans la société, les arts, la politique et le «vécu», je vous conseille (non, je vous supplie) d'acheter FOOTBALL AGAINST THE ENEMY de Simon Kuper (et d'autres bouquins qu'il a écrits ensuite).
Ça date de 94, édité en Angleterre par PHOENIX (division de ORION BOOKS LTD, ORION HOUSE, 5 UPPER ST, MARTIN'S LANE, LONDON WC2H 9EA
ANGLETERRE)
C'est le plus incroyable livre sur le football que j'ai pu lire. les chapitres sur le Brésil, la Russie, l'Argentine, l'Ukraine, l'Afrique du sud et le derby de Glasgow sont absolument hallucinants.
Vous ai-je dit qu'il était ABSOLUMENT INDISPENSABLE? (PS: si vous achetez le mensuel World Soccer de temps en temps, vous trouverez deux ou trois pages de pubs pour des livres ou des essais qui valent souvent le détour).
Petit message pour vous remercier d'avoir mentionné le livre de Kuper, Football against the Ennemy. Je l'ai terminé hier et c'était excellent ! Merci
REPONSE
Plusieurs lecteurs ont fait un gros effort pour trouver ce petit livre (qui date un peu...) et j'ai reçu 100 % de réponses enthousiastes.
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Pour ma part je n’ai lu que les trois premiers chapitres. Bon, le premier est très très court et ce n’est qu’une introduction (excellente). Le second, oh my goodness, en somme, comment dire, il parle de l’amitié entre l’Allemagne et les Pays-Bas (…). Vous voulez et vous vous devez de lire ce chapitre avant leur rencontre à l’Euro – vous ne verrez plus leurs rencontres de la même façon. Et vous allez avoir un petit sourire en coin en voyant les joueurs s’échanger leur maillot, puisque vous allez maintenant savoir ce qu’il risque de se produire avec ces maillots une fois que les joueurs sont dans les vestiaires (…).
ABSOLUMENT DÉBILE, HALLUCINANT, GÉNIAL, TERRIFIANT, et autres synonymes.
Vous devez vous procurez ce livre, ce n’est pas une option c’est une nécessité.
François pourra vous en parler aussi.
Moi je les ai commandé à amazon sur internet. C’est quoi ? 17$ je crois.
Peut-être appeler dans les librairies avant, question de l’avoir plus vite et de lire le chapitre 2 avant le match Deutschland-Dutchland.
Vite et bon Euro à tous et à toutes – que le meilleur gagne (pour une fois…) !
Football against the enemy...
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Dernière modification par Y le 08 juin 2004 18:54, modifié 1 fois.
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Si un imposteur rentre chez moi et s'en prend à ma famille, je vais intervenir ; Joey, c'est le temps, là, de ''kicker'' les poubelles...
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Avant-goût, suite
La nouvelle du report, par la Fifa, du match qui devait opposer, le 5 avril, les équipes nationales irakienne et vietnamienne en vue des qualifications pour la Coupe du monde 2004, n'a pas créé de grands remous dans le flot de nouvelles nettement plus dramatiques tombées ce jour-là. Certes, la décision des hautes instances du football international semble s'inscrire dans une logique largement répandue, selon laquelle un pays en guerre ne vivrait pas à son rythme habituel et se trouverait donc dans l'impossibilité de concentrer quelque force sur des affrontements finalement bien superficiels par rapport aux échanges armés en cours sur son territoire. Annuler une rencontre de ce type paraît même assez sage, compte tenu des circonstances actuelles.
