Les équipes probables :
Russie: 1 Ovchinnikov - 16 Evseev, 4 Smertin (cap), 21 Bugaev, 17 Sennikov - 2 Radimov, 15 Alenichev, 22 Aldonin, 5 Kariaka, 7 Izmailov - 9 Bulykin
Portugal: 1 Ricardo - 2 Paulo Ferreira, 5 Fernando Couto (cap), 4 Andrade, 3 Rui Jorge - 6 Costinha, 18 Maniche - 7 Figo, 20 Deco, 17 Cristiano Ronaldo (ou 21 Nuno Gomes) - 9 Pauleta
Russie - Portugal
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<i>«A la vie ou à la mort»</i>: l'expression du sélectionneur du Portugal, Luiz Felipe Scolari, traduit parfaitement l'enjeu du match contre la Russie, mercredi au stade da Luz de Lisbonne (gr. A), que le pays organisateur doit gagner sous peine d'être pratiquement éliminé de <i>«son»</i> Euro-2004 de football.
Scolari, sacré champion du monde en 2002 avec le Brésil, le sait: après la défaite contre la Grèce, samedi en match d'ouverture (1-2), le Portugal est quasiment condamné à gagner contre la Russie puis, dimanche, contre le <i>«frère ennemi»</i> espagnol, qui affrontera les Grecs mercredi avec, déjà, trois points en poche.
L'humiliation face à la Grèce a laissé des traces. La presse portugaise a réclamé des changements tactiques contre la Russie, une équipe accrocheuse qui a longtemps tenu l'Espagne en échec avant de s'incliner samedi (1-0), demandant notamment à Scolari d'adopter un système en 4-4-2 avec deux attaquants de pointe pour cette partie de <i>«roulette russe»</i>, comme titraient certains journaux.
Les premiers visés sont Rui Costa, qui avait cédé sa place à Deco samedi à la mi-temps, et Simao Sabrosa, également remplacé par le jeune Cristiano Ronaldo, qui avait réduit le score en toute fin de match.
Contre la Russie, les deux remplaçants pourraient cette fois être titulaires et le Portugal pourrait aligner le milieu de terrain du FC Porto (Deco, Maniche, Costinha), qui a remporté la Ligue des champions contre Monaco.
Si ce match est crucial pour le Portugal, il ne l'est pas moins pour la Russie, où l'ambiance n'est pas au beau fixe. Le turbulent Alexander Mostovoi, surnommé le Tsar, a connu à bientôt 36 ans une fin à la Raspoutine: il a été exclu de la sélection pour avoir critiqué l'encadrement après la défaite contre l'Espagne.
La Russie disputera donc ce match vital sans Mostovoi ni le défenseur central Sharonov, exclu samedi.
Scolari, sacré champion du monde en 2002 avec le Brésil, le sait: après la défaite contre la Grèce, samedi en match d'ouverture (1-2), le Portugal est quasiment condamné à gagner contre la Russie puis, dimanche, contre le <i>«frère ennemi»</i> espagnol, qui affrontera les Grecs mercredi avec, déjà, trois points en poche.
L'humiliation face à la Grèce a laissé des traces. La presse portugaise a réclamé des changements tactiques contre la Russie, une équipe accrocheuse qui a longtemps tenu l'Espagne en échec avant de s'incliner samedi (1-0), demandant notamment à Scolari d'adopter un système en 4-4-2 avec deux attaquants de pointe pour cette partie de <i>«roulette russe»</i>, comme titraient certains journaux.
Les premiers visés sont Rui Costa, qui avait cédé sa place à Deco samedi à la mi-temps, et Simao Sabrosa, également remplacé par le jeune Cristiano Ronaldo, qui avait réduit le score en toute fin de match.
Contre la Russie, les deux remplaçants pourraient cette fois être titulaires et le Portugal pourrait aligner le milieu de terrain du FC Porto (Deco, Maniche, Costinha), qui a remporté la Ligue des champions contre Monaco.
Si ce match est crucial pour le Portugal, il ne l'est pas moins pour la Russie, où l'ambiance n'est pas au beau fixe. Le turbulent Alexander Mostovoi, surnommé le Tsar, a connu à bientôt 36 ans une fin à la Raspoutine: il a été exclu de la sélection pour avoir critiqué l'encadrement après la défaite contre l'Espagne.
La Russie disputera donc ce match vital sans Mostovoi ni le défenseur central Sharonov, exclu samedi.
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Le Portugal, défait samedi par la Grèce en match d'ouverture de l'Euro-2004 de football, a conservé une chance de qualification pour les quarts de finale en battant la Russie (2-0), réduite à 10 avant la pause et qui est devenue la première équipe éliminée, mercredi à Lisbonne.
