Sorteux, les joueurs ?

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Bxl Boy
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Sorteux, les joueurs ?

Message par Bxl Boy »

Activités des Anderlechtois après leur victoire 3-0 contre Benfica (source DH)


C'est devenu un secret de polichinelle: Anderlecht, du temps de Jan Koller et de Tomasz Radzinski, célébrait les toutes grosses victoires jusqu'au petit matin. Le lendemain, ils éliminaient l'alcool à l'entraînement. Une attitude qui servait l'esprit d'équipe, puisque trois jours après leurs fiestas, ils gagnaient en championnat.

Mais hier, aucun Anderlechtois n'affichait les stigmates d'une nuit trop arrosée.

«Je suis rentré directement après le match, puisque ma femme peut accoucher à tout moment», expliquait Mbo Mpenza. «Mais je n'ai pas dormi. J'ai écouté de la musique jusqu'à trois heures.»

Besnik Hasi avait aussi une excuse acceptable. «Toute ma famille était ici pour mon nouveau-né. J'ai ouvert une bouteille de champagne à la maison.»

Il y avait aussi les vrais professionnels. «Il y a tellement de matches, que ce n'est pas évident d'aller manger un bout ensemble et d'être frais samedi », estimait Walter Baseggio. «On remettra cela à plus tard.»

Pär Zetterberg lui donnait raison: «Si on fait des conneries après un match pareil et qu'on perd nos deux matches suivants en championnat, la qualification n'a servi à rien. Même si les garçons ont mérité une fameuse sortie. Moi, j'ai fait la fête sur le terrain. Vous n'avez pas vu mes deux sprints de 60 mètres lors des buts? Je pensais que j'allais avoir la carte rouge.»

Puis, il y avait ceux qui voulaient boire un (ou plusieurs) verre(s), mais qui ont été empêchés. Comme Nenad Jestrovic. «On avait un baby-sitter, ma femme et moi avons dû rentrer. Pourtant, c'est après des matches pareils qu'il faut se lâcher pour former un vrai groupe. Avec Mornar, on l'aurait fait!»«Moi, j'étais dans le café en face avec De Boeck», expliquait Daniel Zitka. «Les supporters voulaient voir les autres, mais ils étaient partis. Il n'y avait rien qui était organisé.»

Olivier Deschacht, quant à lui, ne cachait pas la vérité. «Un mardi en août, beaucoup de boîtes sont fermées. C'est pour cela que je suis allé au lit à deux heures. Hélas, je ne me suis endormi qu'à cinq heures.»


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