Au cours de l'Histoire, cependant, rares sont les conflits qui ont mis un terme aux rencontres autour d'un ballon rond. Simon Kuper, auteur du fameux Football Against the Enemy (prix britannique du meilleur livre sportif en 1998), aime raconter à ce propos que le 25 décembre 1914, comme l'attestent plusieurs documents officiels, les soldats français et allemands se trouvant face à face dans un coin de no man's land se sont offert une partie de football international mémorable, avant de reprendre les armes dès le lendemain de la trêve. De même, lors de la Seconde Guerre mondiale, l'Allemagne a longtemps participé aux rencontres internationales avant de les bouder, pour cause de résultats humiliants. Dans les pays impliqués de gré ou de force dans ce conflit, les championnats nationaux se sont poursuivis de plus belle, parfois sans palmarès officiel, mais toujours avec le support des foules. «J'ai rencontré un juif de Rotterdam qui, toutes les deux semaines, quittait sa cachette pour se mêler à la foule se rendant au stade de Feyenoord, raconte Simon Kuper. Quand je lui ai demandé s'il ne prenait pas trop de risques, il m'a répond qu'il s'agissait là de son unique bol d'air.»
Dans le cas de la rencontre Irak-Vietnam subrepticement annulée, la raison évoquée par la Fifa vaut son pesant d'or politique: dans son communiqué, l'organisation internationale reconnaît n'avoir pu établir de contact avec la fédération irakienne. Or ce détail revêt une grande importance, puisque le dirigeant de ladite fédération - comme, d'ailleurs, du comité olympique irakien _ n'est autre qu'Oudaï Hussein, le fils aîné de Saddam. Réputé cruel et exigeant, au point de torturer arbitrairement, selon leurs propres révélations, les sportifs qui n'auraient pas réalisé les performances attendues, le fils du président a posé un geste hautement symbolique en maintenant le calendrier du championnat national malgré les bombes, au point d'obliger des équipes à se déplacer de ville en ville, qu'elles fussent assiégées ou non. Le dernier match opposant l'équipe de la capitale à celle de Samara a d'ailleurs bénéficié d'une popularité inespérée au-delà des frontières du pays, puisque l'ultime but, marqué à la suite d'un bombardement qui avait figé de stupeur l'équipe adverse, s'est vu contesté publiquement par des joueurs échaudés, laissant éclater une colère démesurée devant les quelques caméras présentes, comme si les problèmes du monde se limitaient à l'enceinte du stade. Cette scène, hautement surréaliste aux yeux de quiconque s'inquiète du sort de l'Irak, montrait que le sport, et donc la routine quotidienne, y avait gardé sa place. Jusqu'à la semaine dernière en tout cas, avant que la fédération ne se replie sur elle-même. Que cette attitude traduise une véritable gêne pratique, un affablissement _ ou la chute _ du dirigeant, ou un silence stratégique, elle indique immanquablement un changement politico-social profond, avalisé par l'entourage proche de Saddam Hussein.
«Le football a toujours été utilisé par les dictateurs, explique Simon Kuper, parce qu'il est la seule passion des masses généralement tolérée. Ainsi, plusieurs membres de la famille Ceausescu parrainaient des clubs de football roumains et le chef de la police secrète de Staline, Lavrenti Beria, était le président honoraire du Dynamo Moscou, ce qui lui a permis de faire envoyer en Sibérie des joueurs d'équipes rivales.» Dans ces pays opprimés, le football remplirait donc, entre autres, le rôle ingrat d'opium du peuple, délivré à doses contrôlées par le dictateur. «Le stade de football constitue l'endroit idéal pour oublier momentanément que le pays peut se faire raser par les bombes ou que des proches risquent de se faire torturer dans un des goulags de Saddam», argue Simon Kuper, ajoutant qu'en Irak, de toute façon, «il n'y a pas grand-chose d'autre à faire». Comble d'ironie, le public irakien, habitué des chaînes télévisées par satellite, admire par-dessus tout le football européen, avec une nette préférence pour les équipes britanniques!
