La Louviere - Campi: «Très déçu, j'ai passé un week-end horrible» (14/10/2004)
Le Louviérois Grégroy Campi revient sur sa prestation à Westerlo et évoque le GBA
LA LOUVIERE Arrivé début septembre au Tivoli en droite ligne de l'Hexagone, Grégory Campi s'est rapidement fondu dans l'effectif vert et blanc. Âgé de 27 ans, il intégrait le groupe d'Albert Cartier avec l'envie de relancer une carrière qui avait subi un sérieux coup d'arrêt pendant une saison marquée par le chômage et les problèmes familiaux.À Westerlo, suite aux ennuis physiques de Brahami, l'entraîneur des Loups l'avait lancé directement dans le bain alors qu'il intégrait pour la première fois le noyau. Remplacé à la pause au Kuipje, le Français a réalisé une partie en dedans. Rarement bien placé, ratant la plupart de ses tentatives, il a le mérite de reconnaître que sa prestation n'a pas enthousiasmé les foules. Une honnêteté et une lucidité qui l'honore.« J'ai été très déçu de ma prestation personnelle. Je désirais montrer un autre visage pour mes débuts, mais je n'ai jamais trouvé mes repères. Offensivement, je n'ai rien apporté. Après près d'un an et demi (NdlR : son dernier match officiel remonte au 25 mai 2002) sans disputer la moindre rencontre, j'avais joué le match dans ma tête avant le coup d'envoi. C'est ce qu'il ne fallait pas faire. Heureusement, nous avons gagné.»
Outre sa longue absence des terrains, le résidant de Waterloo pourrait faire valoir certaines excuses comme le temps d'adaptation, la position occupée sur le terrain ou le coup d'arrêt subi fin septembre en raison de douleurs aux adducteurs. Pourtant, il refuse de s'en servir.
«Attendre une seconde chance et me battre pour l'avoir»
«Je sors de la pire année de ma vie, j'ai deux enfants et je me demandais si j'allais devoir arrêter le foot. L'offre de La Louvière est arrivée et je suis tombé dans un groupe extraordinaire, composé de gens des plus sympas. Je ne cherche pas d'excuses pour mon match raté. Je tenais à être bon et je ne l'ai pas été, tout simplement, même si ce n'est pas la fin du monde. Maintenant, je devrai attendre une seconde chance et me battre pour l'avoir. Je ne veux pas revivre le calvaire que j'ai enduré la saison dernière.»
Surtout qu'il a découvert, à La Louvière et en Belgique, un climat serein et amical, idéal pour s'épanouir à nouveau: « Il y a tout et avec de petits moyens. Ici, chacun se plie en quatre pour nous faciliter la vie et nous devons faire le maximum pour rendre ce que ces personnes nous donnent. Et puis, je suis avec ma femme et mes enfants, c'est le principal. »
Ce dimanche, les Loups reçoivent le GBA. Avant un triptyque passionnant composé d'une copieuse entrée au Club Bruges, d'un plat consistant sous forme de derby hennuyer et d'un dessert façon mauve et blanc, c'est peut-être le match le plus délicat à aborder.
«On nous a dit beaucoup de bien de cette équipe et il est hors de question de prendre ce match à la légère. Si nous voulons jouer le haut du classement derrière Bruges et Anderlecht, nous devons impérativement gagner cette rencontre qui se dispute dans nos installations. La motivation doit être la même, quel que soit l'adversaire. Nous avons un esprit de compétiteur et ce match sera abordé à 100%.»
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