Un peu de tout, j'imagine. Déjà, pour faire progresser le sport, faudrait que les ligues obligent les coachs à détenir une certaine qualification (lire : des diplômes d'un niveau adéquat pour une ligue qui se dit professionnelle). Quand tu vois en USL que n'importe qui ou presque peut devenir coach ou adjoint... À ce moment-là, on commencerait à parler, le jeu serait plus structuré, les joueurs pourraient mieux se mettre en évidence, etc. On pourrait aussi ratrapper un peu les lacunes des joueurs (problème 2), qui n'ont ni appris à jouer dans un système ni vu assez de matchs de foot pour bien s'imprégner de la mentalité et de la culture du foot.FranckieStone a écrit :Mais en fait, tu vois ça comme un manque de système de jeu, ou bien... Pourquoi jouent-ils comme des enfants dans une partie de Tee-ball, courant partout? Problème de coaching? Problèmes de joueurs individuels?
D'ailleurs, sur ce point, je souligne deux citations tirées du Québec Soccer du mois :
1) "Quand j'avais 10 ans, il n'y avait pas de soccer ici. Pas même à la télévision." - Mauro Biello
2) "Il faut que les joueuses comprennent qu'il est important de regarder des matchs à la télévision. Ça va les aider à apprendre." - Carolina Morace
Mauro avait pas le choix, lui. Mais maintenant, c'est plus le cas. Tu peux regarder un match à peu près à n'importe quelle heure du jour ou de la nuit, 7 jours sur 7. Quand tu passes ton temps à mal apprendre le foot et à regarder du hockey, du base-ball et du foot américain, ça donne ce qu'on voit en ce moment. Une gross epartie du problème est là. Hier, Seattle-Philadelphie, c'était dans sa forme plus un match de hockey ou de basket qu'un match de foot.
Je termine sur un exemple criant qui me fait grincer des dents chaque fois que je le vois : nos ramasseurs de balles ici, au lieu de faire les innocents et de prendre leur temps quand on a l'avance en fin de match, remettent super vite le ballon aux adversaires. Ça, c'est un manque de culture foot flagrant. Faudrait leur montrer la vidéo du ramasseur de balle qui lance le ballon super vite à l'équipe locale kekpart en Amérique du Sud, ce qui donne un surnombre à l'attaque et un but. il contribue direct à la contre-attaque. Le foot, c'est ça aussi. C'est une mentalité, c'est comprendre ce qui se passe, en tout temps. Ici, il y a encore des tonnes de réflexes normaux et évidents qu'on n'a tout simplement pas (applaudir un joueur à sa sortie du terrain quand il a donné une bonne perf et qu'on le substitue, réagir/encourager quand on gagne un corner, etc.). En bref, si le foot se résume à 90 minutes par semaines, quand le ballon est entre les lignes du terrain, on n'avancera pas vite.