Sans doute n'est-ce donc pas un hasard si les stades se sont fermés quand les soldats britanniques se trouvaient aux portes de la capitale, prêts à entrer. «Les décideurs ne possèdent pas le football. Comme la balle elle-même, le jeu fait constamment l'objet de contestations. Il peut donc être aussi bien utilisé par les foules pour s'ériger contre les dirigeants, spécialement dans les endroits où la population dispose de peu d'autres modes d'expression», prévient Simon Kuper.
A contrario, les politiciens de tous bords usent souvent à meilleur escient le plus populaire des sports pour séduire les foules. En Argentine, les candidats à l'élection présidentielle ont pour coutume de se présenter aux meetings vêtus de la vareuse de leur équipe favorite. Plus près de nous, de nombreux reportages télévisés montrent les ministres qui assistent avec plus ou moins d'entrain à l'un ou l'autre match. Même, ou surtout, en période de grande tension internationale. «Dans ces périodes terrifiantes, la routine du football constitue l'évasion parfaite, constate Simon Kuper. Quand le cinéma, la télévision ou les conversations de comptoir reflètent le monde, le football s'en distancie, au contraire. C'est son insignifiance qui fait tout son charme.»
Comment expliquer, sinon, la normalité dans laquelle se sont déroulées, tout récemment, les rencontres Angleterre-Turquie, hautement symbolique? De même pour France-Israël, qui s'est déroulé dans un climat de crainte terroriste encore attisée par la demande officielle, émise par la fédération jordanienne de football, de voir Israël interdit de compétition internationale, comme l'a été en son temps l'Afrique du Sud pour cause d'apartheid. Ces positions politiques extrêmes s'estompent pourtant dans les gradins au premier coup de sifflet. «Le football est un univers parallèle, en dehors du temps, où beaucoup de monde habite pourtant en permanence, résume Simon Kuper. On y vit en état d'évasion constante, comme en vacances de très longue durée. A une époque comme celle-ci, cette attitude peut paraître puérile, mais elle vaut largement celle qui consiste à affronter la réalité.»
Au cours de l'Histoire, cependant, rares sont les conflits qui ont mis un terme aux rencontres autour d'un ballon rond. Simon Kuper, auteur du fameux Football Against the Enemy (prix britannique du meilleur livre sportif en 1998), aime raconter à ce propos que le 25 décembre 1914, comme l'attestent plusieurs documents officiels, les soldats français et allemands se trouvant face à face dans un coin de no man's land se sont offert une partie de football international mémorable, avant de reprendre les armes dès le lendemain de la trêve. De même, lors de la Seconde Guerre mondiale, l'Allemagne a longtemps participé aux rencontres internationales avant de les bouder, pour cause de résultats humiliants. Dans les pays impliqués de gré ou de force dans ce conflit, les championnats nationaux se sont poursuivis de plus belle, parfois sans palmarès officiel, mais toujours avec le support des foules. «J'ai rencontré un juif de Rotterdam qui, toutes les deux semaines, quittait sa cachette pour se mêler à la foule se rendant au stade de Feyenoord, raconte Simon Kuper. Quand je lui ai demandé s'il ne prenait pas trop de risques, il m'a répond qu'il s'agissait là de son unique bol d'air.»
