Première interview de Campi

[Bxl Boy]

Il ne parle pas de Montréal, mais bon...


Comme les autres Loups, Grégory Campi a souffert ces derniers jours, notamment lors du stage turc organisé la semaine dernière. Avec Albert Cartier à la barre de la Raal, c'est du travail garanti. Mais les joueurs savent l'apprécier.

«Les installations en Turquie étaient idéales pour bien travailler, explique le joueur formé à l'AS Monaco. Le club avait fait un gros effort pour que tout se passe bien. Il y a certes eu une grosse charge de travail mais nous sommes professionnels et nous ne sommes certainement pas dans le rouge. Nous sommes prêts pour réaliser un bon deuxième tour.»

Avec un effectif qui a pas mal changé depuis le dernier match face au Lierse, puisqu'ils sont cinq à avoir quitté le bateau louviérois.

«Je tiens surtout à féliciter ceux qui sont partis vers des clubs plus importants que le nôtre, lance, peut-être un brin envieux, le Français. Il faut accepter la concurrence qui existe au sein d'un groupe. C'est le football...»

Ce que Campi laisse entendre, c'est qu'il ne se réjouit pas du mercato louviérois hyperactif dans le sens des départs en se disant que sa chance va désormais venir: «Je suis arrivé ici après une année sans toucher un ballon. J'ai eu beaucoup de mal à retrouver mes sensations. Je pensais que ça allait être difficile de revenir. Mais ça a été très, très difficile.»

Petit à petit, le garçon a pourtant comblé son retard.

«Et je me sens prêt à relever les défis qui m'attendent! lance-t-il. Je me sens opérationnel à 100%. Un joueur de foot ambitionne toujours de jouer plus. Je sais que je vais devoir m'accrocher, faire de bons entraînements. Et quand je serai appelé, je devrai montrer au coach qu'il peut compter sur moi.»

Et pourquoi pas dans ce match très spécial qui attend la meute des Loups ce samedi face à Charleroi? «Je n'étais pas là à l'aller mais je connais le résultat. 2-5, c'est lourd, surtout à la maison. On se doute bien que les Carolos vont débarquer avec un esprit revanchard, mais nous ne devons pas y penser. Espérons que cela reste un bon match de football et pas un peu n'importe quoi.»

Et les Loups se prennent à rêver d'une deuxième victoire cette saison face aux Zèbres. On imagine alors l'ambiance au Tivoli: «Une ambiance comme ça, dans un club de foot, je n'ai jamais connu. D'accord, il y a beaucoup de Français, mais je crois que même un Bosniaque serait bien accueilli ici, tant les gens sont sympas. On n'abordera pas la suite en pensant à l'Europe mais bien en jouant match par match. Ça s'est bien passé jusqu'ici, et si on garde la même philosophie, il n'y a pas de raison que cela se passe autrement.»


Source : DH