Grèce - Espagne

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Bxl Boy
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Grèce - Espagne

Message par Bxl Boy »

Les équipes probables :

Grèce: 1. Nikopolidis - 2 Seitaridis, 5 Dellas (ou 18 Goumas), 19 Kapsis, 14 Fyssas - 6 Basinas, 7 Zagorakis (cap) - 20 Karagounis, 8 Giannakopoulos - 15 Vryzas, 9 Charisteas.

Espagne: 23 Casillas - 5 Puyol, 3 Marchena, 6 I. Helguera, 15 Raul Bravo - 4 Albelda, 16 Xabi Alonso


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Bxl Boy
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Message par Bxl Boy »

La Grèce et l'Espagne, les deux vainqueurs de la 1re journée du groupe A de l'Euro-2004 de football qui s'étaient déjà rencontrés lors des qualifications, se retrouvent mercredi à Porto avec, en jeu, une quasi-qualification pour les quarts de finale.

La Grèce, qui a réalisé lors du match d'ouverture la première surprise de l'Euro en battant le Portugal (2-1), et l'Espagne, difficile vainqueur de la Russie (1-0), occupent les deux premières places du groupe A.

Un scénario inattendu qui chamboule les plans des Espagnols qui savent que, même en cas de succès sur la Grèce mercredi, ils resteront à portée de fusil des Portugais lors du dernier match de poule, dimanche, si ces derniers devaient eux aussi l'emporter mercredi contre la Russie.

Certes, mais une seconde victoire constituerait tout de même une grande partie du chemin.

Avant de sortir les calculettes, les Espagnols doivent d'abord éviter le piège grec dans lequel ont allègrement plongé leurs cousins ibériques et où eux-mêmes, en qualifications, s'étaient pris les pieds. La Grèce était en effet allée s'imposer en Espagne (1-0), terminant en tête de la poule et contraignant Raul et ses coéquipiers à en passer par les barrages.

<i>«C'est l'équipe de Grèce la plus disciplinée que j'ai jamais vue, affirmait mardi le sélectionneur espagnol Inaki Saez. Ils savent exploiter les moindres opportunités.»</i>

Longtemps tenue en échec par des Russes accrocheurs, l'Espagne s'attend au même genre de match au stade do Bessa, l'enceinte habituelle du Boavista. Ce qui fait dire à Saez que la priorité est de <i>«marquer les premiers»</i>.

Le sélectionneur espagnol va-t-il reconduire le duo Morientes-Raul, qui n'a pas tenu toutes ses promesses lors du premier match, offrir une place de titulaire à l'éternel remplaçant Juan Carlos Valeron, buteur contre les Russes 36 secondes après son entrée en jeu, ou encore, faire confiance au jeune Fernando Torres (20 ans)? Là réside le principal casse-tête des Espagnols avant de se frotter à la rugueuse défense des Hellènes.

Lesquels se contenteraient sans doute d'un point mercredi avant d'affronter la Russie lors de la dernière journée.


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Message par Bxl Boy »

La Grèce, après son coup de tonnerre initial contre le Portugal (2-1), a fait un pas de plus vers les quarts de finale de l'Euro-2004 de football en accrochant l'Espagne (1-1), mercredi au Stade do Bessa de Porto, lors de la 2e journée du Groupe A.

Les Espagnols, comme le souhaitait leur sélectionneur Inaki Saez, ont pourtant marqué les premiers, par Morientes (28). Mais ils ont ensuite trop reculé, permettant à Charisteas d'égaliser (66). Ils joueront leur qualification contre le Portugal lors de la dernière journée.

Saez avait choisi de faire confiance à la même équipe de départ que contre la Russie (1-0), alors que le seul changement côté grec était la titularisation à la place de Basinas de Katsouranis, chargé de suivre Raul partout pendant que Kapsis faisait de même avec Morientes.

La partie d'échecs pouvait commencer entre deux équipes déjà opposées lors des qualifications. Katsouranis récolta un premier avertissement pour un tackle sur Raul, bientôt imité par Marchena (16), Giannakopoulos (24), Karagounis (27) et Helguera (37) au cours d'une première mi-temps engagée.

Du côté des occasions, il fallut d'abord se contenter de miettes malgré une nette domination ibérique: un centre contré de Etxeberria (8) et un contrôle manqué de Helguera (25) devant le but grec.

Et puis vint cette talonnade de Raul pour Morientes dans la surface. Le meilleur buteur de la saison en Ligue des champions (9 buts) évita Katsouranis pour inscrire son 23e but en sélection (1-0, 28). Un but qui fit rugir un stade do Bessa rouge de plaisir.

L'ouverture du score, logique, réveilla toutefois les ardeurs grecques qui, par Vryzas (34, 42), vinrent titiller une équipe espagnole qui eut alors un peu trop tendance à reculer.

Au retour des vestiaires, le capitaine grec Zagorakis sonna encore la charge. Il chercha la lucarne de Casillas (48) mais ne trouva que les gants du portier espagnol (53).

Les Espagnols semblèrent reprendre un temps les choses en main mais Raul (54, 63) ne réussit pas à exploiter les centres ciselés de Joaquin, entré à la place d'Exteberria à la mi-temps.

Et la punition survint sur un coup franc anodin. L'attaquant du Werder Brême Charisteas, oublié par la défense espagnole, récupéra le ballon côté gauche, et égalisa malgré la sortie désespérée de Casillas (1-1, 66).

Les Espagnols se ruèrent alors à l'attaque, avec Valeron et Fernando Torres à la place de Morientes et Raul, mais Helguera (75) et Valeron (78) butèrent sur un solide Nikopolidis.

Le défenseur espagnol Carlos Marchena et le milieu de terrain grec Georgios Karagounis, avertis lors de ce match Grèce-Espagne, seront par ailleurs suspendus pour le 3e match du 1er tour pour avoir reçu deux cartons jaunes en deux matches.

Marchena, déjà averti lors d'Espagne-Russie (1-0), ne pourra donc affronter le Portugal, dimanche à Lisbonne, alors que Karagounis, qui avait lui été averti contre le Portugal (2-1), ne pourra disputer le dernier match contre la Russie, le même jour à Faro.


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