Dans le cas de la rencontre Irak-Vietnam subrepticement annulée, la raison évoquée par la Fifa vaut son pesant d'or politique: dans son communiqué, l'organisation internationale reconnaît n'avoir pu établir de contact avec la fédération irakienne. Or ce détail revêt une grande importance, puisque le dirigeant de ladite fédération - comme, d'ailleurs, du comité olympique irakien _ n'est autre qu'Oudaï Hussein, le fils aîné de Saddam. Réputé cruel et exigeant, au point de torturer arbitrairement, selon leurs propres révélations, les sportifs qui n'auraient pas réalisé les performances attendues, le fils du président a posé un geste hautement symbolique en maintenant le calendrier du championnat national malgré les bombes, au point d'obliger des équipes à se déplacer de ville en ville, qu'elles fussent assiégées ou non. Le dernier match opposant l'équipe de la capitale à celle de Samara a d'ailleurs bénéficié d'une popularité inespérée au-delà des frontières du pays, puisque l'ultime but, marqué à la suite d'un bombardement qui avait figé de stupeur l'équipe adverse, s'est vu contesté publiquement par des joueurs échaudés, laissant éclater une colère démesurée devant les quelques caméras présentes, comme si les problèmes du monde se limitaient à l'enceinte du stade. Cette scène, hautement surréaliste aux yeux de quiconque s'inquiète du sort de l'Irak, montrait que le sport, et donc la routine quotidienne, y avait gardé sa place. Jusqu'à la semaine dernière en tout cas, avant que la fédération ne se replie sur elle-même. Que cette attitude traduise une véritable gêne pratique, un affablissement _ ou la chute _ du dirigeant, ou un silence stratégique, elle indique immanquablement un changement politico-social profond, avalisé par l'entourage proche de Saddam Hussein.
«Le football a toujours été utilisé par les dictateurs, explique Simon Kuper, parce qu'il est la seule passion des masses généralement tolérée. Ainsi, plusieurs membres de la famille Ceausescu parrainaient des clubs de football roumains et le chef de la police secrète de Staline, Lavrenti Beria, était le président honoraire du Dynamo Moscou, ce qui lui a permis de faire envoyer en Sibérie des joueurs d'équipes rivales.» Dans ces pays opprimés, le football remplirait donc, entre autres, le rôle ingrat d'opium du peuple, délivré à doses contrôlées par le dictateur. «Le stade de football constitue l'endroit idéal pour oublier momentanément que le pays peut se faire raser par les bombes ou que des proches risquent de se faire torturer dans un des goulags de Saddam», argue Simon Kuper, ajoutant qu'en Irak, de toute façon, «il n'y a pas grand-chose d'autre à faire». Comble d'ironie, le public irakien, habitué des chaînes télévisées par satellite, admire par-dessus tout le football européen, avec une nette préférence pour les équipes britanniques!
Sans doute n'est-ce donc pas un hasard si les stades se sont fermés quand les soldats britanniques se trouvaient aux portes de la capitale, prêts à entrer. «Les décideurs ne possèdent pas le football. Comme la balle elle-même, le jeu fait constamment l'objet de contestations. Il peut donc être aussi bien utilisé par les foules pour s'ériger contre les dirigeants, spécialement dans les endroits où la population dispose de peu d'autres modes d'expression», prévient Simon Kuper.
A contrario, les politiciens de tous bords usent souvent à meilleur escient le plus populaire des sports pour séduire les foules. En Argentine, les candidats à l'élection présidentielle ont pour coutume de se présenter aux meetings vêtus de la vareuse de leur équipe favorite. Plus près de nous, de nombreux reportages télévisés montrent les ministres qui assistent avec plus ou moins d'entrain à l'un ou l'autre match. Même, ou surtout, en période de grande tension internationale. «Dans ces périodes terrifiantes, la routine du football constitue l'évasion parfaite, constate Simon Kuper. Quand le cinéma, la télévision ou les conversations de comptoir reflètent le monde, le football s'en distancie, au contraire. C'est son insignifiance qui fait tout son charme.»
Comment expliquer, sinon, la normalité dans laquelle se sont déroulées, tout récemment, les rencontres Angleterre-Turquie, hautement symbolique? De même pour France-Israël, qui s'est déroulé dans un climat de crainte terroriste encore attisée par la demande officielle, émise par la fédération jordanienne de football, de voir Israël interdit de compétition internationale, comme l'a été en son temps l'Afrique du Sud pour cause d'apartheid. Ces positions politiques extrêmes s'estompent pourtant dans les gradins au premier coup de sifflet. «Le football est un univers parallèle, en dehors du temps, où beaucoup de monde habite pourtant en permanence, résume Simon Kuper. On y vit en état d'évasion constante, comme en vacances de très longue durée. A une époque comme celle-ci, cette attitude peut paraître puérile, mais elle vaut largement celle qui consiste à affronter la réalité.»
