Suède - Pays-Bas

[Bxl Boy]

Les équipes probables

Suède: 1 Isaksson - 7 Nilsson, 3 Mellberg (cap), 15 Jakobsson, 13 Hansson (ou 14 Oestlund) - 17 Andersson - 18 Jonson, 16 Kaellstroem, 9 Ljungberg - 11 Larsson, 10 Ibrahimovic

Pays-Bas: 1 Van der Sar - 2 Reiziger, 3 J. Stam, 15 F. de Boer (cap), 5 van Bronckhorst - 20 Seedorf, 6 Cocu, 8 Davids - 7 van der Meyde, 19 Robben - 10 Van Nistelrooy

[Bxl Boy]

L'attaque devrait être à l'honneur dans le quart de finale opposant, samedi à Faro-Loulé (sud), les Pays-Bas et la Suède, deux des formations les plus offensives de l'Euro-2004 de football.

A l'issue du 1er tour, la Suède, en tête du groupe C, possédait la meilleure attaque du tournoi à égalité avec l'Angleterre (8 buts).

Les Néerlandais, 2e du groupe D, figuraient au terme de cette 1re phase au troisième rang (6 buts), juste derrière la France et la République tchèque (à égalité avec 7 buts chacune).

Et si Van Nistelrooy est à court d'inspiration, le sélectionneur des Pays-Bas Dick Advocaat pourra toujours se tourner vers Roy Makaay et Patrick Kluivert (abonnés au banc des remplaçants), ou Arjen Robben, gaucher désigné à 20 ans comme le futur Marc Overmars.

En face, samedi, Dick Advocaat retrouve un buteur-né qu'il connaît bien depuis son passage aux Glasgow Rangers. Le danger N.1 du <i>«frère ennemi»</i>, le Celtic Glasgow, n'était autre que l'international suédois Henrik Larsson (242 buts en 315 rencontres, troisième meilleur buteur de l'histoire du Celtic).

A 32 ans, le buteur suédois vit un conte de fée. Après avoir pris sa retraite internationale à la suite de l'élimination en 8e de finale du Mondial-2002, il a finalement rechaussé les crampons après une grande campagne médiatique dans son pays pour le faire réintégrer la sélection.

En outre, Larsson peut compter aux avant-postes sur le soutien de Zlatan Ibrahimovic, auteur d'un but incroyable face à l'Italie (1-1). <i>«C'est un très bon joueur, il est jeune (22 ans), il a une grande technique et il n'a pas de limites»</i>, a ainsi déclaré son aîné.

[Y]

Superbe fin de match suite à l'entrée de Makaay. Avant ça, bof, so so. La différence avec les deux matches précédents et surtout l'horreur Portugal-Angleterre, c'est simplement que les deux équipes étaient conscientes qu’elles étaient en ¼ de finale de l’Euro (exception faite de la Grèce). Le jeu en souffrait même si ce fut intéressant de voir la bataille tactique. Bravo à la Suède d’avoir grandement minimisé les attaques des Oranje, qui ont manqué de flair, à mon avis. Mais il y avait un truc bizarre avec ce match. De un, on n’a pas eu d’intro puisque c’était plus pertinent de savoir que Graham Templeton de Hickbone Hill en Saskatchewan va jouer dans 4 ans pour Vancouver. De deux, on n’a pas eu les hymnes (ce que j’aime voir). De trois, les Oranje étaient en blanc. De quatre, le son du stade à la TV n’était pas terrible. De cinq, le match d’échecs et l’hyper prudence des deux équipes, combinés aux points précédents et le fait que le match a eu un début lent, ont eu pour conséquence que l’on a difficilement embarqué dans le match. En fait, je n’ai jamais vraiment embarqué, jusqu’à l’entrée de Makaay. Très bizarre comme sensation. Plus jamais SVP - merci!! De six, Gary Bloom a commencé en 1re demie à parler de la séance des tirs au but. Merde alors. Mais, et avec une grande justesse, il a parlé de l’horreur tactique entre le pays hôte et l’Angleterre. Certes ce match fut dramatique et divertissant compte tenu du timing des buts (et de l’insouciance totale et absurde des joueurs quant à l’enjeu qui se jouait), mais pour le reste, ce n’est pas une référence quoi.

Les Dutch ont assez nettement contrôlé le match (particulièrement durant le temps réglementaire), quoiqu’ils ont eu vraiment de la difficulté à pénétrer et s’installer dans la zone suédoise. Ils ont eu quelques occasions, mais rien de flamboyant. Davids et ensuite Cocu, surtout, ont perdu un nombre horrible de balles, pour rien. La majorité des attaques sérieuses des Scandinaves a coïncidé avec l’entrée de Makaay – alors oubliez sa titularisation et le système à deux attaquants véritables (à tort ou à raison, je ne sais pas…). Durant cette période les blancs, enfin les oranges, se sont créés plusieurs occasions aussi. La Suède et les poteaux en prolongation, ce n’est pas la joie (souvenez-vous Svensson contre le Sénégal en 2002).

Comme la balle refusait de rentrer, fallait régler le tout aux pénos. Ce qui a rendu 10 000 000 Oranges tout jaune. Avant cette séance, les deux équipes ont été, tour à tour, chanceuses. La chance, qui avait empêché d’avoir un gagnant, allait (devait) maintenant ironiquement déterminer un gagnant.

Suite à son arrêt sur le tir du capitaine Mellberg, Van der Sar a démontré une détermination remarquable, un désir de gagner incroyable et son regards guerrier et imperturbable envers Robben tout en le pointant du doigt, lui indiquant qu’il DEVAIT la mettre dedans la vache, est l’une des belles images du tournoi.

Je suis désolé pour Ibrahamovic et Mellberg (bon le raté de Cocu est sans conséquence) et j’ai beaucoup de sympathie pour Makaay qui devait en chier dans ses culottes au moment de tirer le péno le plus important du match.

Ce match ne fut pas un classique, mais compte tenu du nombre de fois où les Pays-Bas ont été malchanceux dans ce genre de situation, on va le prendre et merci bonsoir !