La qualification se jouera lors de la dernière journée, dimanche, avec les matches Espagne-Portugal et Russie-Grèce. Espagnols et Grecs, qui ont fait match nul (1-1) mercredi, comptent quatre points, un de plus que les Portugais.
Ces derniers, soutenus par un stade da Luz enfiévré, démarrèrent le match de manière idéale face à une sélection russe dont Alexander Mostovoi avait été exclu mardi pour avoir critiqué les méthodes d'entraînement.
Le Brésilien naturalisé Deco, titularisé à la place de Rui Costa, centra côté droit pour Maniche qui, placé au point de penalty, trompa le gardien russe Ovchinnikov. Ce but 100% FC Porto, club vainqueur de la Ligue des champions, a été inscrit à la 7e minute, la même que celle de l'ouverture du score par les Grecs face aux Portugais samedi.
Le Portugal dominait et campait dans le camp des Russes, qui jouaient le contre. Ces derniers s'enhardirent en fin de première période, mais ne se créèrent pas de vraie occasion, malgré deux coups francs de Loskov à côté (36, 44) ou une tentative sans conviction d'Aldonin (37).
Juste avant la pause, les Russes connurent un deuxième coup dur: l'exclusion - injustifiée - du gardien Ovchinnikov, pour avoir soi disant pris le ballon de la main hors de sa surface sur une percée de Pauleta.
Le Portugal, qui menait au score, allait jouer toute une période à onze contre dix.
Les Lusitaniens entamèrent la seconde période par un tir de Nuno Valente, qui ne donna rien (51), et frissonnèrent sur un centre de Kariaka (54), tandis que Malafeev, qui avait remplacé Ovchinnikov dans le but russe, dût se détendre sur un coup franc de Deco (57).
Peu après, Pauleta était remplacé par Nuno Gomes puis Simao par Rui Costa, qui avait affirmé quelques jours avant que son jeu et celui de Deco étaient compatibles.
Figo, lui, trouva le poteau gauche de Malafeev après une belle combinaison avec Deco et Nuno Gomes (64).
Malafeev était très sollicité et dût encore s'opposer à des tirs de Deco, très en vue (74), puis Figo (76), ovationné peu après lors de son remplacement par Cristiano Ronaldo (78).
Le virevoltant attaquant de Manchester United offrit en toute fin de match le deuxième but à Rui Costa sur un centre de la gauche et le stade da Luz hurla sa joie de voir son équipe nationale toujours en course.
La qualification se jouera lors de la dernière journée, dimanche, avec les matches Espagne-Portugal et Russie-Grèce. Espagnols et Grecs, qui ont fait match nul (1-1) mercredi, comptent quatre points, un de plus que les Portugais.
Ces derniers, soutenus par un stade da Luz enfiévré, démarrèrent le match de manière idéale face à une sélection russe dont Alexander Mostovoi avait été exclu mardi pour avoir critiqué les méthodes d'entraînement.
Le Brésilien naturalisé Deco, titularisé à la place de Rui Costa, centra côté droit pour Maniche qui, placé au point de penalty, trompa le gardien russe Ovchinnikov. Ce but 100% FC Porto, club vainqueur de la Ligue des champions, a été inscrit à la 7e minute, la même que celle de l'ouverture du score par les Grecs face aux Portugais samedi.
Le Portugal dominait et campait dans le camp des Russes, qui jouaient le contre. Ces derniers s'enhardirent en fin de première période, mais ne se créèrent pas de vraie occasion, malgré deux coups francs de Loskov à côté (36, 44) ou une tentative sans conviction d'Aldonin (37).
Juste avant la pause, les Russes connurent un deuxième coup dur: l'exclusion - injustifiée - du gardien Ovchinnikov, pour avoir soi disant pris le ballon de la main hors de sa surface sur une percée de Pauleta.
Le Portugal, qui menait au score, allait jouer toute une période à onze contre dix.
Les Lusitaniens entamèrent la seconde période par un tir de Nuno Valente, qui ne donna rien (51), et frissonnèrent sur un centre de Kariaka (54), tandis que Malafeev, qui avait remplacé Ovchinnikov dans le but russe, dût se détendre sur un coup franc de Deco (57).
Peu après, Pauleta était remplacé par Nuno Gomes puis Simao par Rui Costa, qui avait affirmé quelques jours avant que son jeu et celui de Deco étaient compatibles.
Figo, lui, trouva le poteau gauche de Malafeev après une belle combinaison avec Deco et Nuno Gomes (64).
Malafeev était très sollicité et dût encore s'opposer à des tirs de Deco, très en vue (74), puis Figo (76), ovationné peu après lors de son remplacement par Cristiano Ronaldo (78).
Le virevoltant attaquant de Manchester United offrit en toute fin de match le deuxième but à Rui Costa sur un centre de la gauche et le stade da Luz hurla sa joie de voir son équipe nationale toujours en course.
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