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je suis justement en train de lire un bouquin sur le sujet qui s'appele "futebol,the brazilian way of life" par alex belloos aux editions bloomsbury.il y a un site internet (que je n'ai pas consulté) a l'adresse suivante www.futebolthebrazilianwayoflife.com
il va sans dire que le bouquin est passionant.
dans le meme ordre d'idée il y a aussi (pour Y) "brilliant orange" the neurotic genius of dutch football aussi chez bloomsbery,"tor" the story of german football de ulrich hesse-lichtenberger chez wsc books,et "morbo"the story of spanish football de phill ball aussi chez wsc books (moins interessant que les precedents).
a noter que les rough guides ont une collection sur le foot avec l'incontournable "european football,a fan handbook" une bible d'anecdotes sur le foot et les clubs de l'austria de vienne a hadjuk split en passant par le besiktas istamboul et le legia varsovie.et depuis peu le rough guide of cult football qui traite de la culture footbalistique en general a travers les legendes,les matchs,les stades,le cinema,la musique,la literature,la science,les statistiques et la quatrieme dimension.
je ne peux pas cloturer cette liste sans parler du meilleur bouquin jamais paru sur le foot qui est "fever pitch" de nick hormby (paru en francais sous le titre carton jaune)qui est un compte rendu en parallele des matchs d'arsenal (n'en deplaise a certains) et de la jeunesse,de l'adolescence et de la vie d'adulte de l'auteur)c'est le meme gars qui a ecrit "high fidelity"un bouquin du meme genre tout aussi recomandable mais avec la musique comme fil rouge.
j'aimerai signaler aussi un mensuel qui s'appele when saturday comes et qui est pour moi de tres tres loin le meilleur du genre.il est peut etre un peu trop anglo-anglais,mais il est fait par des fans de foot pour des fans de foot ils ont aussi un site sur la toile a www.wsc.co.uk
il va sans dire que le bouquin est passionant.
dans le meme ordre d'idée il y a aussi (pour Y) "brilliant orange" the neurotic genius of dutch football aussi chez bloomsbery,"tor" the story of german football de ulrich hesse-lichtenberger chez wsc books,et "morbo"the story of spanish football de phill ball aussi chez wsc books (moins interessant que les precedents).
a noter que les rough guides ont une collection sur le foot avec l'incontournable "european football,a fan handbook" une bible d'anecdotes sur le foot et les clubs de l'austria de vienne a hadjuk split en passant par le besiktas istamboul et le legia varsovie.et depuis peu le rough guide of cult football qui traite de la culture footbalistique en general a travers les legendes,les matchs,les stades,le cinema,la musique,la literature,la science,les statistiques et la quatrieme dimension.
je ne peux pas cloturer cette liste sans parler du meilleur bouquin jamais paru sur le foot qui est "fever pitch" de nick hormby (paru en francais sous le titre carton jaune)qui est un compte rendu en parallele des matchs d'arsenal (n'en deplaise a certains) et de la jeunesse,de l'adolescence et de la vie d'adulte de l'auteur)c'est le meme gars qui a ecrit "high fidelity"un bouquin du meme genre tout aussi recomandable mais avec la musique comme fil rouge.
j'aimerai signaler aussi un mensuel qui s'appele when saturday comes et qui est pour moi de tres tres loin le meilleur du genre.il est peut etre un peu trop anglo-anglais,mais il est fait par des fans de foot pour des fans de foot ils ont aussi un site sur la toile a www.wsc.co.uk
he's fat he's round and he bounce into the ground....louvressac
- François
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lecture d'été...
Je viens tout juste de terminer le livre d'Alex Belloos et je viens de commencer celui de Kuper. Dans les 2 cas, c'est vraiment à lire.