Violences du derby romain : 153 policiers et 14 tifosi blessés
Les violences survenues dimanche soir au stade olympique de Rome lors du derby du Championnat d'Italie de soccer, Lazio-AS Rome, arrêté pour des raisons d'ordre public, ont fait 153 blessés parmi les policiers et 14 tifosi, selon un nouveau bilan publié lundi par la préfecture de police.
Le match a été interrompu à la 47e minute de jeu à la suite de tensions nées d'une rumeur, aussitôt démentie par la police, selon laquelle un petit garçon avait été renversé par une voiture de police aux abords du stade, près du ministère des Affaires étrangères.
Parmi les 153 blessés appartenant aux forces de l'ordre, aucun ne se trouve plus à l'hôpital. Les médecins ont diagnostiqué quelques traumatismes, contusions et entorses.
En outre, 14 tifosi ont été soignés mais les policiers font remarquer que les ultras ayant pris part aux violences à l'extérieur du stade ne sont certainement pas allés à l'hôpital.
Quinze personnes ont été arrêtées et 23 autres seront déférées devant un juge. Elles sont toutes accusées de résistance et outrage à représentants de la force publique et lancer d'objets.
Violences du derby romain: 153 policiers, 14 tifosi blessés
- François
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here is john carew at the right, norwegian striker:



Reports from Swedish ultras (www.aiktifo.com) is that this is one of the worst things they have ever experienced.
(sorry if you didnt find this interesting and if it was a waste of broadband)
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C'est plutôt à Londres qu'il faudrait une équipe. C'est ce que disait en effet M. Aubut (assisté par un passif R. Tremblay): 'là-bas, ils n'attendent que ça, eux qui ont plein d'argent pour le sport, mais qui ne peuvent pas l'utiliser'. Londres? La pire ville à nommer, non? Je ne puis dire le nombre précis de clubs de foot pro dans cette ville qui n'attend que son équipe de la rigolade NHL pour vivre (
). C'est à se demander si ils ne font pas exprès (...).
Et les problèmes (euh..., ou résultats du problème) du hockey sont sur la glace, alors qu'au foot les problèmes sont hors terrain.
Comme tu as pu voir Louvressac, le hockey fait l'unanimité au Canada (ah....)!

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Si un imposteur rentre chez moi et s'en prend à ma famille, je vais intervenir ; Joey, c'est le temps, là, de ''kicker'' les poubelles...
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Un coup monté ?
Le film des événements ayant conduit à l’interruption du match, puis à des violences autour du stade avec la construction de barricades et l’utilisation de gaz lacrymogènes par les policiers, est pratiquement reconstitué. A 21h20, une rumeur se répand dans les tribunes: un garçonnet a été tué, renversé par une voiture de police à quelques centaines de mètres de l’enceinte.
Peu après, débute la seconde période. Un démenti de la mort de l’enfant, émanant de la préfecture de police, est diffusé par haut-parleur. Mais il est déjà trop tard. Les tifosi se font menaçants. Du virage sud, où sont regroupés les partisans de la Roma, trois tifosi s’avancent sur le terrain pour parler avec le capitaine Francesco Totti qui retourne vers les officiels et leur dit: «Si on joue, ils nous massacrent».
Après un entretien téléphonique avec Adriano Galliani, président de la Ligue de football, et de longs conciliabules avec les responsables, l’arbitre renvoie les équipes aux vestiaires à la 47e minute. Galliani explique avoir pris la décision «en conscience», en choisissant «le moindre mal». «J’ai parlé avec Fabio Capello (l’entraîneur de la Roma, ndlr), un homme très raisonnable, expérimenté et compétent. Il m’a dit que le climat était terrible, qu’il y avait eu des menaces et que si le match continuait, il y aurait des risques pour l’intégrité physique des joueurs, des techniciens, et du public tout entier», a affirmé M. Galliani.
«Pratiquement, des tifosi, appelons-les ainsi, menaçaient d’envahir le terrain, de tout casser et de tout brûler», a-t-il ajouté, rappelant qu’il avait dû prendre une décision identique quand un tifoso était mort à Avellino lors du derby contre Naples, à l’automne. Les violences du derby romain ont fait 153 blessés parmi les policiers et 14 parmi les tifosi.
Quinze personnes ont par ailleurs été arrêtées et 23 autres doivent être déférées devant un juge. Toutes sont accusées de résistance et outrage à représentants de la force publique. Le préfet de police de Rome, Achille Serra, estime pour sa part que le match aurait dû reprendre et que sa suspension «pouvait entraîner de graves conséquences». A posteriori, les autorités jugent que l’évacuation d’un stade contenant 65.000 spectateurs s’est faite dans l’ordre.
Une enquête a été ouverte. L’une des hypothèses avancée lundi est que les «ultras» de la Lazio et de la Roma s’étaient concertés et avaient tout organisé pour attirer l’attention sur leurs clubs surendettés. A l’appui de cette thèse, les spécialistes soulignent que les tifosi ont simultanément retiré toutes leurs banderoles des virages en début de seconde période. Une sorte de coup d’envoi pour les incidents.
Tel est l’avis du ministre du Travail, Roberto Maroni. «C’est une opération pour faire pression sur le gouvernement qui ne peut pas céder au chantage», a-t-il déclaré. Le football italien se débat en effet dans des problèmes financiers énormes. Le chef du gouvernement Silvio Berlusconi envisage cependant de l’aider, en étalant notamment ses dettes envers le fisc. M. Maroni s’y oppose, affirmant qu’il suffirait «de réduire les salaires des joueurs pendant 12 ou 24 mois».
Peu après, débute la seconde période. Un démenti de la mort de l’enfant, émanant de la préfecture de police, est diffusé par haut-parleur. Mais il est déjà trop tard. Les tifosi se font menaçants. Du virage sud, où sont regroupés les partisans de la Roma, trois tifosi s’avancent sur le terrain pour parler avec le capitaine Francesco Totti qui retourne vers les officiels et leur dit: «Si on joue, ils nous massacrent».
Après un entretien téléphonique avec Adriano Galliani, président de la Ligue de football, et de longs conciliabules avec les responsables, l’arbitre renvoie les équipes aux vestiaires à la 47e minute. Galliani explique avoir pris la décision «en conscience», en choisissant «le moindre mal». «J’ai parlé avec Fabio Capello (l’entraîneur de la Roma, ndlr), un homme très raisonnable, expérimenté et compétent. Il m’a dit que le climat était terrible, qu’il y avait eu des menaces et que si le match continuait, il y aurait des risques pour l’intégrité physique des joueurs, des techniciens, et du public tout entier», a affirmé M. Galliani.
«Pratiquement, des tifosi, appelons-les ainsi, menaçaient d’envahir le terrain, de tout casser et de tout brûler», a-t-il ajouté, rappelant qu’il avait dû prendre une décision identique quand un tifoso était mort à Avellino lors du derby contre Naples, à l’automne. Les violences du derby romain ont fait 153 blessés parmi les policiers et 14 parmi les tifosi.
Quinze personnes ont par ailleurs été arrêtées et 23 autres doivent être déférées devant un juge. Toutes sont accusées de résistance et outrage à représentants de la force publique. Le préfet de police de Rome, Achille Serra, estime pour sa part que le match aurait dû reprendre et que sa suspension «pouvait entraîner de graves conséquences». A posteriori, les autorités jugent que l’évacuation d’un stade contenant 65.000 spectateurs s’est faite dans l’ordre.
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Thank you daff for your message, I found it ver interesting, as well the pictures as the opinion of the swedish supporters
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