Brèves sucrées salées

[Bxl Boy]

REVANCHE. Le milieu de terrain anglais Frank Lampard n'a pas
digéré d'entendre les Français célébrer bruyamment leur victoire
dimanche à l'issue de leur match à rebondissements contre
l'Angleterre. "On pouvait les entendre hurler des chants de victoire
dans le vestiaire. C'était un peu dur, un peu prématuré aussi. Je ne
crois pas que nous aurions réagi comme ça si nous avions gagné. Mais
cela fait que tous les gars sont résolus à rebondir, à se qualifier et
à retrouver les Français", a-t-il affirmé. (AFP)

DEMENTI. Avant le match perdu (2-1) contre toute attente samedi
par le Portugal contre la Grèce en ouverture de l'Euro-2004, les
organisateurs ont diffusé, entre autres chansons, un vieux succès du
groupe britannique The Cure, "Boys don't cry" (les garçons ne
pleurent pas). Une affirmation très visiblement démentie par les
joueurs portugais comme par leurs supporteurs masculins à l'issue de
la rencontre. (AFP)

SATISFACTION. L'UEFA avait omis de prévoir un traducteur de
français à l'issue de la rencontre entre la France et l'Angleterre
dimanche à Lisbonne. L'oubli a déclenché un début d'émeute de la part
des journalistes anglais, non francophones, ainsi privés de l'analyse
à chaud du sélectionneur des Bleus Jacques Santini. C'est finalement
Darren Tullett, le consultant anglais de la chaîne cryptée française
Canal +, qui a été bombardé interprète impromptu pour traduire les
mots et même la pensée de Santini. Satisfaction générale. (AFP)

BICYCLETTE. Ales Juvanc est letton. Il est arrivé à Porto pour
assister à l'Euro-2004 pour lequel sa sélection nationale s'est
qualifiée pour la première fois à la surprise générale. L'insolite
est qu'il a fait le voyage depuis ce pays balte, soit quelque 4000
kilomètres, à bicyclette. Cela malgré s'être fait dévaliser - son
passeport et 5000 euros - alors qu'il prenait un peu de repos sur une
plage de Lloret de Mar, près de Barcelone. Le Letton n'en a pas moins
gardé le moral. D'acier. (AFP)

SALOPARD. L'ancien international allemand Guenter Netzer,
vainqueur de l'Euro-1972 avec la Mannschaft, trouve l'actuelle
sélection trop gentille. "L'Allemagne a toujours eu de bons résultats
quand il y avait un ou deux salopards sur la pelouse, a-t-il affirmé.
Trop d'harmonie nuit. Les joueurs allemands sont des gars gentils, qui
ne parlent pas assez". Le gardien et capitaine de l'équipe, Oliver
Kahn, aboyeur patenté, aurait bien le profil requis mais, selon
Netzer, il est généralement, de par son poste, placé trop loin de
l'action: "Avant que ses paroles arrivent aux joueurs de champ, le
vent a tout emporté". (AFP)

RESPECT. Le sélectionneur italien Giovanni Trapattoni ne mélange
pas les genres dans ses prières et se refuse à solliciter les grâces
divines pour des bénéfices bassement temporels. "Je prie Dieu qu'il
nous garde en bonne santé, mais je ne vais tout de même pas le prier
pour gagner un match", s'est-il offusqué en réponse à une question
d'un commentateur de la RAI 2, une chaîne de télévision italienne.
(AFP)